Cédric Villani ?
Ce type est juste :
Médaille Fields en 2010, reçue lors de la cérémonie d'ouverture du congrès international des mathématiciens de 2010 à Hyderabad (Inde)
Prix Louis-Armand de l’Académie des sciences en 2001.
Prix Peccot-Vimont et cours Peccot du Collège de France en 2003
Prix Jacques-Herbrand en 2007.
Prix de la Société mathématique européenne en 2008
Prix Fermat en 2009
Prix Henri-Poincaré en 2009
Prix François-Mauriac 2013 de l'Académie française pour Théorème vivant
Prix Peano 2013 de l'association Subalpina Mathesis pour la traduction italienne de Théorème vivant.
Prix Joseph L. Doob 2014, pour son ouvrage Optimal Transport: Old and New.
Chevalier de l'ordre national du Mérite Chevalier de l'ordre national du Mérite (2009)
Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur (2011)
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant, c'est une étudiante en mathématiques et plutôt assez bonne en plus. Le soucis est que le gouvernement ne s'axe que sur les mathématiques, dont le premier des débouchés est la finance.
Par ailleurs, le manque de féminisation en sciences est réel, ce qui crée de très très gros déséquilibres par la suite dans l'ensemble des projets scientifiques, aussi bien en recherche qu'en ingénierie, mais également dans la gestion des structures scientifiques. C'est une vraie plaie.
Ce qui est marrant comme phénomène, c'est qu'on est tellement habitué à ce que le gouvernement macron fasse des conneries qu'on s'attends à ce que l'info "miss france nommé ambassadrice mathématique" soit corrélé à une symbolique et non un fait tel que "elle est étudiante en licence de math".
Pour le problème que tu soulève, plus qu'a espérer qu'une des prochaines miss soit dans un cursus plus adapté ^^
Nous sommes dans un monde hérité du patriarcat, le déséquilibre est en grande partie du côté des femmes. Emplois moins bien payés, plus dégradant ou subalterne (femme de ménage, secrétaire bonne pour faire le café et les photocopies, garder les enfants, femme de maison, etc). Là où les hommes sont plus dans la hiérarchie ou les sciences.
Pour exemple, je vous présente un homme et une femme et je vous dis qu'ils travaillent à l'hôpital. Vous allez toute suite penser, l'homme est médecin et la femme infirmière ou aide soignante.
C'est important que l'on corrige ce genre de phénomènes car nous avons besoin dans notre société d'avoir le plus de monde formé aux sciences afin d'être un pays plus concurrentiel. L'égalité entre les sexes est une force et non une contrainte. Cela apporte plus que cela ne retire.!
Ha le coup du patriarcat.
ça fait 70 ans qu'elles peuvent choisir les études qu'elles veulent.
C'est infantilisant de encore devoir les prendre par la main.
Si tu veux de "l'égalité" au sens idéologique du terme, il faudrait aussi pousser les garçons vers des métiers à majorité féminines, ça fera vase communiquant.
Pour les infirmières, c'est juste un fait statistique au même titre que tu ne vas pas tenter de rattraper un verre d'eau en mettant ta main au-dessus.
D'ailleurs, en enseignement de soin infirmier, certaines écoles sont obligées de refuser des dossiers de femmes pour permettre à des hommes moins performant d'entrer en formation ce qui n'est pas très égalitaire.
Mais l'autre solution pour attirer des hommes, c'est d'appliquer la loi du marché en augmentant le salaire des hommes qui veulent devenir infirmiers et augmenter celui des femmes qui veulent devenir doctoresses ce qui n'est pas mieux.
Les statistiques montrent des choses mais il faut les analyser ensuite. Pourquoi y a t'il plus de médecin homme que de femme et inversement pour les infirmiers ?
On pourrait penser que les femmes sont moins bonnes pour les études mais ça irait à l'encontre d'une autre statistiques que les filles ont de meilleurs notes jusqu'au lycée inclus.
Il y a un phénomène de société qui pousse les femmes vers des études plus courtes et en dehors des sciences (par les jouets, les remarques etc). Pour que les mœurs changent il faut des actions de ce genre.
Je n'ai jamais dit qu'elles étaient moins douées mais que le patriarcat à bon dos.
La proportion de femme augmente sans cesse depuis de nombreuses décennies ce qui ne serait pas possible dans une société patriarcale. Regarde ce qui s'est passé en Afghanistan, cela n'a pas mis longtemps pour qu'il y ai eu un retour en arrière et une placardisation des femmes.
