Observer le passé est doux, est agréable. Il laisse le temps. Nul besoin de galoper sans savoir pourquoi. Pas de syndrome de la reine rouge. On peut à loisir se poser pour tailler le bout de gras avec des petits vieux.
Dans notre course de tout les jours qui ne nous laissent soit disant le temps de rien ; depuis ce présent qui objectivement nous dépasse, un jour nous serons nous aussi vu comme le passé nostalgique et fantasmé de générations futurs à l’imagination et l’idéalisation aussi débordante que celle que l’on trouve aujourd’hui. Pas plus, pas moins.
Et c’est peut-être à la lecture de nos existences, de nos traces dans leurs poussières, que d’autres générations peut-être un jour, idéaliserons à leurs tours leurs besoins de connexions avec les choses soit-disant vraies, soit-disant authentiques, supérieur ou vénérables.
Nous ne connaîtrons jamais ce que les générations suivantes apprendrons de nous et elle sont condamnées à n’avoir qu’une vision parcellaire mais plus globale de nos existences, parcelles comblées par l’interprétation sociale et culturel de cet hypothétique futur, mais globalité apportant aussi des réponses à des questions irrésolvable aujourd’hui.
Quel regard portera l’humanité d’après-demain sur les événements que nous vivons aujourd’hui ?
Quel contraste existera alors entre notre connaissance de notre petit monde et le regard que porterons sur nous les générations futurs ?
Il me plaît souvent à imaginer une religion du futur qui par altérité entre chaque générations, entre chaque récits, aurai transformé nos conneries de super héros consuméristes en une cosmogonie allégorique répondant aux questions posées au coin du feu. Contemplant les mêmes étoiles que nous le fîmes dans les vestiges de notre mondes qu’ils ne comprendrons que trop mal, bridés par les mêmes contraintes qui nous bridèrent en notre temps.
Envoyé par Tuveuxvoirmabique le 9 avril 2023 à 16h06
Spazeum Vermisseau
GruikMan Vermisseau
Moossman LoMBriK addict !