Alors quand même, un burger végétal nécessite BEAUCOUP moins de terres agricoles qu'un burger animal. L'élevage bovin représente 14,5% des gazs à effet de serre, et la viande en émet 30 à 100x plus que les aliments végétaux par kilo. Donc l'idée de chercher des alternatives au steak hâché de base et sans goût n'est pas complètement mauvaise... Après un burger végé c'est comme la plupart des choses : ça peut être délicieux, ou franchement dégueu, selon la qualité des ingrédients et la façon donc c'est préparé...
Les animaux et les végétaux ne sont pas équivalents du point de vue de leur valeur nutritive. Un régime alimentaire équilibré réclame une consommation des deux, particulièrement chez les enfants. Par conséquent, le steak végétal ne constitue pas une *véritable* alternative au steak animal... sinon pour ceux qui en font le marketing.
Le goût peut donner l'illusion d'une nourriture de qualité. Ainsi, il peut suffire de vendre de la m*rde qui a bon goût (ce qui n'est pas compliqué à réaliser) pour qu'on accepte de l'acheter. Mais ça n'en restera pas moins de la m*rde.
Quant aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre, on trouve parmi les 85,5% restants nombre d'autres sources bien plus inutiles à nos vies et dont on pourrait aisément faire l'économie. Sauf que ce ne serait pas dans l'intérêt de nos milliardaires.
Après, faire des steaks végétaux pour des occidentaux suralimentés et pour le bien de la planète, pourquoi pas. À condition de ne pas tromper les populations sur l'intérêt de ces produits (et ses limites) pour eux, et pour ceux qui les leur proposent.
"Un régime alimentaire équilibré réclame une consommation des deux" : voici une assertion qui mériterait d'être documentée. La carence possible en vitamine B12 est connue mais peut être évitée par la consommation d’œufs et de produits laitiers. Les végétaliens eux sont certainement exposés à cette carence.
Le lait et les œufs proviennent d'animaux, justement. Animaux dont il est par conséquent nécessaire de faire l'élevage, ce qui justifie que ces produits soient bannis par le véganisme.
La question concerne la vitamine B12, mais aussi (notamment) certains minéraux (fer héminique, zinc, calcium) et certains acides aminés indispensables, lesquels ne sont pas totalement absents du monde végétal, mais y sont inégalement présents selon les espèces, en des teneurs souvent faibles et sous des formes diversement digestibles. Sans compter le problème de leur disponibilité pour les populations.
Cette assertion (dont je ne suis pas l'auteur) n'est pas le constat d'une impossibilité *théorique* de remplacer la viande par des végétaux dans l'alimentation, mais une injonction visant à éviter *en pratique* les carences auxquelles une majorité d'individus sont exposés en situation réelle. La malnutrition et le véganisme n'étant pas des phénomènes nouveaux, la problématique (besoins des individus, causes et effets des carences) a déjà été très largement documentée (c.f. Google, en se limitant aux sources scientifiques).
En pratique, remplacer la totalité des aliments d'un individu par des produits exclusivement végétaux est délicat et, sans dommage ni risque élevé, pas vraiment à la portée de tout le monde.
Ainsi, laisser croire qu'on pourrait *totalement* remplacer les viandes par les ersatz végétaux qu'on propose aujourd'hui relève de la tromperie, avec des conséquences (anémies, faiblesse physiques et mentale, problèmes de croissance) chez les gens qui le feraient sans adapter le reste de leur régime alimentaire (voire leur mode de vie), pour ceux qui en ont effectivement la possibilité.
Parallèlement, il ne fait aucun doute qu'une partie notable de la population pourrait *réduire* sa consommation de produits carnés. Cependant, il serait certainement préférable de compenser cette réduction par la consommation directe de végétaux plutôt que par une consommation de produits transformés industriellement destinés à donner l'illusion qu'on continue de manger de la « vraie » viande.
Patou Jeune asticot
Bin quand on achète de la viande de qualité, on peut la manger en steak tartare, et donc crue
lebaud07 En réponse à Patou
Cloudh En réponse à Patou Vermisseau
Enderion En réponse à Patou Vermisseau
Ced En réponse à Patou Lombrik
Grand_Ma Vermisseau
Et en plus, Bill Gates est un gros investisseur de Beyond Meat:
https://www.gqm...s-et-jeff-bezos
Merci Clansman de relayer la propagande des multi-milliardaires pour nous faire bouffer de la merde dans le seul but de les enrichir.
falamoi En réponse à Grand_Ma Vermisseau
_pepe_ En réponse à falamoi
Les animaux et les végétaux ne sont pas équivalents du point de vue de leur valeur nutritive. Un régime alimentaire équilibré réclame une consommation des deux, particulièrement chez les enfants. Par conséquent, le steak végétal ne constitue pas une *véritable* alternative au steak animal... sinon pour ceux qui en font le marketing.
Le goût peut donner l'illusion d'une nourriture de qualité. Ainsi, il peut suffire de vendre de la m*rde qui a bon goût (ce qui n'est pas compliqué à réaliser) pour qu'on accepte de l'acheter. Mais ça n'en restera pas moins de la m*rde.
Quant aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre, on trouve parmi les 85,5% restants nombre d'autres sources bien plus inutiles à nos vies et dont on pourrait aisément faire l'économie. Sauf que ce ne serait pas dans l'intérêt de nos milliardaires.
Après, faire des steaks végétaux pour des occidentaux suralimentés et pour le bien de la planète, pourquoi pas. À condition de ne pas tromper les populations sur l'intérêt de ces produits (et ses limites) pour eux, et pour ceux qui les leur proposent.
Magret En réponse à _pepe_ Vermisseau
Tandy En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Tandy
La question concerne la vitamine B12, mais aussi (notamment) certains minéraux (fer héminique, zinc, calcium) et certains acides aminés indispensables, lesquels ne sont pas totalement absents du monde végétal, mais y sont inégalement présents selon les espèces, en des teneurs souvent faibles et sous des formes diversement digestibles. Sans compter le problème de leur disponibilité pour les populations.
Cette assertion (dont je ne suis pas l'auteur) n'est pas le constat d'une impossibilité *théorique* de remplacer la viande par des végétaux dans l'alimentation, mais une injonction visant à éviter *en pratique* les carences auxquelles une majorité d'individus sont exposés en situation réelle. La malnutrition et le véganisme n'étant pas des phénomènes nouveaux, la problématique (besoins des individus, causes et effets des carences) a déjà été très largement documentée (c.f. Google, en se limitant aux sources scientifiques).
En pratique, remplacer la totalité des aliments d'un individu par des produits exclusivement végétaux est délicat et, sans dommage ni risque élevé, pas vraiment à la portée de tout le monde.
Ainsi, laisser croire qu'on pourrait *totalement* remplacer les viandes par les ersatz végétaux qu'on propose aujourd'hui relève de la tromperie, avec des conséquences (anémies, faiblesse physiques et mentale, problèmes de croissance) chez les gens qui le feraient sans adapter le reste de leur régime alimentaire (voire leur mode de vie), pour ceux qui en ont effectivement la possibilité.
Parallèlement, il ne fait aucun doute qu'une partie notable de la population pourrait *réduire* sa consommation de produits carnés. Cependant, il serait certainement préférable de compenser cette réduction par la consommation directe de végétaux plutôt que par une consommation de produits transformés industriellement destinés à donner l'illusion qu'on continue de manger de la « vraie » viande.
bidoop Vermisseau
Ezellar Lombric Shaolin
Du coup, j'arrête la vidéo.