La Macronie disparaît peu à peu du paysage politique

( Houlàlàlà !...ça va encore faire des histoires ! C'est juste pour rigoler braves gens !)

Envoyé par le-long-brick le 1 juillet 2024 à 16h26

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PEM1977 Vermisseau

pas tant que ça; y a 6 Millions d'abru... de personnes qui ont pas compris et qui ont encore voté pour eux
Ce qui me fait marrer (non) c'est que les français vomissent la politique ultra-libérale de Macron - politique de droite donc - pour le remplacer par l'exrême droite
Y a droite dans les 2 cas, ça va être pareil mais en raciste
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ÇA ! En réponse à PEM1977 Lombric

Raciste ? C'est faux et archi faux. Voir https://x.com/I...789985396830398
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Ced En réponse à ÇA ! Lombrik

Oui, mais il est où Grain de Riz?
Sans oublier la copine plus noire qu'arabe?
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Bob_Bob En réponse à ÇA ! Vermisseau

Pas facile de faire des parodies aussi drôles que l'original !
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Bob_Bob En réponse à PEM1977 Vermisseau

N'exagérons pas : parmi ces 6 millions, certains défendent leurs intérêts, parfaitement protégés par la politique macroniste. Ils ne sont pas forcément abru..., peut-être juste inconscients que leur égoïsme de classe leur revient à la gueule sous la forme du RN (qui va sans doute continuer à défendre en partie leurs intérêts)...
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PEM1977 En réponse à Bob_Bob Vermisseau

les riches n'ont rien à craindre du RN... les pauvres en revanche... mauvais temps...
genre les gens qui vivotent au fond de l'Ariège en filant des cours à droite, à gauche...
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jeanbb En réponse à PEM1977 Vermisseau

C'est de l'appel socialiste a ceux qui sont désespéré que la gauche passe pas... Et qui donc vote pas pour la gauche.
Quand ils te gardent la retraite a 65, propose de supprimer la poste (200 000 salariés français) pour filer ça a amazon... On a compris le côté social du dialogue
Et le reste a vomir, je reviens pas dessus, j'ai envi de passer une soirée sans vomir.
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Ezellar En réponse à PEM1977 Lombric Shaolin

Ca me fait presque rire...
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Ezellar Lombric Shaolin

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_pepe_ En réponse à Ezellar

Sauf que :
• Les États sont d'autant plus dictatoriaux et violents qu'ils sont faibles.
• Ce n'est pas vous qui donnez les pouvoirs à l'État, c'est lui qui se les octroie (ou les abandonne) au gré des décisions de ceux qui le contrôlent et des capacités de ceux qui y participent.
• Ce n'est pas l'État qu'il faut craindre, mais ceux que vous laissez, collectivement, par inaction ou par choix, en prendre le contrôle.

Les raisons des craintes fondées sont plutôt la démission des citoyens face à l'action politique (qui ne devrait pas se limiter à mettre un bulletin dans l'urne, ni à inciter à s'abstenir de le faire), et leur abrutissement par une instruction défaillante et par la diffusion de propagandes fallacieuses.
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Ezellar En réponse à _pepe_ Lombric Shaolin

Non. L'URSS ou la Chine ne sont / n'étaient pas des Etats faibles. Tout était dans les mains de l'Etat. Il avait les pleins pouvoirs y compris dans le choix des candidats. Les USA qui sont ultra-libéraux ne sont pas une dictature. La dictature arrive dans un Etat qui ne satisfait plus les besoins et les opinions de ses citoyens qu'il soit faible ou fort.
Si : c'est nous qui votons pour que ceux qui font les lois changent les pouvoirs de l'Etat. On aurait dû voter pour que les retraites, la sécu et le chômage restent des organismes paritaires. Là, ils sont sous tutelle de l'Etat et on se plaint maintenant. C'est trop tard : il fallait le dire il y a 25 ans et voter pour ceux qui disaient qu'il ne fallait pas que l'Etat intervienne autrement qu'en arbitre .
Oui. Même si je ne suis pas sûr qu'on mette la même chose derrière.
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_pepe_ En réponse à Ezellar

Si, les dictatures tendent à apparaître dans les pays dont l'État, *parce qu'il est faible*, n'est pas en mesure de satisfaire les besoins et les opinions des habitants, ni d'empêcher qu'il soit remplacé par plus fort que lui.

Mais l'inverse n'est pas forcément vrai.

Notamment, la taille des superpuissances rend difficile la pratique d'une véritable démocratie. Les cas de la Chine et de l'ex-URSS paraissent évidents, mais il en va tout autant pour la soi-disant « démocratie ultra-libérale » étasunienne : oligarchie militaro-industrielle, partis interdits, pourvoir décisionnaire du peuple dissout dans un mille-feuille institutionnel, situation quasi-insurrectionnelle, etc.. (Quoi qu'il en soit, la loi de la jungle instituée par l'ultra-libéralisme aboutit plus sûrement à une dictature des multinationales qu'à une démocratie des petits auto-entrepreneurs.)


