Il est très certainement mort peu de temps après à cause du blast de l'explosion.
L'onde de choc supersonique des blessures primaires dues au souffle comprime les espaces remplis de gaz, qui ensuite se redilatent rapidement, induisant des forces de cisaillement et de déchirement qui peuvent léser les tissus et perforer les organes. Le sang est chassé des vaisseaux vers les cavités aériennes et les tissus environnants. Le blast peut provoquer une contusion pulmonaire (lésion pulmonaire de blast), une embolie systémique d'air (en particulier dans le cerveau et la moelle épinière), et des lésions dues aux radicaux libres (thrombose, lipo-oxygénation, et coagulation intravasculaire disséminée); il s'agit d'une cause fréquente de mortalité différée. Les blessures primaires dues au souffle comprennent également les barotraumatismes intestinaux (en particulier par explosion sous-marine), les barotraumatismes acoustiques (dont la rupture du tympan, l'hémotympan sans rupture, et la fracture ou la luxation des osselets de l'oreille moyenne) et les lésions cérébrales traumatiques.
La plupart des blessures (p. ex., fractures, lacérations, lésions cérébrales) se manifestent de la même façon que d'autres types de traumatismes. Une lésion pulmonaire par blast peut provoquer une dyspnée, une hémoptysie, une toux, des douleurs thoraciques, une tachypnée, un wheezing, une diminution des bruits respiratoires, une apnée, une hypoxie, une cyanose, et une instabilité hémodynamique. Une embolie gazeuse peut se manifester par un accident vasculaire cérébral, un infarctus du myocarde, un abdomen aigu, une cécité, une surdité, des lésions de la moelle épinière ou une claudication. Les lésions du tympan et de l'oreille interne peuvent nuire à l'audition, qui doit toujours être évaluée. En cas de lésions abdominales par blast, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une hématémèse, des douleurs rectales, un ténesme, des douleurs testiculaires, et une hypovolémie inexpliquée sont possibles. Les lésion cérébrale traumatique peuvent se manifester immédiatement et disparaître ou laisser des effets neurocognitifs résiduels de degré variable. On craint également que de multiples expositions à des explosions d'importance moindre puissent avoir un effet neurocognitif délétère cumulatif et peut-être induire une encéphalopathie traumatique chronique.
Les patients sont évalués comme la plupart des victimes de polytraumatisme, si ce n'est qu'un effort particulier est nécessaire pour identifier les blessures par souffle (blast), en particulier les blasts pulmonaires (et les embolies gazeuses qui font suite), les traumatismes de l'oreille, les plaies pénétrantes occultes, et les blessures par écrasement. Une apnée, une bradycardie et une hypotension constitue la triade clinique classique associée aux lésions de blast pulmonaire. La rupture tympanique a été considérée prédire la lésion pulmonaire de blast, mais les pétéchies pharyngées sont peut être un meilleur prédicteur. Une rx thorax est effectuée qui peut montrer un motif en papillon caractéristique. Un monitoring cardiaque est effectué pour tous les patients. En cas de possible lésion par écrasement une myoglobinurie, une hyperkaliémie et des modifications de l'ECG sont recherchées.
Dans les blessures par blast, les patients moins gravement blessés contournent souvent le triage préhospitalier et se rendent directement dans les hôpitaux, surchargeant ainsi éventuellement les structures médicales avant l'arrivée des patients plus gravement blessés. Le triage sur place diffère du triage de traumatologie standard principalement en ce que les blessures par blast peuvent être plus difficiles à reconnaître initialement, le triage initial doit donc être orienté vers l'identification du poumon d'explosion, de l'abdomen d'explosion, et du syndrome aigu d'écrasement en plus que des blessures plus évidentes.
Une attention particulière doit être portée aux voies respiratoires, à la respiration, à la circulation, au handicap et à l'exposition du patient. L'administration de liquides et d'oxygène à haut débit est une priorité et la pose d'un drain thoracique précoce doit être envisagée. La plupart des blessures (p. ex., lacérations, fractures, brûlures, blessures internes, lésions crâniennes) sont traitées comme mentionné ailleurs dans le Manuel.
L'embolie gazeuse peut s'aggraver lorsque l'on débute la ventilation à pression positive, celle-ci doit être évitée sauf si absolument nécessaire. En cas d'utilisation, un rythme plus lent et des paramètres de pression inspiratoire inférieurs doivent être choisis. Les patients suspectés de souffrir d'une embolie air-gaz doivent être placés en position de coma, à mi-chemin entre décubitus latéral gauche et décubitus ventral, avec la tête au niveau ou au-dessous du cœur. Le traitement par oxygène hyperbare peut être utile.
Si un syndrome d'écrasement aigu est diagnostiqué ou suspecté, un sondage urinaire est effectué pour permettre une surveillance continue de la production d'urine. Une diurèse forcée à l'aide d'une solution de mannitol alcalin pour maintenir la production d'urine jusqu'à 8 L/jour et un pH urinaire ≥ 5 peut être utile. Les gaz du sang artériels, les électrolytes, et les enzymes musculaires doivent être surveillés. L'hyperkaliémie est traitée par le calcium, l'insuline et le glucose. L'oxygénothérapie hyperbare peut être particulièrement utile en cas d'infection des tissus profonds. Le suivi du syndrome des loges est clinique et par la mesure de la pression du compartiment. Les patients peuvent nécessiter une fasciotomie si la différence entre la pression artérielle diastolique et celle des compartiments est < 30 mmHg. L'hypovolémie et l'hypotension peuvent ne pas être apparentes initialement, mais peuvent soudainement se manifester après la libération et la reperfusion des tissus, d'importants volumes de liquide IV sont administrés à la fois avant et après la reperfusion. Les liquides sont maintenus à un débit suffisant pour maintenir un débit urinaire de 300 à 500 mL/h.
