"ceux qui ont du bon sens" Cette expression de "bon sens" m'a toujours amusé. Quel est le bon sens? as-tu la prétention de dire que tu connais le bon sens? Personnellement je ne l'ai pas. Exprimer ou écrire cette notion est un péché d'orgueil propre à un anthropocentrisme démesuré. Pense à moi quand tu diras "c'est du bon sens voyons" durant ton prochain repas de famille ;)
Le monde décrit ici relève d'un fantasme de bobo parisien, sans aucun aspect durable. Prenons par exemple le cas des champignons dans la douche : imaginez le risque pour la santé de consommer des champignons qui poussent dans un environnement humide, entouré de produits chimiques utilisés pour traiter le bois. De plus, les spores dans l'air représentent un danger sérieux pour les poumons. Et cela, sans même évoquer le fait de vivre constamment entouré d'insectes et de leurs déjections dispersées un peu partout.
Je n'ai jamais entendu que les pleurotes sont des champignons dangereux pour la santé... Ni même que les gens qui travaillent dans les champignonnières aient des problèmes pulmonaires.
Quant au bois traité, on en a partout chez soi - tout dépend du traitement qui est mis dessus en fait. Et il y en a plein qui sont naturels. Tu peux en plus doublé l'action avec du vinaigre blanc (désinfection), du savon noir (lavage) ou de la cendre.
Enfin, les insectes... Si ta maison est saine, et bien il y en a aussi plein partout - c'est normal d'avoir des insectes en fait, ce qui n'est pas normal, c'est de ne pas en avoir. Quand je dis partout, c'est un équilibre en fait. Et là, leurs insectes sont dans des vivariums en plus... Un peu comme les animaux que tu manges (on appelle juste ça un champ ou l'océan!).
Je préfère ne pas parler de la peau humaine qui est un vrai baisodrome à acariens... Ni du lit qui est un nid de bébêtes en tout genre... Quant aux toilettes, même avec les plus propres qui soit, houlala... Et l'eau en général, berk de berk...
Bref, ils pensent l'avenir et ils ont l'air d'avoir une démarche scientifique surtout. A voir ce que ça va donner, et au final c'est ce que le monsieur dit. Par contre, on pourrait peut-être voir dans ton commentaire est une certaine déconnexion avec la Nature, est-ce vraie? (c'est une question, pas un jugement)
La pleurote n'est pas dangereuse en soi, mais il faut faire attention aux spores qui se propagent dans l'air ambiant. Ici, il n'y a aucune aération, notamment dans la douche, ce qui augmente le risque d'allergies, d'irritations, etc.
Un autre point à considérer est la concentration de substances toxiques dans les champignons qui se nourrissent du bois de construction. Par exemple, ici, je remarque la présence de bois SPF (Spruce-Pine-Fir), que la pleurote dégrade. Cela peut entraîner des dommages structurels. Imagine maintenant si ce bois avait été traité avec des produits antifongiques ou antiparasitaires : les champignons pourraient synthétiser des substances toxiques. Attention aux risques !
Ensuite, il y a le problème d'hygiène. Si tu te douches dans cet environnement, il est possible que des particules fécales se retrouvent sur les champignons. Tout cela sans compter la prolifération d'insectes dans un espace clos, qui rend la situation encore plus dangereuse. Actuellement, 2 à 3 personnes vivent ici, mais imagine ça à l'échelle d'une ville... Ce n'est absolument pas viable.
Personnellement, je ne pense pas qu'ils envisagent correctement l'avenir. Ils ne prennent pas en compte la collectivisation (comme dans les villes) et pensent plutôt à condenser les choses, ce qui ne sera pas applicable à la campagne. Selon moi, il n'y a quasiment aucune application réelle à leurs idées, et ils oublient les progrès et autres découvertes. C'est un retour en arrière.
Sinon, concernant la douche par brumisation et la gestion de l'eau, je suis complètement d'accord. Mais pourquoi ne pas remplacer une fosse septique classique par une fosse septique à lombric ? Le compostage des déchets alimentaires, c'est aussi une bonne idée. Cependant, manger des insectes qui se nourrissent de nos excréments et de cartons traités, non merci. Encore une fois, il y a des risques de contamination croisée. Sans parler de ce qu'il se passerait quand on devra prendre des médicaments, etc.
