Rien que pour le français, il manque les locuteurs de la république "démocratique" du Congo (42 millions), l'Algérie (13millions), le Maroc (12millions) et pleins d'autres pays d'Afrique. Source de mes chiffres : http://geoconfl...es/francophonie
Sauf que les chiffres sont pas bon Kevin :)
Selon https://www.ethnologue.com/, la répartition des langues maternelle en 2022 est celle du graphique ci joint (désolé, il est carrément dégueu car fait maison)
Merci pour ces chiffres (qui sont plus comparable que ceux que tu donnait précédemment). Et oui c'est écrit dans le texte que les chiffres donnés sont ceux de langues maternelles. De là à ce qu'ils soient vrais c'est autre chose (en tout cas il date car 60 M de personnes parlant le Français en France c'est bien trop léger pour que ça soit récent).
NB : je m'appelle pas Kévin.
Dans mon commentaire précédent, j'ai oublié de te remercier, car j'etais complètement passer à côté du fait que c'était les langues maternelles qui étaient représentées sur le graphiques (certes avec des données erronées ou obsolètes).
PS: je ne t'ai pas appelé Kevin, c'était une ref à cette vidéo https://youtu.be/omDR2yzaIxU
Le graphique donne 7.2 mia de population mondiale. Donc se situe entre 2012-2013.
Donc ça signifierait qu'environ 6 mio de français n'ont pas le français pour langue maternelle. Ce n'est pas du tout surprenant. Il y a eu l'immigration italienne et portugaise. Pour qui le français devient la langue véhiculaire.
C’est l'une des grandes difficultés d'établir ce genre de statistique. Le monolinguisme à l'échelle de la planète est une exception, le plurilinguislme est la règle. Une personne qui parle une langue ancestrale en Afrique, qui a déménagé dans une grande ville où elle a appris un créole, et qui arrive à se faire comprendre de l'administration dans une des langues européennes nationales, ça va être dur de dire ce qu'elle parle car sa maitrise de certaines langues va être cantonnée à une usage plus ou moins restreint. Plus proche de nous, si on veut évaluer le nombre de locuteurs en breton ou en occitan, il y a des gens qui parlent et comprennent, d'autres qui comprennent et utilisent quelques expressions figées au quotidien, d'autres qui comprennent un peu, d'autres qui utilisent des tournures de ces langues dans le français, parfois sans même savoir qu’elles viennent d'une autre langue.
Parfois même les "bornes" de la langue sont difficiles à formuler. Le chinois comme langue n'existe pas. Ce pays fait la taille d'un continent et même les Han, une ethnie relativement unifiée, parlent des dialectes qui ne sont pas intercompréhensibles entre le nord et le sud. D'où l’intérêt du mandarin comme langue véhiculaire, mais dont la maitrise est inégalement répartie dans la population. Dans les grandes villes sa maitrise est quasi systématique. dans les campagnes reculées il arrive que la communication avec les autorités locales soit très difficile pour les moins instruits, sortis de l'école sans maitriser le nécessaire pour ces tâches.
Ça remet en perspective les chiffres que j'ai pu trouver...
Qui, au regard de ton commentaire, ne me semblent plus du tout pertinents.
Merci pour tes deux commentaires, à la fois concis et précis.
L'anglais s’est imposé comme langue véhiculaire en Occident simplement parce que c'était celle des américains qui se trouvent dans une situation hégémonique depuis la fin de la première guerre mondiale.
Déjà, le monde entier n'utilise pas l'anglais comme langue véhiculaire. Dans les anciens pays du bloc de l'est, c'est encore souvent le russe qui assure cette fonction même si on assiste depuis la chute du bloc de l'est à un basculement vers l'anglais, et dans les pays arabes c'est principalement l'arabe littéraire qui assure cette fonction. La situation est plus complexe dans les pays asiatiques où les chinois ont compris depuis longtemps qu'ils auraient du mal à exporter le mandarin. Certains pays ont donc opté également pour l'anglais, mais le mandarin reste une langue véhiculaire d'importance. Et certains pays sont très repliés sur eux même. N'essayez pas de parler anglais à un japonais. Dans les pays africains, on utilise l'anglais et le français de manière quasiment égale pour des raisons historiques. Bref, on est loin de la situation hégémonique qu'on imagine de l'anglais comme langue véhiculaire mondiale.
Concernant la facilité supposée de la grammaire, déjà, elle nous apparait facile parce que le français, comme toutes les langues indo-européennes, en est proche. Pour un chinois par exemple, le concept de pronom personnel est incompréhensible et constitue un gros obstacle à l'apprentissage de la langue. Certains locuteurs de langues où la place des mots est très libre ont aussi du mal avec cette place relativement figée issue de son origine germanique.