Dans ton analyse, tu oublies complètement une chose : l'envie.
Tout les hommes ne choisissent pas les études pour devenir joueur de foot ou chanteur. C'est pareil pour les femmes.
Je n'ai pas dit que tu avais dit qu'elles étaient moins douée.
Par contre , je n'ai pas dit que notre société était patriarcale mais était issue du patriarcale, elle évolue.
L'envie n'est pas que issue de notre volonté propre, mais issue de toutes sortes d'influences, et actuellement dans notre société, bien qu'elle évolue vers une plus grande égalité homme/femme, nous encourageons généralement les femmes vers le social et les tâches ménagères et les hommes vers les sciences, le leadership et le travail physique (que je conçois pour ce dernier plus compliquer à atteindre). Cela peut être conscient ou inconscient de la part des parents, professeurs, etc..
Pour les métiers où la force physique est requise, les femmes ont un handicap et peuvent s'auto-exclure mais si tu regardes les postes d'infirmière et d'aide à la personne, il faut de la force physique pour manipuler les patients/résidents à longueur de journée.
Le poids de l'environnement social est loin de tout expliquer. Si c'était le cas, comment expliquer que plusieurs enfants de même sexe dans le même environnement peuvent prendre des chemins totalement différent ?
Les deux graphiques que tu donnes en lien montrent exactement l'inverse de ce que tu avances:
- Dans le graphique 1, sur Polytechnique (donc microcosme peu représentatif des études supérieures au final), on voit qu'il y a une augmentation générale du nombre d'étudiantes mais, à proportion actuelle, d'une femme pour cinq étudiant - ce qui veut donc dire que les femmes sont toujours sous-représentées dans cette école. Et bien que Polytechnique soit un microcosme, c'est à peu près la même tendance que celles observées dans les autres écoles ingénieures et les universités - une petite différence où cette tendance est moins accentuée sur les écoles universitaires type ENS ou Centrale.
- Dans le graphique 2, le pourcentage de filles augment au court du temps mais reste systématiquement en dessous en mathématiques et en physiques, et il s'atténue en SVT car beaucoup se destinent aux sciences du vivant ensuite (cursus universitaire de biologie, écoles paramédicales ou médecine). Par ailleurs, on voit très bien l'impact de la réforme du lycée sur l'accès aux sciences pour les jeunes femmes...
Mais la proportion de femme progresse ce qui ne serait pas le cas dans une société patriarcale.
Pour les spécialités, oui, ça reste en dessous mais si tu attends à avoir des proportions strictement identique, tu peux attendre longtemps car tout le monde n'a pas les mêmes envies professionnels.
Tu peux faire découvrir des secteurs, montrer des modèles de réussite féminine, essayer de donner confiance par l'expérience, utiliser les VAE ... mais si l'envie n'est pas là, tu ne pourra rien faire.
Pour 2020 et suivant, il faudait aussi regarder quel a été l'impact de la covid 19 car cela a quand même pas mal bouleversé la vision de nombreux métiers et parcours professionnel.
"Mais la proportion de femme progresse ce qui ne serait pas le cas dans une société patriarcale."
En fait, la terminologie utilisant "patriarcat" n'est pas exacte dans ce contexte ci : "société patriarcale" veut dire que l'autorité (dans le sens de pouvoir) est donnée aux mâles, et ce n'est certainement pas le niveau d'étude qui donne cette autorité dans la plupart des sociétés, y compris en France. Il y a même des sociétés complètement patriarcales par définition constitutionnelle, comme les Emirats par exemple, où beaucoup de femmes ont des niveaux d'étude très importants (bac +5 et plus) et constituent la proportion de la population la plus éduquée, mais elles n'ont aucun pouvoir. D'ailleurs, en France, peu de dirigeants ont un niveau élevé d'études, à l'exception des hauts fonctionnaires mais ce sont plutôt des exécutants.
Par contre, en France comme dans beaucoup de pays occidentaux, il y a bel et bien une inégalité d'accès aux métiers scientifiques pour les femmes, et c'est très bien mesuré depuis des années. En revanche, la différence entre la France et ces autres pays, c'est que le système éducatif dans les autres pays est tiré vers le haut là où en France, la politique est de tirer à boulet rouge sur les profs, d'arrêter d'investir dans la jeunesse, de fermer des classes et j'en passe, et ce depuis la maternelle. Il n'y a qu'à voir la dégringolade du primaire en France depuis des années, alors que c'était le meilleur système d'Europe. Par ailleurs, ces autres pays mettent en place des aménagements au sein des métiers (p.ex. congés menstruels, congés maternels sans remise en question de la carrière, valorisation des congés paternels diminution du temps de travail, etc...) là où en France, on en est encore au débat de savoir comment on doit appeler une femme qui aurait l’outrecuidance d'être ministre, présidente ou maire...
