REPowerEU, le plan à 300 milliards de l’Union


300 milliards c’est sûrement un record pour un projet de plusieurs pays , c’est la qu’on voit encore l’utilité d’une Union européenne. La Russie fournissait environs la moitié du gaz consommé en Europe c’est temps ci c’est tombé à 26% du coup l’Europe va dans un premier temps sollicité les autres grands producteurs, les Usa, la Norvège et le Qatar , puis va investir dans des gisements inexploités et donc développer des projet de gazoducs comme celui du Nigeria Maroc et celui du Nigeria Algérie (fournissant au passages du gaz pas cher aux pays que traversent ces gazoducs ) 

REPowerEU est une proposition de la Commission européenne visant à mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles russes avant 2030 en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.

La Commission européenne prévoit de réduire cette dépendance en suivant 3 axes[2] :

réalisation d'économie d'énergie ;
production d'énergie propre ;
diversification des sources d'approvisionnement en énergie.
Mesure à court terme
Modifier
L'UE cherche à réaliser ses achats de gaz fossile, de GNL et d'hydrogène en commun par l'intermédiaire d'une plateforme énergétique pour tous les États de l'UE mais aussi pour quelques États frontaliers : l'Ukraine, la Moldavie, la Géorgie et les Balkans occidentaux[2].

Elle vise au déploiement rapide de l'énergie solaire photovoltaïque et éolienne associé à l'installation de moyens de production d'hydrogène renouvelable[2].

L'augmentation de la production de bio-méthane est également souhaitée à court terme pour se passer d'environ 17 milliards de mètres cubes de gaz par an[2].

Des États devraient approuver les premiers projets dans le domaine de l'hydrogène[2].

Une communication massive de l'UE sur les économies d'énergies pour les entreprises et les citoyens permettrait d'économiser 13 milliards de mètres cubes de gaz par an[2].

Avant de faire face à une éventuelle coupure de l'apport en gaz de la Russie, les stocks de gaz doivent être remplis à au moins 80% avant le 1er novembre 2022[2].

En cas de rupture de l'approvisionnement, un plan de coordination de l’UE en matière de réduction de la demande est développé[2].

Mesure à moyen terme (avant 2027)
Modifier
L'UE cherche a stimuler la décarbonation industrielle grâce à des projets bénéficiant de financements anticipés pour un montant de 3 milliards d’euros au titre du Fonds pour l’innovation[2].

Une nouvelle législation et de nouvelles recommandations devraient voir le jour concernant l'accélération de l’octroi de permis pour les projets liés aux énergies renouvelables en particulier dans des « zones propices au déploiement des énergies renouvelables» spécifiques présentant des risques faibles pour l’environnement[2].

De nouveaux investissements dans un réseau intégré et adapté pour les infrastructures gazières et électriques devront être réalisés.

L'objectif d'efficacité énergétique est augmenté, passant de 9 à 13 % à l'horizon 2030. L'objectif de production d'énergie renouvelable est quant à lui passé de 40 à 45 % pour cet même horizon[2]. Cela portera la capacité totale de production d’énergies renouvelables à 1 236 GW d’ici à 2030 contre 1 067 GW[2]. La capacité de production d'énergie solaire photovoltaïque à mettre en service d'ici à 2025 est de 320 GW (soit deux fois le niveau de 2022) et de 600 GW en 2030.

L'UE fera de nouvelles propositions visant à garantir l'accès de l'industrie aux matières premières critiques[2].

De nouvelles mesures réglementaires visant à améliorer l'efficacité énergétique dans les transports devraient voir le jour[2].

L'UE espère porter la capacité d'électrolyse à 17,5 GW d'ici 2025 afin d'alimenter l'industrie de l'UE avec plus de 10 millions de tonnes d'hydrogène renouvelable. Le cadre réglementaire de l'hydrogène devra également être modernisé[2].

L’électrification, l’efficacité énergétique et le déploiement des énergies renouvelables pourraient permettre à l’industrie d’économiser 35 milliards de m³ de gaz naturel d’ici à 2030 au-delà des objectifs de l’«Fit for 55»[2].

Les réductions les plus massives des émissions de gaz, représentant près de 22 milliards de m³, pourraient être réalisées par les secteurs des minerais non métalliques, du ciment, du verre et de la céramique, de la production de produits chimiques et des raffineries[2].

Environ 30 % de la production d’acier primaire de l’UE devrait être décarbonée grâce à l’utilisation d’hydrogène renouvelable d’ici à 2030.


