Nécessaires pour amputations

Chirurgie de la 1ère moitié du XIXème siècle

Envoyé par le-long-brick le 10 octobre 2023 à 11h10

11 commentaires

Tri par popularité

Tri chronologique

+ 5 -

Flaneur Ver TikToké

Y’a pas la bouteille de gnaule

Il y a 1 an

+ 9 -

fantom En réponse à Flaneur Vermisseau

Le chirurgien n'avait pas toujours soif.

Il y a 1 an

+ 1 -

BonPublic En réponse à Flaneur Vermisseau

Réservée uniquement aux officiers.

Il y a 1 an

+ 1 -

hoodoo En réponse à Flaneur Vermisseau

marrant moi j'ai toujours écris "gnôle"

Il y a 1 an

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BigGus Vermisseau

"Regalio Cladestini poussa deux hurlements pitoyables, des braiements vraiment dépourvus de dignité. Même si je ne voyais rien, mes souvenirs de campagne me permirent de me représenter la scène avec bien trop de précision. Pour sauver le patient, il était nécessaire de couper là où le membre était encore sain. Armé d’une lame solide, le chirurgien tranchait d’abord les matières molles : la chair, les nerfs, les muscles, en une incision tournante. Après une pause, permettant sans doute l’écoulement des premières giclées de sang, retentit le cri bref de la scie sur un os. Cladestini ne s’époumonait plus. Probablement était-il inconscient.

Suivit un autre silence, que je ne trouvai pas naturel. Le chirurgien devait attaquer les cautères ; même si le patient était dans les vapes, ça impliquait des paroles, une série de consignes à ses assistants. Au lieu de cela, je vis les officiers commencer à s’éparpiller avec un air grave. Le vice-amiral Phaleri arborait une moue pincée.

« Quelle chienlit ! dit-il distinctement. Trente mille florins pour en arriver là ! »

Puis il ordonna de mettre les couleurs en berne."
Gagner la Guerre, Philippe Jaworsk

Il y a 1 an