L'État est une institution politique qui peut s'octroyer tout pouvoir nécessaire à la réalisation des objectifs qu'on lui assigne. Le problème pour les citoyens réside donc dans la définition de ces objectifs et dans le choix des moyens disponibles pour les réaliser par ceux qui prennent les rênes de l'État.

Or, plus l'État est faible, plus le coût de mise en œuvre de ces moyens promet d'être douloureux pour les populations. Notamment, faute de pouvoir soutenir l'économie et payer la paix sociale sur le long terme, les tenants de l'État finissent par accabler la population sous les charges, limiter son niveau de vie et ses droits, et réprimer la contestation par la force. (Ce qui n'empêche pas certains de choisir cette voie quand d'autres options sont encore permises.)

Et dans l'éventualité contraire où l'on pousserait cet État faible à s'effacer, un autre (autochtone ou étranger) finirait naturellement par le remplacer, bon gré mal gré.


D'autre part, les retraites, la sécu et le chômage étaient justement des organismes paritaires du temps où l'État français était encore fort et souverain. Et c'est parce qu'on a élu des gens qui se sont évertués à détruire de l'intérieur l'État français (sous prétexte d'ultra-libéralisme) et l'économie du pays (au nom du néolobéralisme mondialisé et financiarisé) qu'on a vu ces organismes passer sous la coupe d'un exécutif dont le caractère anti-démocratique et totalitaire n'a fait que se préciser au fil du temps.

Si l'on avait décidé il y a 25 ans que l'État n'interviendrait qu'en arbitre, on peut parier qu'une réforme (soi-disant « nécessaire » et « dictée par les circonstances » provoquées par les mêmes qui proposent la réforme) aurait modifié la loi afin d'aboutir à la situation actuelle.

Pour les votants, ce n'est pas leur choix (en réalité inexistant) des pouvoirs (soi-disant) accordés par eux à l'État qui est en cause, mais leurs choix des individus qu'ils placent aux postes à responsabilité (et accessoirement de leurs réponses aux référendums ; un « non » à celui de 1992 aurait énormément changé de choses, par exemple).

Pour les citoyens, c'est plus généralement leur capacité à faire exister des choix allant dans le sens de leurs intérêts qui est en cause.
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Amoumou En réponse à _pepe_ Vermisseau

"Ce n'est pas vous qui donnez les pouvoirs à l'État, c'est lui qui se les octroie (ou les abandonne) au gré des décisions de ceux qui le contrôlent et des capacités de ceux qui y participent."

Ah bon? Et qui va baisser son froc au bureau et a l'usine 5j par semaine, pour pouvoir payer ses impôts et nourrir la machine qui l'oppresse ?

Il est temps de relire La Boétie
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_pepe_ En réponse à Amoumou

Je ne parlais pas du fait de fournir à l'État (plus ou moins contre son gré) les moyens de son pouvoir, mais celui de décider des pouvoirs qu'on lui donne.

Là il était question d'élection, et ce n'est clairement pas par ce moyen que l'État obtient ses pouvoirs.

Mais s'agissant du travail et des impôts, on ne choisit pas non plus de donner à l'État, c'est lui qui décide de prendre.
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Amoumou En réponse à _pepe_ Vermisseau

On a toujours le choix. Refuser de payer, refuser de travailler, changer de pays, vivre en autarcie etc... C'est qu'une question de courage.
Mais bon c'est plus confortable de regarder sa télé dans sa maison a crédit. Cf le Loup et le chien de Lafontaine. La majorité de la population se soumet volontairement. Laborit dit que c'est biologique, alors on peut pas leur en vouloir...
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_pepe_ En réponse à Amoumou

Ce n'est pas une question de courage, mais de capacité à résister à la force de coercition de l'État. Mais c'est la lutte du pot de terre contre le pot de fer.

En effet, il n'est pas nécessaire d'avoir une télé ni d'être propriétaire (éventuellement à crédit) de son appartement ou de sa maison pour être taxé par l'État. À moins d'arriver à vivre aux crochets d'autres personnes qui l'acceptent (et donc qui, elles, doivent payer taxes et impôts), tout est fait pour qu'il soit impossible de se loger, de se nourrir et/ou de se chauffer en hiver sur le long terme sans contribuer plus ou moins directement aux recettes de l'État ou à l'exécution de sa politique.

Tout le monde n'aspire pas à aller en prison pour avoir refusé de payer ses impôts ni de vivre comme un clochard, bien plus pour des questions de sécurité personnelle que de confort social et matériel. (Pour info, en France les SDF meurent en moyenne à 46 ans pour les femmes et 50 pour les hommes, contre 85 ans et 79 ans respectivement dans l'ensemble de la population). Et s'exiler vers d'autres pays qui pratiquent également l'impôt ou dans lesquels les indigents rencontrent encore plus de problèmes de survie n'apparaît pas non plus comme une solution viable.
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Amoumou En réponse à _pepe_ Vermisseau

Il n'y a pas de tyran sans lâcheté du peuple.
Relire La Boétie. Et Walden ou la vie dans les bois pour ce qui est du courage.