Source wiki


300 milliards c’est sûrement un record pour un projet de plusieurs pays , c’est la qu’on voit encore l’utilité d’une Union européenne. La Russie fournissait environs la moitié du gaz consommé en Europe c’est temps ci c’est tombé à 26% du coup l’Europe va dans un premier temps sollicité les autres grands producteurs, les Usa, la Norvège et le Qatar , puis va investir dans des gisements inexploités et donc développer des projet de gazoducs comme celui du Nigeria Maroc et celui du Nigeria Algérie (fournissant au passages du gaz pas cher aux pays que traversent ces gazoducs )

REPowerEU est une proposition de la Commission européenne visant à mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles russes avant 2030 en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.

La Commission européenne prévoit de réduire cette dépendance en suivant 3 axes[2] :

réalisation d'économie d'énergie ;
production d'énergie propre ;
diversification des sources d'approvisionnement en énergie.
Mesure à court terme
Modifier
L'UE cherche à réaliser ses achats de gaz fossile, de GNL et d'hydrogène en commun par l'intermédiaire d'une plateforme énergétique pour tous les États de l'UE mais aussi pour quelques États frontaliers : l'Ukraine, la Moldavie, la Géorgie et les Balkans occidentaux[2].

Elle vise au déploiement rapide de l'énergie solaire photovoltaïque et éolienne associé à l'installation de moyens de production d'hydrogène renouvelable[2].

L'augmentation de la production de bio-méthane est également souhaitée à court terme pour se passer d'environ 17 milliards de mètres cubes de gaz par an[2].

Des États devraient approuver les premiers projets dans le domaine de l'hydrogène[2].

Une communication massive de l'UE sur les économies d'énergies pour les entreprises et les citoyens permettrait d'économiser 13 milliards de mètres cubes de gaz par an[2].

Avant de faire face à une éventuelle coupure de l'apport en gaz de la Russie, les stocks de gaz doivent être remplis à au moins 80% avant le 1er novembre 2022[2].

En cas de rupture de l'approvisionnement, un plan de coordination de l’UE en matière de réduction de la demande est développé[2].

Mesure à moyen terme (avant 2027)
Modifier
L'UE cherche a stimuler la décarbonation industrielle grâce à des projets bénéficiant de financements anticipés pour un montant de 3 milliards d’euros au titre du Fonds pour l’innovation[2].

Une nouvelle législation et de nouvelles recommandations devraient voir le jour concernant l'accélération de l’octroi de permis pour les projets liés aux énergies renouvelables en particulier dans des « zones propices au déploiement des énergies renouvelables» spécifiques présentant des risques faibles pour l’environnement[2].

De nouveaux investissements dans un réseau intégré et adapté pour les infrastructures gazières et électriques devront être réalisés.

L'objectif d'efficacité énergétique est augmenté, passant de 9 à 13 % à l'horizon 2030. L'objectif de production d'énergie renouvelable est quant à lui passé de 40 à 45 % pour cet même horizon[2]. Cela portera la capacité totale de production d’énergies renouvelables à 1 236 GW d’ici à 2030 contre 1 067 GW[2]. La capacité de production d'énergie solaire photovoltaïque à mettre en service d'ici à 2025 est de 320 GW (soit deux fois le niveau de 2022) et de 600 GW en 2030.

L'UE fera de nouvelles propositions visant à garantir l'accès de l'industrie aux matières premières critiques[2].

De nouvelles mesures réglementaires visant à améliorer l'efficacité énergétique dans les transports devraient voir le jour[2].

L'UE espère porter la capacité d'électrolyse à 17,5 GW d'ici 2025 afin d'alimenter l'industrie de l'UE avec plus de 10 millions de tonnes d'hydrogène renouvelable. Le cadre réglementaire de l'hydrogène devra également être modernisé[2].

L’électrification, l’efficacité énergétique et le déploiement des énergies renouvelables pourraient permettre à l’industrie d’économiser 35 milliards de m³ de gaz naturel d’ici à 2030 au-delà des objectifs de l’«Fit for 55»[2].

Les réductions les plus massives des émissions de gaz, représentant près de 22 milliards de m³, pourraient être réalisées par les secteurs des minerais non métalliques, du ciment, du verre et de la céramique, de la production de produits chimiques et des raffineries[2].

Environ 30 % de la production d’acier primaire de l’UE devrait être décarbonée grâce à l’utilisation d’hydrogène renouvelable d’ici à 2030.