A long terme, l'autorité et l'instruction sont liés. Si un écart de niveau d'instruction trop important en défaveur du groupe dirigeant apparaît, celui ci peut perdre toute légitimité et peut donc être évincé.
Nos dirigeants se maintiennent en place qu'avec la cooptation et en jouant sur les notions de hiérarchie/loyauté mais ça ne peut pas durer éternellement d'où la contestation grandissante de leurs décisions.
Regarde comment sont torpillées les tentatives d'organisation horizontale (donc suppression de la subordination) pour ensuite te virer pour insubordination car tu es trop autonome.
C'est aussi une explication à cette baisse du niveau du systèmes scolaire, l'envie de ne pas être remplacé.
Pour les émirats arabes, j'ai l'impression qu'une partie des dirigeants sont conscient qu'ils doivent diversifier leurs économies car le pétrole ne sera pas éternel et qu'ils auront donc besoin de main-d’œuvre et de cerveaux éduqué pour ça mais qu'il y a la peur du conservatismes qui freine le mouvement.
Mais sur le choix des études, une partie est lié à aux envies de la personne plus qu'aux débouchées. J'ai vu des garçons et des filles aller vers des métiers et y réussir alors que tout le monde les décourageait d'y aller.
J'ai vu des jeunes filles avoir des mères bricoleuses, scientifique, technicienne ... et qui ne voulaient pas aller vers ces secteurs.
Quant au débat sur la féminisation des noms de fonction, pour moi, c'est une manière de rabaisser les femmes. Un fraiseur, une Fraiseuse ? Un dépanneur, Une dépanneuse ? Un pelleteur, Une pelleteuse ?
Je pense qu’il faut pas être naïf je n ai aucune confiance à ce que le gouvernement peut faire car quoiqu’ils fassent ,ils le font pour leur propre intérêt
Ca intrigue quand miss France est un concours de beauté avec des critères délirants (femme mince jeune oui, mais > à 1m70 moarf). On aimerait juste que ça tombe sur une meuf + "réaliste" physiquement. Doit avoir des tas de meufs douées en maths et sympas à balancer à la télé ou sur twitch. Pas forcément télégéniques : droles, geeks, avec des qualités didactiques...
Je trouve plutôt le choix pertinent, les jeunes filles à qui l'on fait comprendre soit belle et tait toi et qui on du coup comme modèle mannequin et miss France (pas pour rien que l'on trouve que une miss France ambassadrisse des math dénote) permet justement de toucher cette tranche de population plutôt que prendre une scientifique qui toucherai les familles les plus élitiste et ouvert à la cause.
Je ne dis pas le contraire mais je ne pense pas qu'une femme peu connue fédèrera autant, surtout dans la génération actuelle plus attachée à l'image que les générations antérieures... Ceci étant, je ne pense non plus que c'est en mettant une miss à parler aux jeunes que les sciences seront choisies par les jeunes. La casse du système éducatif est la principale raison et les connards de la macronie ont tout simplement accélérer le processus. Et on est très nombreux à constater à l'université qu'on a déjà perdu 15 ans et qu'on va avoir un trou encore plus énorme dans les prochaines années...
Par contre, ce qui me choque est que certain.e.s sous-entendent que, parce que c'est une miss, elle est forcément conne ou incompétente. A commencer par la publication d'un tel fichier. Ca oscille entre la misogynie la plus crasse et l'absence de discernement vis à vis des études, la corollaire étant que ce n'est pas parce qu'on a fait des études qu'on est forcément plus intelligent.
pourquoi une miss France étudiante en math?
il n'y a pas en France une mathématicienne de profession?
ce qui me gonfle le plus, c'est que c'est de la peopolisation.
Quand on a le classement des personnalités préférées des français, c'est du chanteur, ou du footballeur.
Pas un scientifique, pas un philosophe (non pas toi BHL, et non pas toi non plus Enthoven), etc...
Tu réponds à ta propre question... Si tu veux élever la population, il faut faire tes actions là où elle regarde.
C'est ensuite que tu pourras les sensibiliser aux scientifiques, philosophe, etc.