Mais le très gros point de difficulté de l'anglais, c’est sa prononciation. Alors certes on n'en a pas besoin quand on l'écrit et c’est un point facilitateur de l’utilisation de l’anglais comme langue universitaire ou technique par exemple. Mais face à un nouveau mot, pas le choix, il faut l'entendre au moins une fois pour savoir comment il se prononce, et c’est un obstacle de taille pour l'apprentissage de la langue dans un contexte scolaire (où on entend pas des locuteurs natifs discuter tous les jours, par définition).
couscouss47 Vermisseau
Enderion En réponse à couscouss47 Vermisseau
couscouss47 En réponse à Enderion Vermisseau
Selon https://www.ethnologue.com/, la répartition des langues maternelle en 2022 est celle du graphique ci joint (désolé, il est carrément dégueu car fait maison)
Enderion En réponse à couscouss47 Vermisseau
NB : je m'appelle pas Kévin.
couscouss47 En réponse à Enderion Vermisseau
PS: je ne t'ai pas appelé Kevin, c'était une ref à cette vidéo https://youtu.be/omDR2yzaIxU
titouille En réponse à Enderion
Donc ça signifierait qu'environ 6 mio de français n'ont pas le français pour langue maternelle. Ce n'est pas du tout surprenant. Il y a eu l'immigration italienne et portugaise. Pour qui le français devient la langue véhiculaire.
Limou En réponse à couscouss47 Vermisseau
Parfois même les "bornes" de la langue sont difficiles à formuler. Le chinois comme langue n'existe pas. Ce pays fait la taille d'un continent et même les Han, une ethnie relativement unifiée, parlent des dialectes qui ne sont pas intercompréhensibles entre le nord et le sud. D'où l’intérêt du mandarin comme langue véhiculaire, mais dont la maitrise est inégalement répartie dans la population. Dans les grandes villes sa maitrise est quasi systématique. dans les campagnes reculées il arrive que la communication avec les autorités locales soit très difficile pour les moins instruits, sortis de l'école sans maitriser le nécessaire pour ces tâches.
couscouss47 En réponse à Limou Vermisseau
Qui, au regard de ton commentaire, ne me semblent plus du tout pertinents.
Merci pour tes deux commentaires, à la fois concis et précis.
Morph Vermisseau
GruikMan En réponse à Morph Vermisseau
Bidon85 En réponse à Morph Vermisseau
Kourath En réponse à Morph
Limou En réponse à Kourath Vermisseau
Déjà, le monde entier n'utilise pas l'anglais comme langue véhiculaire. Dans les anciens pays du bloc de l'est, c'est encore souvent le russe qui assure cette fonction même si on assiste depuis la chute du bloc de l'est à un basculement vers l'anglais, et dans les pays arabes c'est principalement l'arabe littéraire qui assure cette fonction. La situation est plus complexe dans les pays asiatiques où les chinois ont compris depuis longtemps qu'ils auraient du mal à exporter le mandarin. Certains pays ont donc opté également pour l'anglais, mais le mandarin reste une langue véhiculaire d'importance. Et certains pays sont très repliés sur eux même. N'essayez pas de parler anglais à un japonais. Dans les pays africains, on utilise l'anglais et le français de manière quasiment égale pour des raisons historiques. Bref, on est loin de la situation hégémonique qu'on imagine de l'anglais comme langue véhiculaire mondiale.
Concernant la facilité supposée de la grammaire, déjà, elle nous apparait facile parce que le français, comme toutes les langues indo-européennes, en est proche. Pour un chinois par exemple, le concept de pronom personnel est incompréhensible et constitue un gros obstacle à l'apprentissage de la langue. Certains locuteurs de langues où la place des mots est très libre ont aussi du mal avec cette place relativement figée issue de son origine germanique.
Mais le très gros point de difficulté de l'anglais, c’est sa prononciation. Alors certes on n'en a pas besoin quand on l'écrit et c’est un point facilitateur de l’utilisation de l’anglais comme langue universitaire ou technique par exemple. Mais face à un nouveau mot, pas le choix, il faut l'entendre au moins une fois pour savoir comment il se prononce, et c’est un obstacle de taille pour l'apprentissage de la langue dans un contexte scolaire (où on entend pas des locuteurs natifs discuter tous les jours, par définition).
le-long-brick En réponse à Limou Longbric
Kourath En réponse à Limou