Structurellement j’ai l’impression qu’il n’y a pas de chaînages horizontaux et verticaux.
Sinon c’est un bon prototype à voir comment ils évoluent et s’adaptent.
C'est ce que j'allais dire aussi... pas un brin d'acier.
En France, on met un chaînage vertical à chaque angle et de part et d'autre des baies (je schématise)... d'autant plus quand on est en zone sismique.
Exemple :
Tu construis dans quelle zone et quel type de bâtiments?
Pour les géologues et géotechniciens, cela dépendra bien évidemment de l'endroit (effet de site), de l'occurrence sismique (probabilité d'un gros séisme) et du séisme en lui même (localisation, faille, fluides inter-porosité, etc...). Et sachant que la plupart des régions en France sont mal contraintes, autant dire que... Pour palier à ces paramètres, le matériaux le plus adapté reste apparemment le bois, suivi de la pierre type granite voire grès fin à ciment siliceux mais avec des assemblages spécifiques (cf. les bâtiments andins, les bâtiments antiques en Grèce), voire les alliages bois/paille/boue comme en Chine (certaines constructions ont plus de 1000 ans et n'ont subi que des réparations d'usage). Ensuite viennent des bétons armés et/ou aciers articulés mais leur durée de vie reste assez limitée et, dans le cas d'un fort séisme, la structure joue tellement qu'il faut bien souvent tout détruire après le séisme. En comparaison à ces matériaux, l'agglo et le parpaing restent le pire de tout car le bâtiment s'effondre, parfois des les ondes P mais le plus souvent à cause du cisaillement - mais c'est vraie que c'est une bonne alternative dans des zones à sismicité très modérée (i.e. occurrence faible d'un magnitude inférieure à 4 sur Richter). L'ensemble peut-être utilisé avec des alternatives couteuses sur les structures, comme les structures de fondation, mais elles finissent mal en cas de liquéfaction des sols...
Dans tous les cas, à chaque fois que je suis allé sur les lieux d'un séisme, ce sont les bâtiments en agglo ou en brique qui ont toujours fait le plus de victimes. Et ce sont les bâtiments en bois qui ne se cassent pas trop la figure. Mais c'était des zones qui n'ont rien de comparable en France.
Je suis dans le Poitou, en plein dans la zone sud Loire/Oléron, zone sismique 3 cat.2. Ça bouge gentiment quoi.
Je fais dans l’individuel, quand l’eurocode 8 est entré en vigueur c’est un de mes chantier qui a servi d’école pour les Deux-Sevres avec l’Anah ( Proud). On a des maisons, se sont des cages de faradet tellement y a de ferraille ! Sans compter les aléas argileux ou inversement des grottes… La réglementation oblige à faire une G2 depuis quelques temps et c’est pas plus mal parce que même avec une étude de sol on peut avoir des surprises…
les agglos ne sont pas des matériaux de structure c'est juste du remplissage entre les poteaux et les poutres. Et je ne suis pas certain que tout les particuliers puissent se faire des maisons en pierres ou avec des structures en bois si l'on compare les prix au m² de l'agglo à la pierre ( fourniture + pose ) la meilleure alternative reste donc l'agglo. En cas de séisme c'est mieux d'avoir une façade qui fissure que d'avoir un bâtiment qui tombe. En plus en France les assurances prennent le relais pour remettre en état le bâtiment après un séisme (je pense à la DO mais à vérifier). Donc une bonne étude de sol avec des bons dimensionnements des fondations il y a aucun probléme pour employer de l'agglo :-)
Après, ils annoncent utiliser de la colle polyuréthane et non du "ciment".
La colle polyuréthane est ce qui retient le pare-brise d'une voiture et ça tient même dans les accidents grave. Si cela colle bien sur le support, ça va jouer le rôle d'amortisseur entre chaque brique/bloc la où le mortier va se briser.
Un bien beau concept dans un monde ou l'énergie facile se tarit et où il t'es demandé de travailler deux ans de plus pour bénéficier de la retraite.
Mais techniquement ça claque
c'est un conte capitaliste et productiviste..... Alors que le parpaing se détériore dans le temps, un enduit a la chaux deviendra de plus en plus dur ;)
Des maisons ch'ais pas, mes des parpaings il s'en est donné aujourd'hui, entre policiers et manifestants, on aurait pu faire 3 ou 4 "sagrada familia"...
Pour le coup, en France aussi on a ça.
On utilise des agglos ou des briques dits "rectifiés", c'est à dire que leur géométrie est vraiment très contrôlée pour s'assurer que les faces soient bien respectées (pas de débord, pas de problème de parallélisme...).
Il y a ensuite divers produits qui sont validés par le CSTB : des colles à poser au rouleau spécial ou encore des mousses à base polyuréthane.
Les poseurs y gagnent en rapidité.
Il y a toutefois une limite de température de pose (généralement pas à moins de +5° à +10°C selon les cas), là où le mortier traditionnel permet de se rapprocher de 0°C.
Par ailleurs, il ne faut pas qu'il y ait de défaut sur le plancher support car pas d'épaisseur de mortier pour rattraper le coup.
C'est étonnant que nous visionnons ce fichier juste aujourd'hui, parce que si vous avez bien regardé les informations de la mi-journée, la machine Hadrian X était en train de manifester avec ses collègues du BTP entre la République et la Nation mais elle, pour demander une retraite à 150 ans. VDM.
