Les plantes sont verte a cause de leur teneur en chlorophylle, et si on les voit verte, c'est justement parce que c'est une couleur qui n'est pas absorbé par leur pigment. En physique, ce qu'on voit, c'est la couleur qui nous parvient, donc, qui n'est pas absorbé.
Les T-shirts sont de différentes couleur, mais ce n'est pas vraiment leur teinte qui détermine leur absorption de chaleur. D'ailleurs, ce qu'on voit sur le cliché du bas, c'est plutôt le rayonnement infra-rouge lointain, qui provient pour une part l'émission thermique propre des objets (liée à leur température), mais également pour une autre part de la réflexion directe de la lumière solaire incidente.
D'un côté, la couleur perçue dépend des caractéristiques de l'éclairage et de la façon dont l'objet le réfléchit, aux différentes longueurs d'onde du spectre *visible*. Non seulement la perception colorée ne rend pas pleinement compte du spectre lumineux visible (e.g. on ne distingue pas un jaune pur et d'un mélange de rouge et de vert) mais l'œil est insensible aux infra-rouges et aux ultra-violets, qui constituent pourtant une part importante de la lumière solaire reçue dans le cas présent.
De l'autre côté, les différents tissus des T-shirts peuvent réfléchir plus ou moins les infra-rouges lointains, absorber plus ou moins les différentes longueurs d'onde visibles et invisibles, et émettre plus ou moins efficacement le rayonnement thermique. Ainsi, les résultats peuvent énormément varier selon le type de maille du tissus et les caractéristiques optiques du matériau qui le constitue.
Si, d'une manière générale, les tissus clairs ont beaucoup moins tendance à « absorber la chaleur » que les tissus sombres, cette règle ne se vérifie pas quand on compare des cas extrêmes. Cela explique qu'on puisse être surpris par certains résultats de ce fichier.
Pour anecdote, l'échelle de couleur pour représenter les gradients de température "humainement" reconnue est du bleu (pour le froid) jusqu'au rouge (chaud), en passant par le vert.
En physique, et en réalité tout court d'ailleurs, les étoiles ayant une couleur lumineuse prédominante de rouge sont des étoiles qualifiées de "froides", tandis que celles virant au bleu, sont dites chaudes. La lumière bleue est un indice d'une activité intense et générant énormément de chaleur.
C'est d'ailleurs "drôle" car en science on a plus ou moins lié les deux, le ressenti humain et la réalité physique, sous l'unité du "degré Kelvin" : en effet, on a pour base totalement conventionnelle que le blanc dit "neutre" (où toutes les couleurs sont émises en intensité égale) est émis en lumière sur une température de couleur de 6500K (Kelvin, donc), qui correspond plus ou moins à la température du Soleil à sa surface ; en effet, on s'est basé sur la luminosité du Soleil, qui soit dit en passant a un spectre de couleurs émises franchement pas mal homogène sur toute la gamme de couleur (quel hasard formidable encore une fois). Tout ce qui est en dessous est désigné en "couleur chaude", alors que de l'échelle de degré Kelvin, une température inférieure c'est que c'est plus froid, et c'est le cas, et plus haut, ce sont des températures dites chaudes, et c'est le cas bien évidemment.
Pourquoi me diriez-vous ? Sans doute que sur Terre, les températures réellement froides se manifestent sur des conditions très particulières : en milieu marin, avec les fameux reflets bleus de la mer ; dans les pôles aussi bien nord que sud, où les reflets de la glace (l'eau gelée), virent bien plus au bleu qu'autre chose.
Tandis que les températures chaudes se manifestent sur Terre en équateur, où les paysages sont souvent ocres liés au fameux sable des déserts, ou carrément rouges, avec les latérites (roches riches en fer et altérées en milieu tropical). L'homme a sans doute, consciemment ou inconsciemment conservé cette idée de "rouge = chaud", et "bleu = froid". On a certainement voulu conservé cette notion "instinctive" quand on parle de température de couleur lumineuse. D'où cette vraie-fausse contradiction.
