C'est à vous de décider si ce fichier doit être mis en avant.
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Une IA qui génère des musiques/chansons (paroles y compris) et même des jaquettes, juste à partir d'un simple prompte (on peut lui demander de générer dans un style donné, avec ou sans paroles, dans une langue donnée, avec un thème donné ... etc)
C'est assez bluffant je trouve, ça génère des trucs assez sympa en fait.
Vous pouvez le tester gratuitement (limité à 20 chansons je crois ensuite c'est payant)
On peut aussi écouter toutes les musiques que d'autres utilisateurs ont générées
Genre lui a crée plein de musiques dans des styles très variés :
https://suno.com/@vijayghost
Après, on trouve vite les limites.
J'ai demandé de la trance avec instruments africains et didgeridoo, j'ai eu de la trance pourrie, et pas un son d'instruments
C’est marrant mais la voix est bof , et y’a pas assez de place dans le prompt pour lui donner des instructions, comme par exemple si je lui demande une chanson mélancolique elle ne dois dire le mot mélancolie ect il faut suggérer subtilement mais pas dire directement ce qu’on ressent car ça rend mon cœur de metteur en scène fou de rage .
Certes, c'est loin d'être parfait mais imagine ce que ça va donner dans 4 ou 5 ans en sachant la vitesse avec laquelle évoluent les modèles d'IA génératives. Le résultat actuel était juste inimaginable il y a 2 ans.
Genre, générer une mélodie en Flamenco qui n'existe même pas : https://suno.co...c1-8d5120d7d316
C'est par parce que 3 notes qui se suivent sont similaires que c'est la même mélodie, je reconnais bien vaguement un début de ressemblance sur quelque notes mais ensuite c'est très différent.
En effet, mais les grandes firmes américaines ont déjà démontré que cela n'était pas vraiment un problème en pillant à tour de bras des contenus censément protégés par le droit d'auteur.
En fait, c'était déjà parfaitement imaginable il y a deux ans.
Cela fait plusieurs décennies qu'on développe les IA, et en particulier les IA génératives. Par exemple, les réseaux neuronaux qu'on nomme aujourd'hui CNN étaient déjà utilisés dans des applications militaires au début des années 90, et ma littérature technique concernant les points essentiels des modèles larges de langage (LLM) date pour une grande part des années 80. La composition automatique de musiques et de chansons n'est pas non plus une nouveauté (par exemple j'ai testé, il y a longtemps, un compositeur de musique classique qui fonctionnait avec un moteur d'inférence).
Ces développements continuent bien évidemment aujourd'hui, et certainement à plus grande échelle qu'auparavant du fait de la mode technologique et de ses retombées commerciales et financières.
À l'heure actuelle, on développe surtout des applications commercialisables (y compris dans des domaines où l'on avait jusque maintenant refusé de les sortir des labos de R&D pour des questions éthiques), l'industrialisation des plateformes matérielles capables de les faire tourner, et l'exploitation des données issues du pillage à grande échelle des contenus Internet (incluant ceux qui y ont été mis ou extraits en violant les droits de leurs auteurs ou éditeurs). (Force est de constater que lorsqu'il s'agit de faire du fric ou d'éviter d'employer des professionnels pour arriver à ses fins, on sait y mettre les moyens !)
Cependant, rien de garantit que tout ce qu'on souhaite aujourd'hui pourra être fait dans quatre ou cinq ans.
Même si les évolutions dans le domaine sont très rapides, elles ne pourront pas rendre réalisable un produit qui, à la base, ne l'est pas par principe avec le type de technologie mis en œuvre.
En effet, de nombreux espoirs placés dans les IA génératives proviennent manifestement de croyances dans des postulats pour une grande part erronés (comme le fait qu'une intelligence puisse être intégralement reproduite en se limitant à reproduire ce qu'elle produit, ou que n'importe quel problème puisse, en pratique, être correctement résolu sur la base d'un jeu d'exemples).
De plus, ce n'est pas parce qu'on cherche, même intensément, qu'on trouve forcément, surtout dans des délais impartis aussi courts (certains moyens qui nous paraissent aujourd'hui évidents ont parfois mis des siècles à voir le jour).
Par ailleurs il est à craindre que les IA changent beaucoup plus les utilisateurs, leurs exigences et leur capacité de jugement que les IA n'évolueront elles-mêmes.
