Musique : Le plagiat, les influences, le savoir faire , l’hommage, les accords …
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11 commentaires
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GruikMan Vermisseau
Ced Lombrik
Flaneur En réponse à Ced Ver TikToké
"Il y a eu des procès, on a fait travailler les avocats. Toujours est-il qu’il a écouté la musique de Manu, il a aimé ce morceau, il l’a prise, d’une façon pas toujours correcte. Mais il y a eu un procès, des arrangements après. Ce qui veut dire qu’il y a eu une reconnaissance", racontait-il, toujours à TV5 Monde. Au Parisien en 2009, il détaille les termes de l’accord financier : sa maison de disques touche un million de francs (environ 150.000 euros), lui un autre million.
Mais pour Rihanna le nouvel accord obtenu avec jackson ne prenais pas en compte les futures plagiat au partir de celle de jackson .
feyfey Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Du coup j’apporte une petite précision pour les œuvres dites classique ( oui c’est large comme ma….) : les compositeurs n’étaient pas véritablement payés à la compo mais plutôt à la représentation. Donc il y avait une première part à la commande ( forme de mécénat ) puis à chaque fois que l’œuvre était jouée ( la place de concert de l’époque si vous voulez ). Donc si le copain Musicos avait un truc pas trop mal et qui tournait bien dans sa besace on reprenait la chanson, on y rajoutait 3 sons de grelots et roule sur les chemins.
Ced En réponse à feyfey Lombrik
Au final, je préfère surtout la façon dont fonctionnait la musique avant. Comme tu l'indiques, un musicien composait éventuellement, mais son principal métier était justement de jouer. Du coup, on n'avait pas vraiment la dérive actuelle avec (1) la création d'une industrie musicale et (2) des "artistes" qui se la pètent parce qu'ils connaissent trois accords qui font danser les gens et te font un autre album avec les mêmes accords mais dans un autre sens pour faire original. Au final, on finit par n'entendre plus que les chiures musicales de personnes comme David Guetta ou Carla Jauni qui ne font passer des émotions que parce que c'est bien d'être à l'endroit hype où ils jouent, avec des personnes qui alimentent le même compte en banque. En gros, le sentiment d'appartenance, quoi...
PS.: tu écris "oui c’est large comme ma". Comme ta ceinture postérieure? Les lombriks ont le droit de savoir.
Doupitoum En réponse à Ced Vermisseau
La musicologie c'est ma formation initiale donc je me permet. L'industrie musicale elle existe quand le vinyle apparaît. On a cherché à en vendre le plus, donc on a commencé à trier les musiciens et à en payer d'autres pour les arrangements etc, mais à ce moment, on était encore éloigné de la pure production musicale à visée de disque sans sortir de son studio.
Dans le même genre, on peut parler de Karajan, on va pas se permettre de dire qu'il dirigeait pas ou peu, mais il a compris le fonctionnement de l'industrialisation et en a tiré profit.
Les dérives, elles ont été "prévues" par T. Adorno (lire ce qu'il écrit il y a près de 70 ans, c'est assez incroyable, mais il était pas le seul non plus).
Doupitoum En réponse à feyfey Vermisseau
Il y avait quand même souvent, depuis la Moyen-Âge tardif, une forme de contrat qui lie le compositeur à une forme de collectivité pour assurer des revenus réguliers.
le-long-brick Longbric
Narf LoMBriK addict !
Cyclomore Vermisseau
Alors même en se limitant à un seul octave d'une gamme tempérée occidentale. Donc 12 notes, et en se limitant à 2 durées (long court), et des accord de deux notes maxi et tout ça pour un maximum de 4 trucs (4 notes, accord silence, ce qu'on veut). Bref le minimum pour faire quelque chose de parfaitement identifiable par n'importe qui.
Typiquement le ta ta ta taaaa de la cinquième où le taa ta ta taaaa de initial BB (repris sur la symphonie du nouveau monde donc.
Et bien rien que ça ça fait plus de 4 milliards de possibilités. Donc personne n'en a jamais fait le tour. Et donc personne ne peut avoir la certitude d'avoir fait quelque chose de nouveau, mais il reste quand même de la place pour l'innovation.
Après, un truc qui sonnait bien il y a 50 où 500 ans, ça sonne toujours bien maintenant...
Doupitoum Vermisseau
Après il ne faut pas non plus mélanger avec la citation, qui relève du clin d’œil bien plus que du plagiat.
Dans le plagiat il y a la volonté de reprendre sans se faire chopper parce qu'il y a moyen de s'en mettre plein les poches. Si tu reprends quelque chose que tu modifies tellement qu'on le reconnait peu, t'as finalement suffisamment crée pour que ça soit ton œuvre. Les mecs dans la prod de Ray Parker qui ont plagié pour la musique de Ghostbuster ... sont pas super honnêtes :D.