C'était la minute science de Kukulele. Maintenant excusez-moi, je vais à la pêche aux "saints"...
scilabus avait fait une video sur ça : https://youtu.be/BYgHbAzVDAU
par contre, on ne parle plus de "degrés Kelvin" mais juste "Kelvin" depuis les années 90 de mémoire.
timotheo Vermisseau
Oblivionis En réponse à timotheo Taret
Les plantes sont verte a cause de leur teneur en chlorophylle, et si on les voit verte, c'est justement parce que c'est une couleur qui n'est pas absorbé par leur pigment. En physique, ce qu'on voit, c'est la couleur qui nous parvient, donc, qui n'est pas absorbé.
misterbeam En réponse à Oblivionis Vermisseau
Lanceleau Vermisseau
Moossman LoMBriK addict !
PEM1977 En réponse à Moossman Vermisseau
kast_or Vermisseau
Jomil En réponse à kast_or Vermisseau
Nous ne voyons pas d'autre explication
_pepe_ En réponse à kast_or
hoodoo En réponse à _pepe_ Vermisseau
hoodoo En réponse à kast_or Vermisseau
KukuLele En réponse à kast_or Vermisseau
_pepe_
D'un côté, la couleur perçue dépend des caractéristiques de l'éclairage et de la façon dont l'objet le réfléchit, aux différentes longueurs d'onde du spectre *visible*. Non seulement la perception colorée ne rend pas pleinement compte du spectre lumineux visible (e.g. on ne distingue pas un jaune pur et d'un mélange de rouge et de vert) mais l'œil est insensible aux infra-rouges et aux ultra-violets, qui constituent pourtant une part importante de la lumière solaire reçue dans le cas présent.
De l'autre côté, les différents tissus des T-shirts peuvent réfléchir plus ou moins les infra-rouges lointains, absorber plus ou moins les différentes longueurs d'onde visibles et invisibles, et émettre plus ou moins efficacement le rayonnement thermique. Ainsi, les résultats peuvent énormément varier selon le type de maille du tissus et les caractéristiques optiques du matériau qui le constitue.
Si, d'une manière générale, les tissus clairs ont beaucoup moins tendance à « absorber la chaleur » que les tissus sombres, cette règle ne se vérifie pas quand on compare des cas extrêmes. Cela explique qu'on puisse être surpris par certains résultats de ce fichier.
KukuLele Vermisseau
En physique, et en réalité tout court d'ailleurs, les étoiles ayant une couleur lumineuse prédominante de rouge sont des étoiles qualifiées de "froides", tandis que celles virant au bleu, sont dites chaudes. La lumière bleue est un indice d'une activité intense et générant énormément de chaleur.
C'est d'ailleurs "drôle" car en science on a plus ou moins lié les deux, le ressenti humain et la réalité physique, sous l'unité du "degré Kelvin" : en effet, on a pour base totalement conventionnelle que le blanc dit "neutre" (où toutes les couleurs sont émises en intensité égale) est émis en lumière sur une température de couleur de 6500K (Kelvin, donc), qui correspond plus ou moins à la température du Soleil à sa surface ; en effet, on s'est basé sur la luminosité du Soleil, qui soit dit en passant a un spectre de couleurs émises franchement pas mal homogène sur toute la gamme de couleur (quel hasard formidable encore une fois). Tout ce qui est en dessous est désigné en "couleur chaude", alors que de l'échelle de degré Kelvin, une température inférieure c'est que c'est plus froid, et c'est le cas, et plus haut, ce sont des températures dites chaudes, et c'est le cas bien évidemment.
Pourquoi me diriez-vous ? Sans doute que sur Terre, les températures réellement froides se manifestent sur des conditions très particulières : en milieu marin, avec les fameux reflets bleus de la mer ; dans les pôles aussi bien nord que sud, où les reflets de la glace (l'eau gelée), virent bien plus au bleu qu'autre chose.
Tandis que les températures chaudes se manifestent sur Terre en équateur, où les paysages sont souvent ocres liés au fameux sable des déserts, ou carrément rouges, avec les latérites (roches riches en fer et altérées en milieu tropical). L'homme a sans doute, consciemment ou inconsciemment conservé cette idée de "rouge = chaud", et "bleu = froid". On a certainement voulu conservé cette notion "instinctive" quand on parle de température de couleur lumineuse. D'où cette vraie-fausse contradiction.
C'était la minute science de Kukulele. Maintenant excusez-moi, je vais à la pêche aux "saints"...
belnea En réponse à KukuLele Vermisseau
par contre, on ne parle plus de "degrés Kelvin" mais juste "Kelvin" depuis les années 90 de mémoire.