Pas sûr, je dirais que le béton a absorbé une très grosse partie du blast. d'ailleurs il est propulsé par le plafond qui décolle et pas directement par le blast.
(Par contre il a failli se prendre le dit plafond sur le nez à l'atterrissage )
Mini-Cube Lombric surgelé
L'onde de choc supersonique des blessures primaires dues au souffle comprime les espaces remplis de gaz, qui ensuite se redilatent rapidement, induisant des forces de cisaillement et de déchirement qui peuvent léser les tissus et perforer les organes. Le sang est chassé des vaisseaux vers les cavités aériennes et les tissus environnants. Le blast peut provoquer une contusion pulmonaire (lésion pulmonaire de blast), une embolie systémique d'air (en particulier dans le cerveau et la moelle épinière), et des lésions dues aux radicaux libres (thrombose, lipo-oxygénation, et coagulation intravasculaire disséminée); il s'agit d'une cause fréquente de mortalité différée. Les blessures primaires dues au souffle comprennent également les barotraumatismes intestinaux (en particulier par explosion sous-marine), les barotraumatismes acoustiques (dont la rupture du tympan, l'hémotympan sans rupture, et la fracture ou la luxation des osselets de l'oreille moyenne) et les lésions cérébrales traumatiques.
gloupi En réponse à Mini-Cube Lombric Shaolin
airelle En réponse à gloupi Jeune lombric
Les patients sont évalués comme la plupart des victimes de polytraumatisme, si ce n'est qu'un effort particulier est nécessaire pour identifier les blessures par souffle (blast), en particulier les blasts pulmonaires (et les embolies gazeuses qui font suite), les traumatismes de l'oreille, les plaies pénétrantes occultes, et les blessures par écrasement. Une apnée, une bradycardie et une hypotension constitue la triade clinique classique associée aux lésions de blast pulmonaire. La rupture tympanique a été considérée prédire la lésion pulmonaire de blast, mais les pétéchies pharyngées sont peut être un meilleur prédicteur. Une rx thorax est effectuée qui peut montrer un motif en papillon caractéristique. Un monitoring cardiaque est effectué pour tous les patients. En cas de possible lésion par écrasement une myoglobinurie, une hyperkaliémie et des modifications de l'ECG sont recherchées.
Dans les blessures par blast, les patients moins gravement blessés contournent souvent le triage préhospitalier et se rendent directement dans les hôpitaux, surchargeant ainsi éventuellement les structures médicales avant l'arrivée des patients plus gravement blessés. Le triage sur place diffère du triage de traumatologie standard principalement en ce que les blessures par blast peuvent être plus difficiles à reconnaître initialement, le triage initial doit donc être orienté vers l'identification du poumon d'explosion, de l'abdomen d'explosion, et du syndrome aigu d'écrasement en plus que des blessures plus évidentes.
Une attention particulière doit être portée aux voies respiratoires, à la respiration, à la circulation, au handicap et à l'exposition du patient. L'administration de liquides et d'oxygène à haut débit est une priorité et la pose d'un drain thoracique précoce doit être envisagée. La plupart des blessures (p. ex., lacérations, fractures, brûlures, blessures internes, lésions crâniennes) sont traitées comme mentionné ailleurs dans le Manuel.
L'embolie gazeuse peut s'aggraver lorsque l'on débute la ventilation à pression positive, celle-ci doit être évitée sauf si absolument nécessaire. En cas d'utilisation, un rythme plus lent et des paramètres de pression inspiratoire inférieurs doivent être choisis. Les patients suspectés de souffrir d'une embolie air-gaz doivent être placés en position de coma, à mi-chemin entre décubitus latéral gauche et décubitus ventral, avec la tête au niveau ou au-dessous du cœur. Le traitement par oxygène hyperbare peut être utile.
Si un syndrome d'écrasement aigu est diagnostiqué ou suspecté, un sondage urinaire est effectué pour permettre une surveillance continue de la production d'urine. Une diurèse forcée à l'aide d'une solution de mannitol alcalin pour maintenir la production d'urine jusqu'à 8 L/jour et un pH urinaire ≥ 5 peut être utile. Les gaz du sang artériels, les électrolytes, et les enzymes musculaires doivent être surveillés. L'hyperkaliémie est traitée par le calcium, l'insuline et le glucose. L'oxygénothérapie hyperbare peut être particulièrement utile en cas d'infection des tissus profonds. Le suivi du syndrome des loges est clinique et par la mesure de la pression du compartiment. Les patients peuvent nécessiter une fasciotomie si la différence entre la pression artérielle diastolique et celle des compartiments est < 30 mmHg. L'hypovolémie et l'hypotension peuvent ne pas être apparentes initialement, mais peuvent soudainement se manifester après la libération et la reperfusion des tissus, d'importants volumes de liquide IV sont administrés à la fois avant et après la reperfusion. Les liquides sont maintenus à un débit suffisant pour maintenir un débit urinaire de 300 à 500 mL/h.
BarneyGumbles En réponse à airelle Lombric Shaolin
le-long-brick En réponse à Mini-Cube Longbric
Zorgy En réponse à Mini-Cube Jeune lombric
(Par contre il a failli se prendre le dit plafond sur le nez à l'atterrissage )
caribou240 Vermisseau
yosegaman En réponse à caribou240 Jeune lombric
caribou240 En réponse à yosegaman Vermisseau
gwen En réponse à caribou240 Vermisseau
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