Les spores, il y en a partout tout le temps si bien que c'est un peu une fausse raison pour critiquer le projet. Par contre, l'aération d'une maison est et doit être effective tous les jours : production de CO2, pollution interne, humidité, radon (ça, c'est pour les Bretons, les Corses et les Auvergnats, etc... et celles et ceux qui vivent dans des maisons en béton, soit environ 75% de la population métropolitaine), etc... Bref, l'aération, c'est minimum 30 minutes par jour et si possible un peu plus, y compris quand il fait froid dehors (et même surtout quand il fait froid dehors, sinon ça chauffe pas!).
Avoir un potager intérieur n'est pas un mal. Il faut surtout bien le penser. Il en est de même avec des animaux, mais il ne faut pas faire n'importe quoi. Un lombricomposteur en intérieur, ça n'est aucun problème non plus s'il est bien entretenu et qu'il a une bonne balance à l'intérieur.
Pour mettre cela à plus grande échelle, c'est une autre phase de l'expérience en fait. Et là, les collectivités locales doivent passer dans le projet. Par exemple, dans la ville où j'habite, la piscine recycle son eau par un système de filtrage de plante ce qui permet de beaucoup moins javelliser. Ca marche très bien tant sur la propreté (eau moins polluée que dans les autres piscines) que sur l'apport en eau (consommation divisée de trois quart), mais il a fallu que la municipalité fasse en sorte que le projet puisse se faire. Il en est de même pour les potagers dans les cités qui, dans un premier temps, ont permis de refaire du sol viable et dans un deuxième temps vont nourrir les habitants.
On est obligé d'arriver à des projets comme cela, ça n'a rien de bobo en fait. On consomme trop de produits transformés, de produits qui ne sont pas de saison (et tellement plein d'autres choses aussi). Tout cela demande de l'eau, les nappes sont quasi mortes pour certaines : tout le monde se focalise sur les nappes de surfaces mais ce sont les profondes qu'il faut regarder. Bref... beaucoup de projets mis en place doivent être arrêtés purement et simplement. Un moyen de moins consommer est justement d'avoir une agriculture adaptée à la région, par exemple par des productions locales comme on fait son potager (tu peux faire facilement un potager en appartement, tu sais) ou bien par l'arrêt de la production de maïs dans le sud ce qui permettrait d'arrêter les bassines et donc de refaire de la nature.
Bien que les spores soient naturellement présentes dans l'environnement, leur concentration dans un espace fermé peut rapidement augmenter si les conditions de développement fongique sont réunies ,comme ici, ce qui pose effectivement des risques sanitaires. Minimiser la dangerosité des spores dans un environnement comme ici pourrait sous-estimer le problème, surtout pour les personnes sensibles, comme celles atteintes de maladies respiratoires.
Un potager intérieur, même bien conçu, ne permet pas de viser l'autosuffisance alimentaire. En effet, la production reste limitée par l'espace disponible, et les rendements sont bien inférieurs à ceux d'un jardin extérieur ou d'un potager communautaire. De plus, entre la consommation d'énergie liée à l'éclairage artificiel, à la régulation de la température et à d'autres systèmes électroniques, l'empreinte écologique et le coût financier peuvent rapidement s'élever. Ces contraintes techniques et économiques ne permettent pas de remplacer un potager en plein air.
De plus, la gestion d'un potager intérieur exige un niveau de connaissance et d'organisation que tout le monde ne possède pas. L'équilibre des conditions de croissance des plantes (humidité, lumière, lutte contre les insectes et les maladies des plantes comme les champignons ou les bactéries) doit être soigneusement maintenu pour éviter des complications. En somme, un potager intérieur, même bien géré, ne pourra jamais égaler les bénéfices d'un jardin extérieur en termes de biodiversité et de durabilité, surtout dans le cadre d'une production communautaire.
Honnêtement je vais te dire vers quoi on vas.
Dans le futur les pays ne comptent plus que deux ou trois grandes métropoles ultra-condensées, où la population vit dans des infrastructures vertes, durables et collectivistes. Ces villes, entièrement alimentées par des énergies renouvelables, sont autonomes. La ville par elle même est interconnectées par des réseaux de transport en commun électriques, abolissant totalement l’usage des voitures. Tout déplacement au sein des villes se fait à pied.
