La France championne d’Europe de l’attractivité des entreprises étrangères pour la cinquième années consécutives
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6 commentaires
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GruikMan Vermisseau
IPZ Vermisseau
je-sappelle-prout En réponse à IPZ Vermisseau
_pepe_
À la base, l'importance des investissements étrangers n'est pas forcément une bonne nouvelle lorsqu'on souhaite empêcher nos entreprises de passer sous contrôle étranger (souveraineté nationale oblige) et les bénéfices de notre travail de s'évader hors de nos frontières. Mais passons.
Ce classement dont la France occupe la première place n'est absolument pas représentatif des performances alléguées, puisqu'il ne repose pas sur le MONTANT des investissements, mais seulement sur le NOMBRE de projets. En effet, si l'objectif est d'attirer un maximum d'investissements, alors il est aisé de comprendre que 500 gros projets de 50 millions d'euros chacun valent mieux que 2000 plus petits projets de 5 million d'euros chacun, par exemple.
Cette supercherie a été dénoncée plusieurs fois depuis le début de l'année, mais apparemment cela ne semble pas dissuader les médias aux ordres de continuer de la diffuser.
Flaneur En réponse à _pepe_ Ver TikToké
_pepe_ En réponse à Flaneur
Si ces sommes avaient pu démontrer que la France était le pays le plus attractif en Europe, alors on les aurait fait figurer en bonne place dans tous les articles de presse et dossiers d'information du gouvernement.
Voici par exemple un indice (issu d'un article relayant cette com' officielle) qui donne le nombre d'emplois générés par lesdits investissements étrangers (cela présente un intérêt dans la mesure où la création d'emplois est l'un des principaux bénéfices qu'on en attend).
D'après ce tableau, on voit déjà que le Royaume-Uni et l'Espagne s'en sortent bien mieux que nous dans ce domaine, en dépit de projets nettement moins nombreux. Et c'est encore pire si l'on rapporte ces chiffres aux populations correspondantes : le Portugal, la Serbie, l'Irlande, la Hongrie, l'Espagne, le Royaume-Uni et la Finlande passent alors devant la France (pour ne parler que des pays dont les données sont visibles dans ce tableau).
On pourrait multiplier les exemples, en prenant d'autres critères plus pertinents que le nombre de projets d'investissements étrangers.