Source wiki

Envoyé par Flaneur le 22 août 2023 à 18h51

+ 10 -

doomy Lombric Shaolin

Et du coup rien pour le secteur nucléaire ?
+ 2 -

Flaneur En réponse à doomy Ver TikToké

Ce plan est uniquement sur les combustibles fossiles qu’on va encore utiliser un bon bout de temps selon les prévisions.
+ 6 -

S8N En réponse à Flaneur Asticot

Quand ils parlent du gaz, je sens à fond la vibe anti-nucléaire et pro-gaz (peut-être parce que les USA sont les rois de l'exportation de gaz, qui sait?) dans ce truc. Donc, au lieu de compter sur la Russie, on va se tourner vers les States pour notre dose d'énergie. Super l'indépendance, non ? Bon, on sait tous qu'on peut pas être à 100% indépendants énergétiquement, mais avec le nucléaire, au moins on peut s'en rapprocher plus facilement.
+ 1 -

_pepe_ En réponse à Flaneur

PRÉCISÉMENT, c'est censément un plan pour régler nos problèmes d'approvisionnement en combustibles FOSSILES, lesquels pourraient donc être réglés en partie par la mise en œuvre de moyens permettant de NOUS EN PASSER.

Même si ce projet ne s'attelait qu'à produire des combustibles NON FOSSILES et éventuellement décarbonés, le nucléaire devrait figurer en bonne place parmi les solutions pour produire de l'hydrogène « verte ».

Je ne pense pas utile de rappeler les raisons de cet « oubli » regrettable...
+ 3 -

Shoot Vermisseau

"hydrogène renouvelable" ? kezako ?
+ 0 -

BonPublic En réponse à Shoot Vermisseau

Hydrogène produit avec de l'électricité "verte" il me semble (solaire, éolien, ...).
+ 4 -

Weng-Weng En réponse à Shoot Lombrico de la Cruz

Il y a deux façons de faire de l'hydrogène :
-par electrolyse de l'eau avec de l'électricité. Si cette électricité est d'origine renouvelable, alors on parle d'hydrogène "vert".
-en chauffant du methane (energie fossile), ce qui rejette du CO2 ET consomme de l'énergie.

Tous les fabricants de bagnole/camions/moulins a cafe à hydrogène ne parlent que d'hydrogène vert alors que 99% de la production est issue du méthane. Même les allemands qui sont contre l'interdiction des moteurs thermiques car "oui mais on va les faire tourner avec du e-carburant fait avec de l'hydrogène issu d'électricité renouvelable". Mais dis moi Hans, si ça a l'air si facile pour toi de trouver de l'électricité renouvelable, pourquoi tu fais toujours tourber tes putains de centrales à charbon???
+ 23 -

Myouk Vermisseau

Pourquoi un plan aussi complexe alors qu'il suffit juste de méthaniser les fichiers de merde que dépose quotidiennement cacamerci pour être autonome énergétiquement...
+ -1 -

GruikMan Vermisseau

Et les bateaux à rames avec batterie, histoire de récupérer de l'énergie avec tout ceux qui traversent en ce moment ?
+ 6 -

Weng-Weng En réponse à GruikMan Lombrico de la Cruz

Les bateaux à rame c'est pas hallal
+ 22 -

yosegaman Jeune lombric

c'était mieux avant...
Image de yosegaman
+ 7 -

_pepe_

« L’électrification, l’efficacité énergétique et le déploiement des énergies renouvelables pourraient permettre à l’industrie d’économiser 35 milliards de m³ de gaz naturel d’ici à 2030 »

Pour juger de l'efficacité du projet, il suffit de rappeler que l'UE a consommé 400 milliards de m³ de gaz en 2021.

Bref, c'est encore une arnaque de l'UE sur fond d'idéologie délirante, qui va encore plus sûrement nous vider les poches et nous serrer la ceinture.
+ -1 -

Flaneur En réponse à _pepe_ Ver TikToké

Ce n’est qu’une partie du projet et ça représenterait 9% de conso en moins c’est pas négligeable en plus de moins polluer . Et ce sera évolutif petit à petit . Les autres parties sont entre autre de chercher le gaz autre part et de crée des gazoducs pour sécuriser l’approvisionnement. . Il faut aussi se rendre compte de l’ambition du projet 300 milliards c’est vraiment une démonstration de force y’a pas de projet équivalent . Les projets qui ont été le plus coûteux fait par un pays où plusieurs pays ensemble sont :


Projet ITER : Environ 20 milliards d'euros.

