Vers une transition des moteurs thermiques au diesel?
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yosegaman Jeune lombric
lebaud07 En réponse à yosegaman
Après ils le vendront 10x plus cher avec des grosses pubs "écologiques"
_pepe_
En effet, mettre 90% d'hydrogène dans un moteur ne suffit pas à réduire les émissions de CO2 dans les mêmes proportions. Parce qu'à côté de cela, il faut aussi produire l'hydrogène, et les moyens nécessaires pour en disposer. Or, non seulement ces industries sont très loin d'être décarbonées, mais avec les moyens actuels elles produisent globalement plus de CO2 que les moteurs qu'elles sont censées aider à remplacer.
La prouesse technique reste intéressante, mais elle ne vaut rien tant qu'on n'aura pas réglé (entre autres choses) la question de la production d'hydrogène (e.g. l'impact carbone des installations photovoltaïques chères à nos écolos, l'obsolescence de notre parc nucléaire, les pénuries d'énergie qui se profilent, etc.).
desBranchies En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à desBranchies
Pour donner un exemple, si une installation photovoltaïque n'émet pas de gaz à effet de serre au moment où elle produit de l'électricité, par ailleurs la fabrication et l'exploitation de cette installation nécessitent globalement d'émettre encore plus de CO2 que si l'on utilisait directement la quantité de pétrole équivalente à l'électricité « verte» qu'elle est censée produire (sauf accident) durant toute sa vie.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
Plus d'informations, assez complètes il me semble, ici : https://www.pol...metteur-de-co2/
Dans tous les cas, tu as partiellement raison car ce n'est pas l'un ou l'autre paramètre qu'il faut regarder, mais bel un problème multi-paramétré à laquelle on ne peut pas répondre par une réponse simple comme le fond les politiques. Mais cela est, il me semble, abordé dans l'article et même plutôt assez bien expliqué.
_pepe_ En réponse à Ced
Quand on parle d'électricité « verte », on a en réalité affaire à une production dont on a su cacher ces émissions (ainsi que d'autres aberrations écologiques) parce qu'elles apparaissent de façon très indirecte dans le processus. Dit autrement, l'électricité « verte » n'existe pas. Ni l'hydrogène « vert », par conséquent, puisqu'on n'en trouve pas à l'état naturel dans des conditions exploitables.
Le pire, c'est qu'on puisse qualifier de « verts » des procédés globalement plus polluants que le pétrole pour le même résultat. Qui plus est quand cette pollution doit être supportée dès maintenant pour pouvoir espérer n'en tirer des bénéfices que plus tard.
Le sujet de l'article, c'est la capacité du moteur étudié à réduire les émissions de CO2 de 86%, ce sur quoi porte justement mon propos qui rappelle que cette allégation est en réalité un GROS MENSONGE du fait des quantités de CO2 émises directement ou indirectement par les procédés de production d'hydrogène actuels.
Si cet argument était vraiment hors sujet, alors on n'aurait même pas besoin de développer un moteur diésel/hydrogène pour « répondre au changement climatique ». En effet, il suffirait juste d'utiliser des remorques, lesquelles ne rejettent pas CO2 puisqu'elles n'ont pas de moteur. Le fait qu'elles doivent être tirées par des tracteurs à moteur diésel très polluant serait (en suivant ton raisonnement) hors sujet. CQFD. Cet exemple n'est pas moins stupide que la solution dont il est question ici, qui nécessite qu'on porte des œillères pour paraître pertinente.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
Un synthèse sur cette source d'énergie est disponible sur le site de l'IFPEN : https://www.ifp...voir-lhydrogene
C'est aussi avec un mixte énergétique qu'on pourra arriver à des résultats concrets, notamment avec une production d'énergie locale et intrinsèque à une région donnée. C'est, du moins, ce que disent la plupart des spécialistes sur le sujet et, par spécialistes, j'entends les universitaires qui sont indépendants de lobbies industriels.
Au delà, changer de paradigme énergétique nécessite aussi et surtout de clairement changer de manière de vivre. Cela implique, par exemple, de relocaliser les matières premières, de ne pas engager des transports carbonés avec un trajet travail-maison excédent celui d'une capacité à vélo/pied/transport en commun à jour J, de ralentir clairement la façon de vivre aussi. Il ne pourra y avoir de changement si on ne décroit pas, c'est à dire si on arrête clairement de consommer.
Edit : et oui, c'est hors sujet dès lors que l'article parle d'une transition moteur uniquement et d'une éventuelle perspective pour le futur et avec toutes les mesures que cela implique.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
Par ailleurs, et ce même si je partage le fond de ton commentaire, il n'en reste pas moins qu'il est hors sujet avec le fond de l'article, à savoir donc la possibilité éventuelle d'une transition de certains moteurs thermiques vers un autre système d'énergie. Cela n'enlève bien évidemment pas le principal problème, à savoir qu'il faut clairement décroitre et non continuer dans une société de la consommation avec une dérive technologiste vendues par les puissants (et à leur unique destination) - c'est d'ailleurs pour cela que j'ai classé l'article dans la thématique "société" (cf à droite de l'écran). Pour une fois que je trouve une approche technologique court/moyen terme presque intelligente pour répondre au changement climatique... ;)
_pepe_ En réponse à Ced
Je ne vois pas en quoi cette approche serait intelligente et répondrait au problème du changement climatique, dans la mesure où, à court/moyen terme, la production de l'hydrogène qu'elle nécessite s'accompagnerait obligatoirement d'une augmentation d'émissions de CO2.
Tu ne peux pas prétendre présenter une solution viable et juger dans le même temps que les arguments qui démontrent le manque de pertinence de ses avantages allégués seraient hors sujet.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
hercule18 En réponse à _pepe_ Vermisseau
schmerwurst Vermisseau