GruikMan Vermisseau
OSEA En réponse à GruikMan Vermisseau
Nioa Vermisseau
Sinon c’est un bon prototype à voir comment ils évoluent et s’adaptent.
ptesau En réponse à Nioa LoMBriK addict !
En France, on met un chaînage vertical à chaque angle et de part et d'autre des baies (je schématise)... d'autant plus quand on est en zone sismique.
Exemple :
Ced En réponse à ptesau Lombrik
Nioa En réponse à Ced Vermisseau
feyfey En réponse à Ced Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Perso j’ai en horreur le parpaing, on ne bosse qu’en brique. Et tout en parasismique.
Ced En réponse à feyfey Lombrik
Pour les géologues et géotechniciens, cela dépendra bien évidemment de l'endroit (effet de site), de l'occurrence sismique (probabilité d'un gros séisme) et du séisme en lui même (localisation, faille, fluides inter-porosité, etc...). Et sachant que la plupart des régions en France sont mal contraintes, autant dire que... Pour palier à ces paramètres, le matériaux le plus adapté reste apparemment le bois, suivi de la pierre type granite voire grès fin à ciment siliceux mais avec des assemblages spécifiques (cf. les bâtiments andins, les bâtiments antiques en Grèce), voire les alliages bois/paille/boue comme en Chine (certaines constructions ont plus de 1000 ans et n'ont subi que des réparations d'usage). Ensuite viennent des bétons armés et/ou aciers articulés mais leur durée de vie reste assez limitée et, dans le cas d'un fort séisme, la structure joue tellement qu'il faut bien souvent tout détruire après le séisme. En comparaison à ces matériaux, l'agglo et le parpaing restent le pire de tout car le bâtiment s'effondre, parfois des les ondes P mais le plus souvent à cause du cisaillement - mais c'est vraie que c'est une bonne alternative dans des zones à sismicité très modérée (i.e. occurrence faible d'un magnitude inférieure à 4 sur Richter). L'ensemble peut-être utilisé avec des alternatives couteuses sur les structures, comme les structures de fondation, mais elles finissent mal en cas de liquéfaction des sols...
Dans tous les cas, à chaque fois que je suis allé sur les lieux d'un séisme, ce sont les bâtiments en agglo ou en brique qui ont toujours fait le plus de victimes. Et ce sont les bâtiments en bois qui ne se cassent pas trop la figure. Mais c'était des zones qui n'ont rien de comparable en France.
feyfey En réponse à Ced Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Je fais dans l’individuel, quand l’eurocode 8 est entré en vigueur c’est un de mes chantier qui a servi d’école pour les Deux-Sevres avec l’Anah ( Proud). On a des maisons, se sont des cages de faradet tellement y a de ferraille ! Sans compter les aléas argileux ou inversement des grottes… La réglementation oblige à faire une G2 depuis quelques temps et c’est pas plus mal parce que même avec une étude de sol on peut avoir des surprises…
Nioa En réponse à Ced Vermisseau
Bidon85 En réponse à Ced Vermisseau
La colle polyuréthane est ce qui retient le pare-brise d'une voiture et ça tient même dans les accidents grave. Si cela colle bien sur le support, ça va jouer le rôle d'amortisseur entre chaque brique/bloc la où le mortier va se briser.
Faudrait voir si des tests ont été fait.
Procrastinateur Vermisseau
Mais techniquement ça claque
NeoCon En réponse à Procrastinateur Vermisseau
Weng-Weng Lombrico de la Cruz
Plein de monde malheureusement
Flaneur En réponse à Weng-Weng Ver TikToké
glurp En réponse à Weng-Weng LoMBriK addict !
magnussoren En réponse à glurp Ver (re-)cyclable
Nioa En réponse à magnussoren Vermisseau
magnussoren En réponse à Nioa Ver (re-)cyclable
Snark En réponse à magnussoren LoMBriK addict !
Procrastinateur En réponse à Snark Vermisseau
le-long-brick En réponse à Weng-Weng Longbric
Kudsak Vermisseau
Necropaf LoMBriK addict !
misterbeam En réponse à Necropaf Vermisseau
Anathorien Vermisseau
FreddyTheWheel En réponse à Anathorien Lombric Shaolin
Nioa En réponse à Anathorien Vermisseau
ptesau En réponse à Anathorien LoMBriK addict !
On utilise des agglos ou des briques dits "rectifiés", c'est à dire que leur géométrie est vraiment très contrôlée pour s'assurer que les faces soient bien respectées (pas de débord, pas de problème de parallélisme...).
Il y a ensuite divers produits qui sont validés par le CSTB : des colles à poser au rouleau spécial ou encore des mousses à base polyuréthane.
Les poseurs y gagnent en rapidité.
Il y a toutefois une limite de température de pose (généralement pas à moins de +5° à +10°C selon les cas), là où le mortier traditionnel permet de se rapprocher de 0°C.
Par ailleurs, il ne faut pas qu'il y ait de défaut sur le plancher support car pas d'épaisseur de mortier pour rattraper le coup.
le-long-brick Longbric
Clem_Du_Bouchonnois Vermisseau
KukuLele Vermisseau
Libel Vermisseau
Sans parler du prêt à 30 ans ... et du nouveau voisinage d'ici 5 ans ! ;)
Et puis, va respirer ta colle en polyuréthane ... ;)