En faisant miss math, tu touches plus de monde, plus d'adolescentes qui se diront, finalement les math pourquoi pas, et quand tu les retrouve en université et fac de sciences (là où elles sont actuellement sous représentées), tu peux leur donner de nouveaux modèles de scientifiques, etc.
Cette réponse était dans la question, mais elle désigne le problème plutôt que sa solution.
Le problème, c'est que l'objectif manifeste d'abrutissement des masses populaires (bien que le peuple ne soit pas le seul à en être la victime) a abouti à détourner toute l'attention de ces dernières vers des sujets futiles.
Dans ce contexte, mettre en avant une Miss France étudiante en maths est mieux que rien, certes. Mais cela apparaît surtout comme une tentative d'atténuer certaines conséquences du problème de fond tout en veillant à ne surtout pas le régler.
Par ailleurs, l'arrivée dans l'enseignement supérieur me semble beaucoup trop tardive pour proposer des modèles destinées à éveiller des vocations scientifiques. De mon temps, on s'y prenait dès l'école primaire !
Il paraît absurde d'attendre d'avoir 18 ans pour être incité à faire des choix qu'on réalise avant ses 15 ans. Et même lorsque ces choix se sont avérés judicieux, il paraît tout aussi absurde de devoir entrer en fac pour se rendre compte qu'une prépa scientifique aurait été nécessaire à l'objectif visé.
Après, on se heurte plus généralement à l'organisation de l'enseignement et du travail vue au travers du prisme néolibéral de l'OCDE, dans laquelle les métiers sont réduits à une somme de compétences et de savoir faire, et n'apparaissent finalement plus que sous la forme d'intitulés de postes.
Pour résumer assez grossièrement cette vision, les populations ne doivent pas être éduquées ni employées pour comprendre le fond des choses, réfléchir et créer, mais pour produire et obéir.
Un exemple de cette tendance est la disparition de la fonction d'ingénieur telle qu'on la concevait encore en France il y a quarante ans. J'ai notamment appris que, cette année à la Sorbonne, en sciences économiques et politiques, on enseignait que notre pays ne formait plus d'ingénieurs, mais seulement des techniciens qui en recevaient le titre. Je crains que la fonction de « scientifique » ne connaisse le même sort.
À côté du déclin dans lequel cette vision nous entraîne, la question de la sous-représentation féminine (voire l'objectif de parité hommes-femmes) dans les filières scientifiques et techniques apparaît comme plutôt secondaire, voire peu pertinente.
Après les russes sont sympas,
Le déclin de l'occident... ( que tu as déjà abordé dans un post précédent ...)
Prochain commentaire de ta part :
"le grand remplacement"...
LoooOoOlllL...
Sinon ça va vous ?
Je demande parce que je te sens dépressif en ce moment...
Faudrait penser arrêter les congrès du RN, les sites internet " Mâle Alpha", et RT, ça te monte au cerveau...
Je crois que c'est plutôt une mauvaise façon de poser la question comme ça, en fait. Le problème est que le système éducatif est sans cesse brisé à tous les niveaux, avec un degré d'accélération avec Macron qui est franchement fulgurant. Du coup, ce n'est certainement pas en prenant une jeune femme qui fait des études en mathématiques que la tendance va s'inverser mais, en soit, cela peut aussi être une façon de faire penser les jeunes différemment. Ceci étant, si le système éducatif continue d'être attaqué, alors ça ne changera strictement rien.
En temps qu'universitaire, je constate que la réforme du lycée a fait énormément de mal. Il y a des éléments de réponses ici : https://smf.ema...rofilssciences1
Autrement dit, il y a de moins en moins d'étudiants en sciences, où déjà les femmes étaient sous-représentées.
Un bon moyen de comprendre le peu d'attractivité pour les sciences est de regarder les effectifs des doctorants. Ci-dessous un tableau paru en 2019 (source gouvernement) : mis à part les sciences humaines et les sciences du vivant (aussi appelées "sciences molles" parfois), les femmes sont toujours sous-représentées. Et le pire reste en mathématiques. Autrement dit, il reste difficile de trouver une jeune femme qui (1) est mathématicienne, (2) soit disponible pour aller jacqueter devant les étudiants et/ou les médias et (3) puisse parler aux jeunes - si tu prends une jeune femme random dans un labo de mathématiques, il est fort à parier qu'elle n'acceptera pas cette mission (c'est déjà dur de mobiliser sur ces questions pour parler aux étudiants en formation, alors je n'imagine pas le soucis pour aller parler à des collégiens et des lycéens).