Le phénomène a déjà été constaté lors des précédentes étapes de la « numérisation » de notre société. Alors que l'automatisation et la globalisation augmentent apparemment le champ de vision et le champ d'action de ceux qui en bénéficient, dans le même temps elles en rendent certaines parties plus floues, invisibles ou inaccessibles, les font tomber dans l'oubli ou en refaçonnent les concepts sous-jacents. Hors des limites des progrès mis en avant, on assiste le plus souvent à une régression insensible mais bien réelle.
Ainsi, dans quatre ou cinq ans, ces IA génératives pourraient bien nous donner satisfaction en nous donnant des réponses qui ne nous auraient pas convenu aujourd'hui.
Et ta question illustre assez bien la dernière partie de mon commentaire. La généralisation de l'utilisation des IA génératives a commencé à altérer les perceptions et les esprits.
Alors qu'on devrait normalement s'intéresser au fond du propos, on commence par soupçonner que les textes un peu élaborés qui dépassent deux lignes ont été générés automatiquement (comme s'il n'y avait plus aujourd'hui que les machines qui soient capables de les rédiger), ce qui mène à les déconsidérer a priori et à ne plus autant prêter attention aux messages qu'ils font passer.
Sauf qu'on oublie que sur la forme, c'est l'IA qui copie les textes originaux et pas l'inverse, et que sur le fond, les IA ne sont pas capables de réflexions originales et ne font qu'aligner des suites probables de mots que des gens ont déjà écrites.
On est en train de fabriquer un monde d'abrutis dominé par les machines.
La tendance sera très certainement de continuer de remplacer (même imparfaitement) les gens par des machines pilotées par IA dans la moindre de leurs activités humaines, intellectuelles (ordinateurs) ou physiques (robots), y compris (voire prioritairement) celles qui sont censées leur procurer les moyens financiers nécessaires pour continuer de disposer de ces machines.
Or, dans leur quasi-totalité, ces gens ont déjà été mis dans l'incapacité de produire (et pas seulement « programmer ») ces machines par et pour eux-mêmes, de sorte qu'en plus d'être progressivement crétinisés, en quelque sorte (voir mon autre commentaire), leur vie sera plus que jamais subordonnée aux quelques puissances étrangères qui leur fournissent ces machines.
À la crétinisation de masse pourrait bien succéder l'éradication naturelle de cette masse rendue obsolète, inutile et même embarrassante pour ceux qui la contrôlent.
Zanza14 Jeune asticot
https://suno.co...d0-8d83e8d5e5d2
C'est marrant.
Après, on trouve vite les limites.
J'ai demandé de la trance avec instruments africains et didgeridoo, j'ai eu de la trance pourrie, et pas un son d'instruments
BarneyGumbles En réponse à Zanza14 Lombric Shaolin
Flaneur Ver TikToké
https://suno.co...ee-569f84678abf
https://suno.co...f4-a7ad56f121b5
https://suno.co...97-43b9f079326a
https://suno.co...0a-533317e1cf02
BarneyGumbles En réponse à Flaneur Lombric Shaolin
Genre, générer une mélodie en Flamenco qui n'existe même pas :
https://suno.co...c1-8d5120d7d316
Flaneur En réponse à BarneyGumbles Ver TikToké
https://youtu.b...lrcTyjvpyeksP_U
BarneyGumbles En réponse à Flaneur Lombric Shaolin
Flaneur En réponse à BarneyGumbles Ver TikToké
_pepe_ En réponse à Flaneur
_pepe_ En réponse à BarneyGumbles
Cela fait plusieurs décennies qu'on développe les IA, et en particulier les IA génératives. Par exemple, les réseaux neuronaux qu'on nomme aujourd'hui CNN étaient déjà utilisés dans des applications militaires au début des années 90, et ma littérature technique concernant les points essentiels des modèles larges de langage (LLM) date pour une grande part des années 80. La composition automatique de musiques et de chansons n'est pas non plus une nouveauté (par exemple j'ai testé, il y a longtemps, un compositeur de musique classique qui fonctionnait avec un moteur d'inférence).
Ces développements continuent bien évidemment aujourd'hui, et certainement à plus grande échelle qu'auparavant du fait de la mode technologique et de ses retombées commerciales et financières.