L’immense majorité du territoire est désormais rendue à la nature. D'anciennes zones rurales et périurbaines sont devenues des sanctuaires écologiques où la faune et la flore se sont rétablies, redonnant vie à des écosystèmes riches. Seules quelques exceptions subsistent : des fermes communes, entièrement autonomes, disséminées dans ces espaces naturels, où des équipes de travailleurs temporaires viennent séjourner quelques semaines pour cultiver, récolter et entretenir les ressources alimentaires. Ces fermes fonctionnent grâce à une rotation de la main-d'œuvre, les habitants des villes étant tirés au sort pour y travailler pendant une période donnée, tout en vivant dans des camps de travail.
Cette rotation garantit que chacun contribue à la production alimentaire.
Les vacances au bord de la mer ou en montagne, sont désormais accessibles par une loterie organisée dans chaque ville. Les gagnants ont l’opportunité de passer quelques jours dans des zones côtières préservées, où les interactions humaines sont limitées afin de maintenir l’équilibre naturel, et où les habitations sont conçues pour minimiser l'impact environnemental.
Dans cette société, le recyclage et la production est devenu un art maîtrisé. Grâce à une technologie de pointe gérée par des intelligences artificielles, 99 % des matériaux sont réutilisés, transformés ou compostés, assurant une quasi absence de déchets. Les IA ajustent en temps réel la production et la consommation de ressources pour éviter toute forme de gaspillage. Tout est optimisé, du tri sélectif automatisé aux chaînes de production modulaires, qui adaptent les processus pour répondre précisément aux besoins des villes sans surproduction, même la natalité est contrôlée aussi sur le plans génétique.
Mais aussi une réalité bien différente existe pour les élites et les privilégiés. Tandis que la majorité de la population vit dans des métropoles denses et normées, les plus riches jouissent de privilèges inaccessibles aux citoyens ordinaires. Ils possèdent leurs propres zones exclusives, dissimulées à l’abri des regards. Ces espaces privés ressemblent à des villages autonomes, où le luxe règne. Offrant une vie sans contrainte, loin des réalités des masses.
L’armée et les institutions de recherche disposent également de leurs propres zones ultra-sécurisées, où la technologie et l’innovation sont poussées à l’extrême. Ces villages, souvent situés dans des endroits reculés et inaccessibles, sont conçus pour abriter des projets secrets, des avancées avant-gardistes. Les villes ne sont pas exclus, des produits rares, issus du braconnage extérieur sont échangés, à l’insu des autorités. Bien que cette contrebande soit réprimée, elle persiste, alimentée par la demande.
Les disparités sont invisibles au quotidien.
Et leur boulot c'est quoi ? Car kan du reviens tu taff après quelques heures de trajets ajoutés à tes 8h ... S'il faut encore se taper 2 ou 3h à entretenir tout les vers et grillons/poules... Ça le fait moins déjà...
Il s'appelle Corentin de Chatelguyon je crois et il a fait une série d'émissions avec son catamaran "nomades des mers" en parcourant le monde pour tester et apprendre ce qu'il s'appelle le "low tech". Bonne série. Il faut voir cet appart comme un démonstrateur de ce qu'il est possible de faire avec peu de ressources et sans polluer. L e trait est un peu grossi à fin de démonstration mais c'est intéressant ...
Tout cela va à l’encontre de la consommation nécessaire à la croissance du PIB de la France, sinon explosion de la dette et compagnie. bref…même si l’idée est sûrement très bonne pour le futur de la planète, bah c’est mort !!!
Mouais, c'est la nécessité qui commande. Tant qu'il y aura de l'eau, les gen en consommeront sans compter. Quand il n'y en aura plus, il feront attention. Pas avant.
Par contre je suis persuadé qu'ils s'adapteront très très vite. S'adapter est le trait principal de notre espèce.
ils sont 2...
applique tout ça à une famille entière, l'équilibre entre ce qui rentre d'un côté du système et ce qui en sors est plus complexe : tu te fais déborder rapidement par l'un ou l'autre des éléments.
