Je ne suis pas d'accord sur tout mais je up vote car je lui reconnaît un certain talent.
Et c'est généralement les bien pensant de gauche qui n'hésitent pas à censurer.
D'ailleur le vote est 100% positif actuellement
La liberté d'expression, ce n'est pas seulement pouvoir dire ce qu'on pense, c'est aussi et surtout pouvoir le faire sans crainte des conséquences. Ces conséquences concernent notamment :
- les poursuites judiciaires, autorisées par la pénalisation d'opinions et de propos, et possiblement basées sur des amalgames fallacieux ;
- la censure, souvent arbitraire et suscitée par la peur de sanctions ;
- les menaces sur sa situation personnelle, économique et sociale et sur sa sécurité, permises par le laxisme ou l'animosité des autorités et des milieux de pouvoir.
En fait, chacun peut dire ce qu'il pense, tout le temps, mais ensuite endurer des revers professionnels ou des difficultés administratives, perdre son emploi, subir des violences psychologiques, voir disparaître son cercle amical ou familial, se faire agresser physiquement, voire se faire assassiner ou être interné dans un hôpital psychiatrique pour y disparaître corps et âme. Il n'est malheureusement pas nécessaire de vivre sous la dictature de Pinochet pour être confronté, à divers degrés, aux limites *effectives* des libertés individuelles.
Concernant la vidéo, le fait qu'un humoriste parvienne à tenir des propos « politiquement incorrect » à la radio ou à la télé n'empêche pas qu'il soit ensuite sanctionné, et que son avenir ou celui de son émission soit compromis (on a déjà eu plusieurs exemples récents). Par ailleurs, de tels propos ont toutes les chances d'être tolérés (et même suscités) s'ils participent à la propagande officielle, notamment s'ils sont destinés à faire croire que le régime est respectueux des libertés d'expression et d'opinion.
Je ne pense pas que la liberté d'expression c'est le droit de dire "tout". Je pense que la liberté d'expression c'est un cadre qui permet de s'exprimer. On ne peut pas tout dire, on ne doit pas avoir le droit de tout dire. On ne doit pas élaborer des opinions ou des idées qui peuvent nuire à la paix sociale par exemple. Que cela soit à propos d'entité pollueuses ou de personnes croyantes, encourager une réaction de violence à leurs endroits, va à l'encontre de la paix sociale. Garantir la liberté d'expression est garantir le cadre d'expression. Il y a une limite et elle n'est pas anodine.
Mais il est aussi question de cadre social. Qu'est ce qu'on peut ou ne peut pas dire qui est de l'ordre de l'opinion populaire acceptable et accepter. J'ai eu une formation sur la santé... et la formatrice a comparé le système de santé riche en Suisse, au juif. Parce que les juifs sont riches comme notre système de santé. J'ai été choqué. Quand je lui en fait la remarque elle me dit que c'est ma perception qui est fausse...
Relis ce que j'ai écrit. Je ne dis pas que la liberté d'expression résidait dans la possibilité de dire « tout » et n'importe quoi.
Ce que je dis, c'est que l'absence de liberté d'expression réside surtout dans les conséquences du fait de s'exprimer, car en pratique, même cette absence de liberté n'empêchait pas forcément de parler, et éventuellement de dire « tout » et n'importe quoi... au moins sur le moment.
Si les libertés d'opinion et d'expression sont si essentielles à la vie des gens et à la démocratie, ce n'est certainement pas parce qu'elles autoriserait à dire et à penser n'importe quoi, mais parce qu'elles permettent de confronter pacifiquement des idées essentielles, de dénoncer des impostures et des manipulations, et à terme d'empêcher l'enfermement de la population dans une vision totalitaire particulière.
Ce qui menace le plus la paix sociale, ce sont les frustrations résultant de la répression mise en œuvre pour limiter ces libertés, de l'impossibilité ou de la difficulté d'informer et d'échanger en toute sécurité sur ces sujets importants, et des conséquences politiques (et donc économiques et sociales) de ces impossibilités ou difficultés.