Programme Apollo (États-Unis) : Environ 153 milliards de dollars (ajustés à l'inflation).

Programme de la Station spatiale internationale (ISS) : Plus de 150 milliards de dollars (jusqu'à présent).

Projet Hinkley Point C (Royaume-Uni) : Environ 22 milliards de livres sterling.
+ 3 -

_pepe_ En réponse à Flaneur

300 milliards pour une grosse escroquerie, c'est bien trop cher payé.

Si tu veux avoir une idée correcte de ce qu'il est *réellement* utile et/ou possible de faire et de ne pas faire, alors je t'invite à lire la littérature du Shift Project, qui traite autant de la problématique de la décarbonation de notre économie que des réponses à apporter à la pénurie annoncée des énergies fossiles.

En particulier, tu pourrais apprendre que l'UE ne produit quasiment pas de gaz, et qu'au niveau mondial la décroissance incessante, depuis les années 1970, des volumes extractibles découverts, annonce quoi qu'il en soit une prochaine chute irrémédiable de la production mondiale, dont nous dépendons sans en être les bénéficiaires prioritaires.

Quand bien même on mettrait subitement en œuvre des moyens démesurés pour chercher de nouveaux gisements et pour parvenir à exploiter ceux qu'on trouverait (comme si ce n'était pas déjà ce qu'on faisait depuis plus de 40 ans !), il est hautement improbable que cela aboutisse à produire des volumes un tant soit peu significatifs devant ceux de notre consommation. Les sources alternatives de gaz envisageables ne promettent pas non plus des productions suffisantes au regard de nos besoins futurs.

Il s'agit de limites physiques, que même des budgets alloués 1000 fois supérieurs ne pourraient pas faire reculer outre mesure.


Quant à moins polluer, il y a là aussi anguille sous roche...
+ 0 -

Flaneur En réponse à _pepe_ Ver TikToké

Comment sait tu que c’est trop cher payé pour réorganiser l’approvisionnement en gaz de tout les pays de l’union ?

Aussi pour ce qui est des resources d’en gaz , pour le moment y’en a et pour longtemps, un des spécialistes réputé en énergie Rystad énergie a fait une prévision qui dit que dans dix ans l’Europe consommera autant de gaz qu’aujoud’hui .
+ 2 -

_pepe_ En réponse à Flaneur

Il ne fait aucun doute que ce projet conçu dans l'urgence a principalement été motivé par la volonté de se passer du gaz des méchants Russes et de le remplacer par le gaz de schiste liquéfié des gentils américains, tout en faisant mine de décarboner la filière et de gagner en indépendance énergétique. Par ailleurs, comme tu le rappelles toi-même, on s'attend (capitalisme oblige !) à consommer la même chose qu'aujourd'hui dans 10 ans, quand la production mondiale de gaz commencera nettement à décliner.

Par conséquent, au regard des volumes dont il est question, les modifications censément apportées par ce projet apparaissent comme assez minimes et pas du tout à la hauteur des enjeux.

(Note que le nucléaire en est totalement exclus, et qu'on lui préfère l'éolien, beaucoup moins efficace, et le solaire, beaucoup plus polluant. Mais comme l'UE fonctionne à l'idéologie plutôt qu'au pragmatisme, ce n'est pas très étonnant !)

On se propose donc de payer 300 milliards d'euros pour, au final, ne va pas changer grand chose à la situation, du moins dans le sens d'une amélioration substantielle. Même les énormes projets que tu as cités plus haut, et dont les bénéfices escomptés sont sans commune mesure avec ceux de celui-ci, sont beaucoup moins chers. Et ce ne sont pas non plus l'adoption de législations contraignantes, l'adaptation à une nouvelle organisation ni les campagnes de propagande pour faire passer la pilule des restrictions, des nouvelles normes et du coût de l'opération qui pourront justifier cette somme.

C'est dont tout à la fois un énorme gaspillage d'argent public pour les citoyens de l'UE, et une tromperie sur l'adéquation et l'efficacité des dispositions prises pour garantir leur avenir.
+ 0 -

Flaneur En réponse à _pepe_ Ver TikToké

Pas changer grand chose je ne crois pas , le but est simplement de ne pas dépendre d’un partenaire qui n’est plus fiable car il coupe l’énergie suite au conflit ukrainien. Si l’UE ne faisait pas ce plan , on aurait des gros problèmes d’approvisionnement, la le but est de sécuriser l’apport en énergie ce n’est pas rien ça change beaucoup de chose pour les pays . Aussi en faisant cela ils ne mettent pas de côté le nucléaire car ils en on encore besoin , le nucléaire continuera à être utilisé pour les pays qui le souhaitent . Pour le moment on a encore besoin d’énergie fossiles pour plusieurs années car les énergies vertes ne suffisent pas encore donc on investit la ou on en a besoin . Si l’UE n’aurait rien fait et qu’arrive les pénuries tout le monde aurait gueulé qu’ils ne servent à rien .
+ 0 -

_pepe_ En réponse à Flaneur

Il faut arrêter de raconter n'importe quoi.


