Etat des lieux après le couronnement

On dirait Marseille (...mais en plus propre naturellement !)

Envoyé par le-long-brick le 17 mai 2023 à 10h14

5 commentaires

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Ced Lombrik

Pour en avoir plusieurs fois discuté avec ma famille et amis qui vivent au Royaume Uni (plutôt assez nombreux) mais aussi pour y aller très souvent, il y a un vrai problème sur l'organisation d'évènements comme cela, en particulier en Angleterre. La raison est plutôt assez simple : c'est une illustration pure de ce qu'est le fonctionnement d'un espace public avec très peu de service public. A savoir, ici, la gestion des ordures qui n'est pas faite par des organismes d'état mais, aussi, l'absence de programmes éducatifs gouvernementaux sur l'écologie. C'était beaucoup moins le cas avant la mise en pratique des lois thatchéristes et ce alors que le nombre d'évènements regroupant du public existait à peu près tout autant. Il n'y a qu'à aller à un match ou à un concert pour voir cela, sans même parler des festivals ou les grosses compétitions... Et encore moins les supermarchés qui sont le royaume de l'emballage à usage unique, encore plus que sur le continent.

Malheureusement, on suit la même tendance en France où il y a de moins en moins de programmes nationaux qui sont faits sur la gestion des déchets (et pour ceux qui sont faits, ils ne sont pas viables) mais aussi sur les entreprises de produits puis celles des ramassage des déchets qui prennent un grand nombre de liberté quant au bon sens. A force de dézinguer les services publics, on arrive à cela... qui se surimpose à la connerie et à l'individualisme des gens.

Il y a 1 an

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Thiche En réponse à Ced Colonel Chat-Ver

Pas d'accord. Il y a aussi l'idée qu'on ne fait pas dans l'espace public ce qu'on ne ferait pas chez soi. Je ne sais pas pour les autres mais personnellement, depuis que je ne jette plus mes déchets au sol, mon appart est beaucoup plus agréable à vivre. Disposer de poubelles publiques fait déjà partie du fonctionnement de l'espace public et de la gestion des ordures par des instances publiques. Bien entendu, tout ceci devient compliqué quand on a la flemme de faire 5 mètres pour atteindre la dite poubelle publique et qu'on préfère délicatement laisser ses ordures à l'exact endroit où on se trouve sur le moment. Comme un enfant qui se chie dessus. Pas plus tard qu'hier, j'ai pu constater la présence d'une canette de soda bien en vue sur un caisson de raccordement électrique d'un arrêt de tram ... avec une poubelle publique disponible à deux mètres de la dite canette de soda. Trop de boulot pour parcourir les deux mètres.
Sinon, il y a un programme éducatif à échelle individuelle qu'on appelle "avoir de l'éducation", "le souci du commun" et/ou du "savoir vivre". Un vieux truc qu'on se passait de générations en générations, parfois à coup de pied au cul, à partir de ce qu'on appelait "l'éducation donnée par les parents". Ceci fonctionne aussi avec les "Bonjour", les "Merci", les "Je vous prie de m'excuser", les "Pardon" ou les "Bonne journée" (et ses déclinaisons "Bonne après-midi" ou "Bonne soirée"). Il est à noté que le coût de ce programme de sensibilisation a une répercussion économique minime sur le reste de la société mais offre en retour de résultats vraiment exceptionnels.

Il y a 1 an