Les langues khoïsan sont un ensemble de langues parlées en Afrique australe par les peuples Khoïkhoï et San, principalement au Botswana, en Namibie, dans la province du Cap-du-Nord d'Afrique du Sud et dans le Sud de l'Angola. Deux langues parlées au Kenya et en Tanzanie, le hadza et le sandawe, sont souvent incluses depuis les travaux de Joseph Greenberg, mais sont éloignées sur les plans linguistique et géographique du reste du groupe.
Les langues khoïsan sont caractérisées par l'emploi de consonnes particulières dénommées clics. La langue kung-ekoka n'emploie pas moins de 50 phonèmes clics sur 140 phonèmes distincts. Les sons de ce genre sont courants dans le répertoire vocal humain, mais leur usage comme phonèmes semble limité aux langues khoïsan et aux langues d'autres familles ayant subi leur influence, comme les langues nguni (incluant notamment le xhosa et le zoulou) ou le dahalo.
Les langues khoïsan ont souvent été présentées au xxe siècle comme constituant une famille de langues, impliquant une origine commune, mais cette hypothèse est aujourd'hui rejetée par les spécialistes de ces langues. Les ressemblances observées sont de nature typologique et lexicale, ce qui peut impliquer des contacts et des convergences, avec le développement de phénomènes d'aire linguistique, mais ne démontre pas une origine commune. Les langues khoïsan d'Afrique australe sont actuellement regroupées en trois familles distinctes, tandis que le hadza et le sandawe sont considérés comme des isolats. Le terme de khoïsan reste cependant employé comme regroupement de pure commodité, pour indiquer les langues africaines pourvues de clics et ne se rattachant pas à l'une des trois grandes familles identifiées sur le continent : les langues afro-asiatiques, les langues nilo-sahariennes et les langues nigéro-congolaises.
Actuellement, la langue khoïsan comptant le plus grand nombre de locuteurs est le khoïkhoï, la langue des Nama, qui sont parmi les plus grandes ethnies de Namibie. Les autres langues khoïsan sont plutôt menacées, et quelques-unes ont disparu sans avoir pu être étudiées.
Sur le plan morphosyntaxique, les langues khoïsan sont plutôt isolantes. Elles emploient souvent des suffixes, mais le sens d'une phrase dépend davantage de l'ordre des mots que de leur flexion.
Envoyé par Flaneur le 10 février 2023 à 18h11
Nioa Vermisseau
lebaud07 En réponse à Nioa
BrezhonDiskiant Jeune lombric
aerthas51 En réponse à BrezhonDiskiant Vermisseau
BonPublic Vermisseau
https://lelombrik.net/149518
lebaud07 En réponse à BonPublic
Neox Vermisseau
Une horreur a chanter pour nous autres européens quand on essaye de le faire en faisant ça bien !
C’est super galère les sons clicks quand on est pas habitués !
le-long-brick Longbric
Antubis Vermisseau
LexX8 Vermisseau
C'est bien pour ça que j'adore les lombrikiens
Yodelator Vermisseau
g012 Asticot
modul En réponse à g012 Vermisseau