Suite au conflit ukrainien (d'ailleurs ourdi par les occidentaux depuis au moins 2014, faut-il le rappeler ?!), ce n'est pas la Russie qui a coupé le gaz russe, mais l'UE, qui a décrété un embargo contre son importation et a décidé de s'en passer totalement à plus long terme. Ça a été ensuite le sabotage des pipelines Nord Stream 2, dans lequel la responsabilité occidentale ne fait plus de doute.

Par conséquent, la véritable menace sur la sécurité de nos approvisionnements en ressources essentielles (le gaz n'étant malheureusement pas la seule concernée) n'est pas le manque de fiabilité de la Russie, mais plus certainement celui de l'UE, et l'hégémonie américaine à laquelle cette dernière se soumet de bonne grâce. C'est bien l'UE qui a décidé, en toute connaissance de causes, d'appliquer les sanctions réclamées par les États-Unis, en dépit du fait que celles-ci nuiraient bien plus à notre économie, à notre souveraineté et à nos populations qu'elles ne toucheraient la Russie. Si l'UE n'avait pas pris ces décisions politiques, aujourd'hui, à une époque où la production mondiale n'a même pas encore commencé à baisser, nous ne serions pas déjà confrontés à des problèmes d'approvisionnement en gaz, sans même y avoir été préparés.

Je ne vois donc pas comment on peut affirmer que l'UE veillerait à la sécurisation de nos apports en énergies alors que, justement, elle n'a pas hésité à les sacrifier pour des motifs idéologiques en s'interdisant d'accéder à la principale source d'approvisionnement à sa portée.


Quant au nucléaire, faut-il rappeler que tout a été entrepris pour le saboter depuis plusieurs décennies, et que rien n'a été fait pour le maintenir (et encore moins pour le favoriser) chez ceux qui voudraient continuer à l'utiliser ?! Notamment, c'est à cause des règles du marché de l'énergie fixées par l'UE que nous en arrivons aujourd'hui à acheter l'électricité d'origine nucléaire au prix de l'électricité produite par le gaz.

C'est justement parce qu'on ne fait rien de véritablement sérieux (car ce projet de 300 milliards ne l'est assurément pas) que nous continuerons à avoir d'énormes besoins en énergies fossiles jusqu'à ce que nous succombions aux pénuries annoncées.

La vérité, c'est que si l'UE n'avait rien fait, nous disposerions encore des moyens d'assurer notre avenir.
+ 1 -

Chiwawa LoMBriK addict !

pays producteurs de pétrole, essence pas cher...
nous producteur d’électricité on paye très cher l'électricité...
frexit !!
+ 1 -

Stankey_Lubrick Vermisseau

les projets communs dont le budget ne cesse d'enfler on connait. par contre ce qui me fait tiquer c'est les 20 milliards de subvention. je sais que c'est censé être à l'échelle européenne, mais... ils vont les pêcher où ?
+ 0 -

Flaneur En réponse à Stankey_Lubrick Ver TikToké

On connaît mais pas de cette ampleur 300 milliards c’est du jamais vu . Pour les subventions je ne sais pas j’imagine que tout les 300 milliards viendront des poches des membres de l’union selon leur moyens et que les intitulés subvention, quote part ect c’est juste des dénominations comptables .
+ 0 -

Stankey_Lubrick En réponse à Flaneur Vermisseau

donc au final, c'est le péquin moyen qui va payer avec ses impôts sans être consulté, comme d'hab.
+ 0 -

Flaneur En réponse à Stankey_Lubrick Ver TikToké

Y’a pas vraiment besoin d’être consulté, c’est nos élus ils font ça pour ne pas dépendre énergétiquement de quelqu’un qui nous coupe l’énergie selon son bon vouloir .
+ 1 -

procureur Lombric

j'aurai plutôt mis 300 milliard pour envahir la Russi et leur prendre leur gaz et pétrole mais bon...
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