Quid de quand tu pars 2 ou 3 semaines. Il faut que tu demande à quelqu'un de venir chier chez toi ? C'est déjà ennuyeux de demander pour nourrir le chat alors là !
Quid des médicaments qui vont venir polluer son petit système ? Un système écologique de petite taille n'a que peu de résilience.
Par contre, pour la douche, il est vrai que c'est possible. L'été, je laisse chauffer le tuyau d'arrosage au soleil et mes enfants se lavent avec la pomme d'arrosage en mode brumisateur. Elles adorent et ça utilise très peu d'eau (difficile à quantifier mais c'est une certitude étant donné que je ferme le robinet avant de commencer).
Intéressant mais c’est mort pour que je mange des insectes.
Autre truc un peu douteux, les champis dans la salle de bain. Ok il y a de la vapeur chaude et ça c’est très bien par contre il y a aussi pas mal de bactéries, c’est là où j’aurais un peu des doutes...
cemehef Jeune lombric
MuletPower En réponse à cemehef Vermisseau
Ticket3131 Vermisseau
MuletPower En réponse à Ticket3131 Vermisseau
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MuletPower En réponse à Ticket3131 Vermisseau
NainPorteQui Vermisseau
Ced En réponse à NainPorteQui Lombrik
Quant au bois traité, on en a partout chez soi - tout dépend du traitement qui est mis dessus en fait. Et il y en a plein qui sont naturels. Tu peux en plus doublé l'action avec du vinaigre blanc (désinfection), du savon noir (lavage) ou de la cendre.
Enfin, les insectes... Si ta maison est saine, et bien il y en a aussi plein partout - c'est normal d'avoir des insectes en fait, ce qui n'est pas normal, c'est de ne pas en avoir. Quand je dis partout, c'est un équilibre en fait. Et là, leurs insectes sont dans des vivariums en plus... Un peu comme les animaux que tu manges (on appelle juste ça un champ ou l'océan!).
Je préfère ne pas parler de la peau humaine qui est un vrai baisodrome à acariens... Ni du lit qui est un nid de bébêtes en tout genre... Quant aux toilettes, même avec les plus propres qui soit, houlala... Et l'eau en général, berk de berk...
Bref, ils pensent l'avenir et ils ont l'air d'avoir une démarche scientifique surtout. A voir ce que ça va donner, et au final c'est ce que le monsieur dit. Par contre, on pourrait peut-être voir dans ton commentaire est une certaine déconnexion avec la Nature, est-ce vraie? (c'est une question, pas un jugement)
NainPorteQui En réponse à Ced Vermisseau
Un autre point à considérer est la concentration de substances toxiques dans les champignons qui se nourrissent du bois de construction. Par exemple, ici, je remarque la présence de bois SPF (Spruce-Pine-Fir), que la pleurote dégrade. Cela peut entraîner des dommages structurels. Imagine maintenant si ce bois avait été traité avec des produits antifongiques ou antiparasitaires : les champignons pourraient synthétiser des substances toxiques. Attention aux risques !
Ensuite, il y a le problème d'hygiène. Si tu te douches dans cet environnement, il est possible que des particules fécales se retrouvent sur les champignons. Tout cela sans compter la prolifération d'insectes dans un espace clos, qui rend la situation encore plus dangereuse. Actuellement, 2 à 3 personnes vivent ici, mais imagine ça à l'échelle d'une ville... Ce n'est absolument pas viable.
Personnellement, je ne pense pas qu'ils envisagent correctement l'avenir. Ils ne prennent pas en compte la collectivisation (comme dans les villes) et pensent plutôt à condenser les choses, ce qui ne sera pas applicable à la campagne. Selon moi, il n'y a quasiment aucune application réelle à leurs idées, et ils oublient les progrès et autres découvertes. C'est un retour en arrière.