Cette formatrice... non, ce n'est pas croyable ! Si ces propos que tu rapportes ont bien été formulés ainsi, elle est "sortie laaaargement du cadre", pour reprendre ton expression. Je pense que je lui aurais fait la misère car on est bien dans de la stigmatisation antisémite.
En revanche, quand tu écris "Que cela soit à propos d'entité pollueuses ou de personnes croyantes, encourager une réaction de violence à leurs endroits, va à l'encontre de la paix sociale.". Pour les croyants, je veux bien (pour dire vite). Pour les "entités pollueuses" en revanche, serais-tu donc plus favorable à une anesthésie sociale qu'à la paix sociale ? Ne confondrais-tu pas paix sociale et ordre public ? Au lendemain de la décision du Conseil d’État d'annuler la dissolution des Soulèvements de la Terre, ça questionne.
On ne va pas dire : "détruisez toute entreprise qui polluent ou qui encourage la pollution". Mais "changeons les lois pour que les pollueurs ne puissent plus avoir d'avantages, de pouvoirs. Qu'on les régule". ETC. Encourager la violence n'est pas dans le cadre. Mais on touche aussi à la notion de pouvoir. Les entreprises polluantes on le pouvoir politique. Est-ce que l'appel à la violence est un moteur pour diminuer ce pouvoir politique ? Toute la question est aussi de l'ordre du mal utilitariste. le système qui consiste à ramener la notion du juste à celle de l'utile, par conséquent à faire de l'intérêt le principe du droit et de la morale. Ce qui sort des facto la liberté d'expression comme un droit.
Intéressant. Mais, la violence exercée par les grands groupes, avec la connivence des politiques au pouvoir, par leur inaction volontaire et leur actions aggravantes n'est-elle pas déjà pas immense et donc intolérable ? L'inaction politique cautionne un système basé sur des principes mortifères. Alors oui, quand toutes les voix ont été explorées en se faisant balader et qu'on se moque manifestement de l'avenir des humains, une autre forme de violence peut s'entendre, déjà en tant que légitime défense. Et, si je ne m’abuse, elle reste bien soft et minime.
c'est ça. Est-ce que c'est utile pour le bien commun ? Oui. Donc la violence est autorisée et même encouragée. Donc la violence n'est pas répressible.
C'est tout le problème quand on essaie de justifier la violence.
Ce que je remarque surtout, c'est que ce sont toujours les gens qui disent : " on peut plus rien dire " qui enchainent direct avec des propos de merde...
Comme s'ils savaient que ce qu'ils pensent, c'est de la merde, mais qu'ils s'autorisent à le dire quand même grâce à cette petite phrase magique....
Si les gens se remettaient en cause, et fermaient un peu plus leur gueules plutôt que de dégueuler à tout vent leurs opinions de merde, dont tout le monde en a rien à foutre... on aurait pas se problème...
Oui et non... Parce qu'il suffit, je te parle de toi, Mulet Power, regarde qui tu ne peux pas critiquer, ou peut-être, sans doute, qui tu n'as jamais pensé à critiquer, pour savoir que tu te trompes.
Il est là le souci.
Qu'il y ait des idiots qui s'expriment sans savoir je crois d'expérience que la majorité sait les écarter. Ça se "sent". Et quelque soit le bord de ces idiots.
sadx Vermisseau
Tandy En réponse à sadx Vermisseau
Mini-Cube En réponse à Tandy Lombric surgelé
Et c'est généralement les bien pensant de gauche qui n'hésitent pas à censurer.
D'ailleur le vote est 100% positif actuellement
Drainv En réponse à sadx Vermisseau
le-long-brick En réponse à Drainv Longbric
_pepe_
- les poursuites judiciaires, autorisées par la pénalisation d'opinions et de propos, et possiblement basées sur des amalgames fallacieux ;
- la censure, souvent arbitraire et suscitée par la peur de sanctions ;
- les menaces sur sa situation personnelle, économique et sociale et sur sa sécurité, permises par le laxisme ou l'animosité des autorités et des milieux de pouvoir.
