L'expression « musique de chambre » apparaît à la période baroque, les compositions qu'elle recouvre étant destinées à être jouées dans l'intimité des intérieurs de nobles ou d'amateurs fortunés. Dès le Moyen Âge et pendant la Renaissance de nombreux ensembles de cordes, de bois, de cuivres, mixtes ou en consort se forment et jouent indépendamment de la polyphonie vocale, mais suivant le plus souvent ses règles d'écriture à quatre voix (soprano, alto, ténor et basse). Ces compositions de camera s'opposent alors aux œuvres de la chiesa, de la chapelle et ainsi apparaissent comme l'expression d'une musique profane. Les sonates de Giovanni Legrenzi donnent leur titre définitif à ces compositions. A la fin du XVIIIe siècle, le quatuor à cordes devient l'expression la plus aboutie de la composition pour amateurs. Mozart et Haydn introduisent des formes qui séparent nettement la musique de chambre des symphonies pour orchestre1. Au tournant du XXe siècle, avec Gustav Mahler et surtout Arnold Schönberg, elle quitte les espaces privés pour rejoindre l'orchestre et de nouveaux territoires.
Envoyé par NainPorteQui le 19 janvier 2023 à 01h26
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