À l'heure actuelle, on développe surtout des applications commercialisables (y compris dans des domaines où l'on avait jusque maintenant refusé de les sortir des labos de R&D pour des questions éthiques), l'industrialisation des plateformes matérielles capables de les faire tourner, et l'exploitation des données issues du pillage à grande échelle des contenus Internet (incluant ceux qui y ont été mis ou extraits en violant les droits de leurs auteurs ou éditeurs). (Force est de constater que lorsqu'il s'agit de faire du fric ou d'éviter d'employer des professionnels pour arriver à ses fins, on sait y mettre les moyens !)
Cependant, rien de garantit que tout ce qu'on souhaite aujourd'hui pourra être fait dans quatre ou cinq ans.
Même si les évolutions dans le domaine sont très rapides, elles ne pourront pas rendre réalisable un produit qui, à la base, ne l'est pas par principe avec le type de technologie mis en œuvre.
En effet, de nombreux espoirs placés dans les IA génératives proviennent manifestement de croyances dans des postulats pour une grande part erronés (comme le fait qu'une intelligence puisse être intégralement reproduite en se limitant à reproduire ce qu'elle produit, ou que n'importe quel problème puisse, en pratique, être correctement résolu sur la base d'un jeu d'exemples).
De plus, ce n'est pas parce qu'on cherche, même intensément, qu'on trouve forcément, surtout dans des délais impartis aussi courts (certains moyens qui nous paraissent aujourd'hui évidents ont parfois mis des siècles à voir le jour).
Par ailleurs il est à craindre que les IA changent beaucoup plus les utilisateurs, leurs exigences et leur capacité de jugement que les IA n'évolueront elles-mêmes.
Le phénomène a déjà été constaté lors des précédentes étapes de la « numérisation » de notre société. Alors que l'automatisation et la globalisation augmentent apparemment le champ de vision et le champ d'action de ceux qui en bénéficient, dans le même temps elles en rendent certaines parties plus floues, invisibles ou inaccessibles, les font tomber dans l'oubli ou en refaçonnent les concepts sous-jacents. Hors des limites des progrès mis en avant, on assiste le plus souvent à une régression insensible mais bien réelle.
Ainsi, dans quatre ou cinq ans, ces IA génératives pourraient bien nous donner satisfaction en nous donnant des réponses qui ne nous auraient pas convenu aujourd'hui.
Snark En réponse à _pepe_ LoMBriK addict !
_pepe_ En réponse à Snark
Et ta question illustre assez bien la dernière partie de mon commentaire. La généralisation de l'utilisation des IA génératives a commencé à altérer les perceptions et les esprits.
Alors qu'on devrait normalement s'intéresser au fond du propos, on commence par soupçonner que les textes un peu élaborés qui dépassent deux lignes ont été générés automatiquement (comme s'il n'y avait plus aujourd'hui que les machines qui soient capables de les rédiger), ce qui mène à les déconsidérer a priori et à ne plus autant prêter attention aux messages qu'ils font passer.
Sauf qu'on oublie que sur la forme, c'est l'IA qui copie les textes originaux et pas l'inverse, et que sur le fond, les IA ne sont pas capables de réflexions originales et ne font qu'aligner des suites probables de mots que des gens ont déjà écrites.
On est en train de fabriquer un monde d'abrutis dominé par les machines.
swefpifh En réponse à Flaneur Vermisseau
https://suno.co...1a-64aedae6de93
BarneyGumbles Lombric Shaolin
Orme Dresseuse de lombriks
Moossman LoMBriK addict !
nevaram Jeune asticot
https://youtu.b...c0vXi&t=535
Snark LoMBriK addict !
Tandy Vermisseau
https://suno.co...da-701b1d893570
_pepe_
La tendance sera très certainement de continuer de remplacer (même imparfaitement) les gens par des machines pilotées par IA dans la moindre de leurs activités humaines, intellectuelles (ordinateurs) ou physiques (robots), y compris (voire prioritairement) celles qui sont censées leur procurer les moyens financiers nécessaires pour continuer de disposer de ces machines.
Or, dans leur quasi-totalité, ces gens ont déjà été mis dans l'incapacité de produire (et pas seulement « programmer ») ces machines par et pour eux-mêmes, de sorte qu'en plus d'être progressivement crétinisés, en quelque sorte (voir mon autre commentaire), leur vie sera plus que jamais subordonnée aux quelques puissances étrangères qui leur fournissent ces machines.
À la crétinisation de masse pourrait bien succéder l'éradication naturelle de cette masse rendue obsolète, inutile et même embarrassante pour ceux qui la contrôlent.