En fait, chacun peut dire ce qu'il pense, tout le temps, mais ensuite endurer des revers professionnels ou des difficultés administratives, perdre son emploi, subir des violences psychologiques, voir disparaître son cercle amical ou familial, se faire agresser physiquement, voire se faire assassiner ou être interné dans un hôpital psychiatrique pour y disparaître corps et âme. Il n'est malheureusement pas nécessaire de vivre sous la dictature de Pinochet pour être confronté, à divers degrés, aux limites *effectives* des libertés individuelles.
Concernant la vidéo, le fait qu'un humoriste parvienne à tenir des propos « politiquement incorrect » à la radio ou à la télé n'empêche pas qu'il soit ensuite sanctionné, et que son avenir ou celui de son émission soit compromis (on a déjà eu plusieurs exemples récents). Par ailleurs, de tels propos ont toutes les chances d'être tolérés (et même suscités) s'ils participent à la propagande officielle, notamment s'ils sont destinés à faire croire que le régime est respectueux des libertés d'expression et d'opinion.
krondor En réponse à _pepe_ Vermisseau
Mais il est aussi question de cadre social. Qu'est ce qu'on peut ou ne peut pas dire qui est de l'ordre de l'opinion populaire acceptable et accepter. J'ai eu une formation sur la santé... et la formatrice a comparé le système de santé riche en Suisse, au juif. Parce que les juifs sont riches comme notre système de santé. J'ai été choqué. Quand je lui en fait la remarque elle me dit que c'est ma perception qui est fausse...
_pepe_ En réponse à krondor
Ce que je dis, c'est que l'absence de liberté d'expression réside surtout dans les conséquences du fait de s'exprimer, car en pratique, même cette absence de liberté n'empêchait pas forcément de parler, et éventuellement de dire « tout » et n'importe quoi... au moins sur le moment.
Si les libertés d'opinion et d'expression sont si essentielles à la vie des gens et à la démocratie, ce n'est certainement pas parce qu'elles autoriserait à dire et à penser n'importe quoi, mais parce qu'elles permettent de confronter pacifiquement des idées essentielles, de dénoncer des impostures et des manipulations, et à terme d'empêcher l'enfermement de la population dans une vision totalitaire particulière.
Ce qui menace le plus la paix sociale, ce sont les frustrations résultant de la répression mise en œuvre pour limiter ces libertés, de l'impossibilité ou de la difficulté d'informer et d'échanger en toute sécurité sur ces sujets importants, et des conséquences politiques (et donc économiques et sociales) de ces impossibilités ou difficultés.
Tandy En réponse à krondor Vermisseau
En revanche, quand tu écris "Que cela soit à propos d'entité pollueuses ou de personnes croyantes, encourager une réaction de violence à leurs endroits, va à l'encontre de la paix sociale.". Pour les croyants, je veux bien (pour dire vite). Pour les "entités pollueuses" en revanche, serais-tu donc plus favorable à une anesthésie sociale qu'à la paix sociale ? Ne confondrais-tu pas paix sociale et ordre public ? Au lendemain de la décision du Conseil d’État d'annuler la dissolution des Soulèvements de la Terre, ça questionne.
krondor En réponse à Tandy Vermisseau
Tandy En réponse à krondor Vermisseau
krondor En réponse à Tandy Vermisseau
C'est tout le problème quand on essaie de justifier la violence.
manousche En réponse à _pepe_ Vermisseau
Tandy En réponse à manousche Vermisseau
KukuLele En réponse à _pepe_ Vermisseau
MuletPower En réponse à KukuLele Vermisseau
Gekaa Vermisseau
Krogoth LoMBriK addict !
MuletPower Vermisseau
Comme s'ils savaient que ce qu'ils pensent, c'est de la merde, mais qu'ils s'autorisent à le dire quand même grâce à cette petite phrase magique....
Si les gens se remettaient en cause, et fermaient un peu plus leur gueules plutôt que de dégueuler à tout vent leurs opinions de merde, dont tout le monde en a rien à foutre... on aurait pas se problème...
KukuLele En réponse à MuletPower Vermisseau
Il est là le souci.
Qu'il y ait des idiots qui s'expriment sans savoir je crois d'expérience que la majorité sait les écarter. Ça se "sent". Et quelque soit le bord de ces idiots.
Grand_Ma En réponse à MuletPower Vermisseau
Tandy En réponse à Grand_Ma Vermisseau