Ce constat de sous-représentation est fait à tous les niveaux : licence, master, doctorat, écoles d'ingénieur, etc... Et tu le fais aussi une fois l'emploi arrivé. Par exemple, les statistiques donnent "dans les administrations, 62 % des personnels de soutien sont des femmes et 41 % des chercheurs. Ces proportions sont de 28 % et 22 % dans les entreprises." Les chiffres sont disponibles ici: https://publica...s_la_recherche/
feyfeyLombrique girafe cougar chienne poule y dort
1re exercice : « Si votre longueur capillaire est inversement proportionnel à votre taille de bonnet, combien de fois allez-vous vous faire emmerder par des gens, probablement vilains ? »
Même comme ça y'a de la disparité dans l'objectif du poste.
Tu auras UNE Nounou, mais UN Éducateur en Petite Enfance.
Là déjà tu sens qu'on attends des femmes d'être capable de donner une stabilité affective aux enfants, alors qu'on attends des hommes une figure d'autorité.
gloupi Lombric Shaolin
Et miss France elle est bonne du coup? En math je veux dire...
sandrine65100 En réponse à gloupi
Tuveuxvoirmabique En réponse à sandrine65100 Vermisseau
Petitprout En réponse à Tuveuxvoirmabique Vermisseau
valet, dame , roi ?
Tuveuxvoirmabique En réponse à Petitprout Vermisseau
lebaud07 En réponse à Tuveuxvoirmabique
gloupi En réponse à sandrine65100 Lombric Shaolin
MuletPower En réponse à gloupi Vermisseau
Ce type est juste :
Médaille Fields en 2010, reçue lors de la cérémonie d'ouverture du congrès international des mathématiciens de 2010 à Hyderabad (Inde)
Prix Louis-Armand de l’Académie des sciences en 2001.
Prix Peccot-Vimont et cours Peccot du Collège de France en 2003
Prix Jacques-Herbrand en 2007.
Prix de la Société mathématique européenne en 2008
Prix Fermat en 2009
Prix Henri-Poincaré en 2009
Prix François-Mauriac 2013 de l'Académie française pour Théorème vivant
Prix Peano 2013 de l'association Subalpina Mathesis pour la traduction italienne de Théorème vivant.
Prix Joseph L. Doob 2014, pour son ouvrage Optimal Transport: Old and New.
Chevalier de l'ordre national du Mérite Chevalier de l'ordre national du Mérite (2009)
Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur (2011)
Ced Lombrik
Par ailleurs, le manque de féminisation en sciences est réel, ce qui crée de très très gros déséquilibres par la suite dans l'ensemble des projets scientifiques, aussi bien en recherche qu'en ingénierie, mais également dans la gestion des structures scientifiques. C'est une vraie plaie.
gloupi En réponse à Ced Lombric Shaolin
Pour le problème que tu soulève, plus qu'a espérer qu'une des prochaines miss soit dans un cursus plus adapté ^^
Shoot En réponse à Ced Vermisseau
PanicPurple En réponse à Shoot Vermisseau
Pour exemple, je vous présente un homme et une femme et je vous dis qu'ils travaillent à l'hôpital. Vous allez toute suite penser, l'homme est médecin et la femme infirmière ou aide soignante.
C'est important que l'on corrige ce genre de phénomènes car nous avons besoin dans notre société d'avoir le plus de monde formé aux sciences afin d'être un pays plus concurrentiel. L'égalité entre les sexes est une force et non une contrainte. Cela apporte plus que cela ne retire.!
Shoot En réponse à PanicPurple Vermisseau
ça fait 70 ans qu'elles peuvent choisir les études qu'elles veulent.
C'est infantilisant de encore devoir les prendre par la main.
Si tu veux de "l'égalité" au sens idéologique du terme, il faudrait aussi pousser les garçons vers des métiers à majorité féminines, ça fera vase communiquant.
Bidon85 En réponse à PanicPurple Vermisseau
https://fr.m.wi...lytechnique.svg
https://femmes-...rcons-en-maths/
Pour les infirmières, c'est juste un fait statistique au même titre que tu ne vas pas tenter de rattraper un verre d'eau en mettant ta main au-dessus.
D'ailleurs, en enseignement de soin infirmier, certaines écoles sont obligées de refuser des dossiers de femmes pour permettre à des hommes moins performant d'entrer en formation ce qui n'est pas très égalitaire.