Enfin si tu veux, car moi je suis déjà a l'étranger, sans impôts, en pleine nature et au chaud toute l'année ???? je suis parti quand j'ai compris que tout le monde me disait la même chose que ton commentaire. En gros : j'ai jamais essayé mais c'est pas possible. Aucune solidarité, zéro conscience de classe, seulement l'individualisme et l'ego. Il n'y a qu'à voir comment tous les Français ont craché sur les gilets jaunes ou ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner.

Ensuite tout le monde m'a dit : l'herbe n'est pas plus verte ailleurs... ???? Maintenant plus personne n'aborde le sujet, en France les gens heureux ça énerve...
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_pepe_ En réponse à Amoumou

Ce que j'ai exposé reste vrai quel que soit l'État, qu'il émane ou pas d'un régime despotique.

L'État est néfaste quand il prend sans rien donner en retour, et idéal quand il apporte à chacun à parts égales les fruits du travail individuel et collectif de tous. En règle générale, on se situe entre les deux.

On pourrait envisager d'accéder aux avantages procurés par les États en leur absence totale, mais vivre seul et isolé ne le permet matériellement pas, et vivre dans une communauté organisée et d'une taille suffisante pour le permettre constitue déjà une adhésion à un proto-État.

Tu dis être à l'étranger, sans impôts et en pleine nature, mais tu oublies qu'en réalité tu bénéficies de nombreux avantages qui ont été produits par des États (ne serait-ce que pour disposer de l'électricité et de la connexion à Internet qui te permettent de poster ces commentaires sur LLB).

Or, ici la question n'est pas de savoir si tu aurais pu bénéficier de cette situation sans jamais avoir travaillé ni payé d'impôt (puisque, jusque dans certaines limites, vivre aux dépens des autres est toujours envisageable), mais si cela aurait été encore possible si tout le monde avait fait comme toi. (Et je ne parle pas seulement de ce qui se passerait si un nombre conséquent de mécontents de notre civilisation débarquait dans ton petit coin de paradis.)


Concernant l'individualisme et l'égocentrisme, ils dégradent assurément la vie en société. Mais au fond on pourrait n'en avoir que faire tant que l'État continue d'organiser la solidarité, ce qui est d'ailleurs normalement sont rôle (tant qu'on n'a pas affaire à un régime tyrannique au service exclusif d'une minorité).

Si une certaine fable de La Fontaine se termine par « Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor », il conviendrait de ne pas oublier qu'elle débute par « Un Loup n'avait que les os et la peau ».

Tant qu'on peut en tirer des bénéfices notables, il reste préférable de supporter les défauts d'un État et de contribuer à son fonctionnement, que d'endurer les risques et les affres (e.g. peine à répondre à ses besoins essentiels, santé et sécurité notamment) d'une vie qui l'en isolerait totalement.

Par conséquent, sauf à tomber dans des situations extrêmes, l'acceptation de l'État est bien moins une question de lâcheté que de pragmatisme.


(NB : tous les Français n'ont pas craché sur les Gilets Jaunes, loin de là. Quant à la vaccination généralisés contre le Covid, on a rapidement eu de bonnes raisons de douter de sa pertinence quand elle est finalement survenue -- produits non testés, rapport bénéfices/risques surévalué, manque d'efficacité et effets secondaires avérés mais ignorés...).
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Amoumou En réponse à _pepe_ Vermisseau

En effet échanger sa liberté contre de la mal bouffe fournie par les parasites, qui rend malade, c'est pragmatique. Tout en travaillant de janvier a septembre pour financer des services non rendus.
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_pepe_ En réponse à Amoumou

La malbouffe n'est pas une obligation, et il suffit de se donner un peu de peine pour ne pas tomber dedans.

Quant aux services de l'État qu'on paye et qui ne sont pas rendus, c'est un réel problème, mais ils n'occultent pas les bénéfices des autres, nombreux et essentiels, qui le sont encore. (Du reste, je pense qu'on aurait plutôt à se plaindre des services de l'État qu'on paye et qui ne servent à rien.) Les services effectivement reçus coûtent globalement plus cher qu'ils le devraient, mais l'important est qu'on peut encore en profiter. C'est toujours beaucoup mieux que rien du tout.

L'insoumission aux États, par contre, conduit bien plus sûrement à de réels problèmes d'accès aux ressources essentiels, de liberté et de sécurité physique (ne serait-ce que parce que le territoire sur lequel on vit a toutes les chances d'être revendiqué par un État qui y exerce son pouvoir, ou par des mafias qui se chargent de le remplacer).
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