Sinon, concernant la douche par brumisation et la gestion de l'eau, je suis complètement d'accord. Mais pourquoi ne pas remplacer une fosse septique classique par une fosse septique à lombric ? Le compostage des déchets alimentaires, c'est aussi une bonne idée. Cependant, manger des insectes qui se nourrissent de nos excréments et de cartons traités, non merci. Encore une fois, il y a des risques de contamination croisée. Sans parler de ce qu'il se passerait quand on devra prendre des médicaments, etc.
vive le Le xylospongium
Ced En réponse à NainPorteQui Lombrik
Avoir un potager intérieur n'est pas un mal. Il faut surtout bien le penser. Il en est de même avec des animaux, mais il ne faut pas faire n'importe quoi. Un lombricomposteur en intérieur, ça n'est aucun problème non plus s'il est bien entretenu et qu'il a une bonne balance à l'intérieur.
Pour mettre cela à plus grande échelle, c'est une autre phase de l'expérience en fait. Et là, les collectivités locales doivent passer dans le projet. Par exemple, dans la ville où j'habite, la piscine recycle son eau par un système de filtrage de plante ce qui permet de beaucoup moins javelliser. Ca marche très bien tant sur la propreté (eau moins polluée que dans les autres piscines) que sur l'apport en eau (consommation divisée de trois quart), mais il a fallu que la municipalité fasse en sorte que le projet puisse se faire. Il en est de même pour les potagers dans les cités qui, dans un premier temps, ont permis de refaire du sol viable et dans un deuxième temps vont nourrir les habitants.
On est obligé d'arriver à des projets comme cela, ça n'a rien de bobo en fait. On consomme trop de produits transformés, de produits qui ne sont pas de saison (et tellement plein d'autres choses aussi). Tout cela demande de l'eau, les nappes sont quasi mortes pour certaines : tout le monde se focalise sur les nappes de surfaces mais ce sont les profondes qu'il faut regarder. Bref... beaucoup de projets mis en place doivent être arrêtés purement et simplement. Un moyen de moins consommer est justement d'avoir une agriculture adaptée à la région, par exemple par des productions locales comme on fait son potager (tu peux faire facilement un potager en appartement, tu sais) ou bien par l'arrêt de la production de maïs dans le sud ce qui permettrait d'arrêter les bassines et donc de refaire de la nature.
NainPorteQui En réponse à Ced Vermisseau
Un potager intérieur, même bien conçu, ne permet pas de viser l'autosuffisance alimentaire. En effet, la production reste limitée par l'espace disponible, et les rendements sont bien inférieurs à ceux d'un jardin extérieur ou d'un potager communautaire. De plus, entre la consommation d'énergie liée à l'éclairage artificiel, à la régulation de la température et à d'autres systèmes électroniques, l'empreinte écologique et le coût financier peuvent rapidement s'élever. Ces contraintes techniques et économiques ne permettent pas de remplacer un potager en plein air.
De plus, la gestion d'un potager intérieur exige un niveau de connaissance et d'organisation que tout le monde ne possède pas. L'équilibre des conditions de croissance des plantes (humidité, lumière, lutte contre les insectes et les maladies des plantes comme les champignons ou les bactéries) doit être soigneusement maintenu pour éviter des complications. En somme, un potager intérieur, même bien géré, ne pourra jamais égaler les bénéfices d'un jardin extérieur en termes de biodiversité et de durabilité, surtout dans le cadre d'une production communautaire.
Honnêtement je vais te dire vers quoi on vas.
Dans le futur les pays ne comptent plus que deux ou trois grandes métropoles ultra-condensées, où la population vit dans des infrastructures vertes, durables et collectivistes. Ces villes, entièrement alimentées par des énergies renouvelables, sont autonomes. La ville par elle même est interconnectées par des réseaux de transport en commun électriques, abolissant totalement l’usage des voitures. Tout déplacement au sein des villes se fait à pied.
L’immense majorité du territoire est désormais rendue à la nature. D'anciennes zones rurales et périurbaines sont devenues des sanctuaires écologiques où la faune et la flore se sont rétablies, redonnant vie à des écosystèmes riches. Seules quelques exceptions subsistent : des fermes communes, entièrement autonomes, disséminées dans ces espaces naturels, où des équipes de travailleurs temporaires viennent séjourner quelques semaines pour cultiver, récolter et entretenir les ressources alimentaires. Ces fermes fonctionnent grâce à une rotation de la main-d'œuvre, les habitants des villes étant tirés au sort pour y travailler pendant une période donnée, tout en vivant dans des camps de travail.