Mais l'autre solution pour attirer des hommes, c'est d'appliquer la loi du marché en augmentant le salaire des hommes qui veulent devenir infirmiers et augmenter celui des femmes qui veulent devenir doctoresses ce qui n'est pas mieux.
PanicPurple En réponse à Bidon85 Vermisseau
On pourrait penser que les femmes sont moins bonnes pour les études mais ça irait à l'encontre d'une autre statistiques que les filles ont de meilleurs notes jusqu'au lycée inclus.
Il y a un phénomène de société qui pousse les femmes vers des études plus courtes et en dehors des sciences (par les jouets, les remarques etc). Pour que les mœurs changent il faut des actions de ce genre.
Bidon85 En réponse à PanicPurple Vermisseau
La proportion de femme augmente sans cesse depuis de nombreuses décennies ce qui ne serait pas possible dans une société patriarcale. Regarde ce qui s'est passé en Afghanistan, cela n'a pas mis longtemps pour qu'il y ai eu un retour en arrière et une placardisation des femmes.
Dans ton analyse, tu oublies complètement une chose : l'envie.
Tout les hommes ne choisissent pas les études pour devenir joueur de foot ou chanteur. C'est pareil pour les femmes.
PanicPurple En réponse à Bidon85 Vermisseau
Par contre , je n'ai pas dit que notre société était patriarcale mais était issue du patriarcale, elle évolue.
L'envie n'est pas que issue de notre volonté propre, mais issue de toutes sortes d'influences, et actuellement dans notre société, bien qu'elle évolue vers une plus grande égalité homme/femme, nous encourageons généralement les femmes vers le social et les tâches ménagères et les hommes vers les sciences, le leadership et le travail physique (que je conçois pour ce dernier plus compliquer à atteindre). Cela peut être conscient ou inconscient de la part des parents, professeurs, etc..
Bidon85 En réponse à PanicPurple Vermisseau
Le poids de l'environnement social est loin de tout expliquer. Si c'était le cas, comment expliquer que plusieurs enfants de même sexe dans le même environnement peuvent prendre des chemins totalement différent ?
Ced En réponse à Bidon85 Lombrik
- Dans le graphique 1, sur Polytechnique (donc microcosme peu représentatif des études supérieures au final), on voit qu'il y a une augmentation générale du nombre d'étudiantes mais, à proportion actuelle, d'une femme pour cinq étudiant - ce qui veut donc dire que les femmes sont toujours sous-représentées dans cette école. Et bien que Polytechnique soit un microcosme, c'est à peu près la même tendance que celles observées dans les autres écoles ingénieures et les universités - une petite différence où cette tendance est moins accentuée sur les écoles universitaires type ENS ou Centrale.
- Dans le graphique 2, le pourcentage de filles augment au court du temps mais reste systématiquement en dessous en mathématiques et en physiques, et il s'atténue en SVT car beaucoup se destinent aux sciences du vivant ensuite (cursus universitaire de biologie, écoles paramédicales ou médecine). Par ailleurs, on voit très bien l'impact de la réforme du lycée sur l'accès aux sciences pour les jeunes femmes...
Bidon85 En réponse à Ced Vermisseau
Pour les spécialités, oui, ça reste en dessous mais si tu attends à avoir des proportions strictement identique, tu peux attendre longtemps car tout le monde n'a pas les mêmes envies professionnels.
Tu peux faire découvrir des secteurs, montrer des modèles de réussite féminine, essayer de donner confiance par l'expérience, utiliser les VAE ... mais si l'envie n'est pas là, tu ne pourra rien faire.
Pour 2020 et suivant, il faudait aussi regarder quel a été l'impact de la covid 19 car cela a quand même pas mal bouleversé la vision de nombreux métiers et parcours professionnel.
Ced En réponse à Bidon85 Lombrik
En fait, la terminologie utilisant "patriarcat" n'est pas exacte dans ce contexte ci : "société patriarcale" veut dire que l'autorité (dans le sens de pouvoir) est donnée aux mâles, et ce n'est certainement pas le niveau d'étude qui donne cette autorité dans la plupart des sociétés, y compris en France. Il y a même des sociétés complètement patriarcales par définition constitutionnelle, comme les Emirats par exemple, où beaucoup de femmes ont des niveaux d'étude très importants (bac +5 et plus) et constituent la proportion de la population la plus éduquée, mais elles n'ont aucun pouvoir. D'ailleurs, en France, peu de dirigeants ont un niveau élevé d'études, à l'exception des hauts fonctionnaires mais ce sont plutôt des exécutants.
