Influvoleurs VS B2O

Il est simple rappeur, mais il vient de détruire 90% du business des influenceurs français (pour mon plus grand plaisir)
Voici comment Booba était détesté par 8 français sur 10

Mais là il fait l'unanimité.

Son constat :

-1 post sur 2 était une arnaque en dropshipping
-Des milliers de familles ruinées à cause ducopytrading
-Des centaines de codes promos pour favoriser l'accès à la chirurgie esthétique pour les ados
-Aucune loi existante


1. Ridicule

Quand il commence à attaquer les influenceurs il y a 1 an, on se dit tous : "orh Booba part encore en clash".

Ça fait presque 10 ans qu'ils font ce qu'ils veulent sur les réseaux, c'est pas lui qui va changer quelque chose.

Et puis à force de clasher tout le monde, ça en devient lassant.


2. Dangereux

Lui ne lâche rien. Son obstination le conduise à être banni d'Insta de Twitter de Facebook.

On l'accuse de harcèlement, de menacer ouvertement, de misogynie partout sur les réseaux et à la télé.

Là où 99% se serait arrêté là. Lui continue.


3. Évident

Il a rien lâché dans sa communication (merci Elon d'ailleurs)

S'est associé avec des figures d'autorité type avocats, hommes d'affaires.

Il a crée un nom qu'il distillait partout : les #influvoleurs.
Si bien qu'on les appelle comme ça désormais, énorme.

Aujourd'hui :

-Un placement de produit vaut 200€, c'était 2000€ il y a 12 mois (-90%)
-Une loi a été votée à l'unanimité à l'assemblée (194 pour, 0 contre)
-La France est le premier pays a légiférer sur les mauvaises pratiques commerciales des influenceurs.
Emmanuel Macron communique partout dessus, l'union européenne devrait suivre le mouvement


Booba est un maître en marketing (vidéo de Yann Leonardi)


Il avait un combat à mener, il s'est servi de son expérience pour y arriver.
Sa révolution a respecté les 3 étapes comme dans un livre :

1. Il a été vu comme RIDICULE
2. Il était considéré comme DANGEREUX
3. Aujourd'hui son combat est devenu EVIDENT pour tout le monde

Vidéo de Yann Leonardi : https://youtu.be/_WfoDHpsDHg

Envoyé par Nioa le 11 juin 2023 à 11h45