Cette rotation garantit que chacun contribue à la production alimentaire.
Les vacances au bord de la mer ou en montagne, sont désormais accessibles par une loterie organisée dans chaque ville. Les gagnants ont l’opportunité de passer quelques jours dans des zones côtières préservées, où les interactions humaines sont limitées afin de maintenir l’équilibre naturel, et où les habitations sont conçues pour minimiser l'impact environnemental.
Dans cette société, le recyclage et la production est devenu un art maîtrisé. Grâce à une technologie de pointe gérée par des intelligences artificielles, 99 % des matériaux sont réutilisés, transformés ou compostés, assurant une quasi absence de déchets. Les IA ajustent en temps réel la production et la consommation de ressources pour éviter toute forme de gaspillage. Tout est optimisé, du tri sélectif automatisé aux chaînes de production modulaires, qui adaptent les processus pour répondre précisément aux besoins des villes sans surproduction, même la natalité est contrôlée aussi sur le plans génétique.
Mais aussi une réalité bien différente existe pour les élites et les privilégiés. Tandis que la majorité de la population vit dans des métropoles denses et normées, les plus riches jouissent de privilèges inaccessibles aux citoyens ordinaires. Ils possèdent leurs propres zones exclusives, dissimulées à l’abri des regards. Ces espaces privés ressemblent à des villages autonomes, où le luxe règne. Offrant une vie sans contrainte, loin des réalités des masses.
L’armée et les institutions de recherche disposent également de leurs propres zones ultra-sécurisées, où la technologie et l’innovation sont poussées à l’extrême. Ces villages, souvent situés dans des endroits reculés et inaccessibles, sont conçus pour abriter des projets secrets, des avancées avant-gardistes. Les villes ne sont pas exclus, des produits rares, issus du braconnage extérieur sont échangés, à l’insu des autorités. Bien que cette contrebande soit réprimée, elle persiste, alimentée par la demande.
Les disparités sont invisibles au quotidien.
lebaud07 En réponse à NainPorteQui
gwen En réponse à NainPorteQui Vermisseau
C'est un voyage qui a duré des années et durant lequel il a été piquer ces inventions aux 4 coins du monde.
NainPorteQui En réponse à gwen Vermisseau
MarcusKhaine En réponse à NainPorteQui
NainPorteQui En réponse à MarcusKhaine Vermisseau
Cham Lombric
feyfey En réponse à Cham Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
J’adore l’expression ! Je saurais la réutiliser celle-là ! :D
Bon elle est valable que sur LLB mais quand même. ^^
GruikMan Vermisseau
g012 En réponse à GruikMan Asticot
Mabritte Vermisseau
Dathys En réponse à Mabritte Vermisseau
Mabritte En réponse à Dathys Vermisseau
Il est ingénieur je crois ?
Shoot Vermisseau
Weng-Weng Lombrico de la Cruz
Muzo Vermisseau
HansKARSH Vermisseau
Par contre je suis persuadé qu'ils s'adapteront très très vite. S'adapter est le trait principal de notre espèce.
le-long-brick Longbric
trucmoi Ver d'os
Jomba Vermisseau
applique tout ça à une famille entière, l'équilibre entre ce qui rentre d'un côté du système et ce qui en sors est plus complexe : tu te fais déborder rapidement par l'un ou l'autre des éléments.
Quid de quand tu pars 2 ou 3 semaines. Il faut que tu demande à quelqu'un de venir chier chez toi ? C'est déjà ennuyeux de demander pour nourrir le chat alors là !
Quid des médicaments qui vont venir polluer son petit système ? Un système écologique de petite taille n'a que peu de résilience.
Par contre, pour la douche, il est vrai que c'est possible. L'été, je laisse chauffer le tuyau d'arrosage au soleil et mes enfants se lavent avec la pomme d'arrosage en mode brumisateur. Elles adorent et ça utilise très peu d'eau (difficile à quantifier mais c'est une certitude étant donné que je ferme le robinet avant de commencer).
john5
Autre truc un peu douteux, les champis dans la salle de bain. Ok il y a de la vapeur chaude et ça c’est très bien par contre il y a aussi pas mal de bactéries, c’est là où j’aurais un peu des doutes...