Par contre, en France comme dans beaucoup de pays occidentaux, il y a bel et bien une inégalité d'accès aux métiers scientifiques pour les femmes, et c'est très bien mesuré depuis des années. En revanche, la différence entre la France et ces autres pays, c'est que le système éducatif dans les autres pays est tiré vers le haut là où en France, la politique est de tirer à boulet rouge sur les profs, d'arrêter d'investir dans la jeunesse, de fermer des classes et j'en passe, et ce depuis la maternelle. Il n'y a qu'à voir la dégringolade du primaire en France depuis des années, alors que c'était le meilleur système d'Europe. Par ailleurs, ces autres pays mettent en place des aménagements au sein des métiers (p.ex. congés menstruels, congés maternels sans remise en question de la carrière, valorisation des congés paternels diminution du temps de travail, etc...) là où en France, on en est encore au débat de savoir comment on doit appeler une femme qui aurait l’outrecuidance d'être ministre, présidente ou maire...
Bidon85 En réponse à Ced Vermisseau
Nos dirigeants se maintiennent en place qu'avec la cooptation et en jouant sur les notions de hiérarchie/loyauté mais ça ne peut pas durer éternellement d'où la contestation grandissante de leurs décisions.
Regarde comment sont torpillées les tentatives d'organisation horizontale (donc suppression de la subordination) pour ensuite te virer pour insubordination car tu es trop autonome.
C'est aussi une explication à cette baisse du niveau du systèmes scolaire, l'envie de ne pas être remplacé.
Pour les émirats arabes, j'ai l'impression qu'une partie des dirigeants sont conscient qu'ils doivent diversifier leurs économies car le pétrole ne sera pas éternel et qu'ils auront donc besoin de main-d’œuvre et de cerveaux éduqué pour ça mais qu'il y a la peur du conservatismes qui freine le mouvement.
Mais sur le choix des études, une partie est lié à aux envies de la personne plus qu'aux débouchées. J'ai vu des garçons et des filles aller vers des métiers et y réussir alors que tout le monde les décourageait d'y aller.
J'ai vu des jeunes filles avoir des mères bricoleuses, scientifique, technicienne ... et qui ne voulaient pas aller vers ces secteurs.
Quant au débat sur la féminisation des noms de fonction, pour moi, c'est une manière de rabaisser les femmes. Un fraiseur, une Fraiseuse ? Un dépanneur, Une dépanneuse ? Un pelleteur, Une pelleteuse ?
trilouli En réponse à Shoot Vermisseau
eowyn En réponse à Ced Lombriko-san
PanicPurple En réponse à eowyn Vermisseau
Ced En réponse à eowyn Lombrik
Par contre, ce qui me choque est que certain.e.s sous-entendent que, parce que c'est une miss, elle est forcément conne ou incompétente. A commencer par la publication d'un tel fichier. Ca oscille entre la misogynie la plus crasse et l'absence de discernement vis à vis des études, la corollaire étant que ce n'est pas parce qu'on a fait des études qu'on est forcément plus intelligent.
PEM1977 En réponse à Ced Vermisseau
il n'y a pas en France une mathématicienne de profession?
ce qui me gonfle le plus, c'est que c'est de la peopolisation.
Quand on a le classement des personnalités préférées des français, c'est du chanteur, ou du footballeur.
Pas un scientifique, pas un philosophe (non pas toi BHL, et non pas toi non plus Enthoven), etc...
PanicPurple En réponse à PEM1977 Vermisseau
C'est ensuite que tu pourras les sensibiliser aux scientifiques, philosophe, etc.
En faisant miss math, tu touches plus de monde, plus d'adolescentes qui se diront, finalement les math pourquoi pas, et quand tu les retrouve en université et fac de sciences (là où elles sont actuellement sous représentées), tu peux leur donner de nouveaux modèles de scientifiques, etc.
_pepe_ En réponse à PanicPurple
Le problème, c'est que l'objectif manifeste d'abrutissement des masses populaires (bien que le peuple ne soit pas le seul à en être la victime) a abouti à détourner toute l'attention de ces dernières vers des sujets futiles.
Dans ce contexte, mettre en avant une Miss France étudiante en maths est mieux que rien, certes. Mais cela apparaît surtout comme une tentative d'atténuer certaines conséquences du problème de fond tout en veillant à ne surtout pas le régler.
Par ailleurs, l'arrivée dans l'enseignement supérieur me semble beaucoup trop tardive pour proposer des modèles destinées à éveiller des vocations scientifiques. De mon temps, on s'y prenait dès l'école primaire !
Il paraît absurde d'attendre d'avoir 18 ans pour être incité à faire des choix qu'on réalise avant ses 15 ans. Et même lorsque ces choix se sont avérés judicieux, il paraît tout aussi absurde de devoir entrer en fac pour se rendre compte qu'une prépa scientifique aurait été nécessaire à l'objectif visé.
Après, on se heurte plus généralement à l'organisation de l'enseignement et du travail vue au travers du prisme néolibéral de l'OCDE, dans laquelle les métiers sont réduits à une somme de compétences et de savoir faire, et n'apparaissent finalement plus que sous la forme d'intitulés de postes.
Pour résumer assez grossièrement cette vision, les populations ne doivent pas être éduquées ni employées pour comprendre le fond des choses, réfléchir et créer, mais pour produire et obéir.
Un exemple de cette tendance est la disparition de la fonction d'ingénieur telle qu'on la concevait encore en France il y a quarante ans. J'ai notamment appris que, cette année à la Sorbonne, en sciences économiques et politiques, on enseignait que notre pays ne formait plus d'ingénieurs, mais seulement des techniciens qui en recevaient le titre. Je crains que la fonction de « scientifique » ne connaisse le même sort.
À côté du déclin dans lequel cette vision nous entraîne, la question de la sous-représentation féminine (voire l'objectif de parité hommes-femmes) dans les filières scientifiques et techniques apparaît comme plutôt secondaire, voire peu pertinente.
MuletPower En réponse à _pepe_ Vermisseau
Le déclin de l'occident... ( que tu as déjà abordé dans un post précédent ...)
Prochain commentaire de ta part :
"le grand remplacement"...
LoooOoOlllL...
Sinon ça va vous ?
Je demande parce que je te sens dépressif en ce moment...
Faudrait penser arrêter les congrès du RN, les sites internet " Mâle Alpha", et RT, ça te monte au cerveau...
Ced En réponse à PEM1977 Lombrik
En temps qu'universitaire, je constate que la réforme du lycée a fait énormément de mal. Il y a des éléments de réponses ici : https://smf.ema...rofilssciences1
Autrement dit, il y a de moins en moins d'étudiants en sciences, où déjà les femmes étaient sous-représentées.
Un bon moyen de comprendre le peu d'attractivité pour les sciences est de regarder les effectifs des doctorants. Ci-dessous un tableau paru en 2019 (source gouvernement) : mis à part les sciences humaines et les sciences du vivant (aussi appelées "sciences molles" parfois), les femmes sont toujours sous-représentées. Et le pire reste en mathématiques. Autrement dit, il reste difficile de trouver une jeune femme qui (1) est mathématicienne, (2) soit disponible pour aller jacqueter devant les étudiants et/ou les médias et (3) puisse parler aux jeunes - si tu prends une jeune femme random dans un labo de mathématiques, il est fort à parier qu'elle n'acceptera pas cette mission (c'est déjà dur de mobiliser sur ces questions pour parler aux étudiants en formation, alors je n'imagine pas le soucis pour aller parler à des collégiens et des lycéens).
Ce constat de sous-représentation est fait à tous les niveaux : licence, master, doctorat, écoles d'ingénieur, etc... Et tu le fais aussi une fois l'emploi arrivé. Par exemple, les statistiques donnent "dans les administrations, 62 % des personnels de soutien sont des femmes et 41 % des chercheurs. Ces proportions sont de 28 % et 22 % dans les entreprises." Les chiffres sont disponibles ici: https://publica...s_la_recherche/
PEM1977 En réponse à Ced Vermisseau
feyfey Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
jbsan Vermisseau
Antubis Vermisseau
Faites-vous autant confiance à UN nounou qu'à UNE nounou pour lui confier votre bébé?
Orme En réponse à Antubis Dresseuse de lombriks
Tu auras UNE Nounou, mais UN Éducateur en Petite Enfance.
Là déjà tu sens qu'on attends des femmes d'être capable de donner une stabilité affective aux enfants, alors qu'on attends des hommes une figure d'autorité.
Antubis En réponse à Orme Vermisseau
Physiquement et mentalement, hommes et femmes sont différents.
Il n'est pas surprenant que des disparités appaissent également dans leurs activités.
caribou240 Vermisseau
Cela dit, elle dirait peut être moins de conneries qu'Amélie Oudéa-Castera...