Clément Viktorovitch, les soignants alertent à nouveau sur la dégradation de l'hôpital

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06/12/2022

Envoyé par MCP le 7 décembre 2022 à 17h33

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Ced Lombrik

Je propose d'applaudir tous les soirs à 20 heures...
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le-long-brick En réponse à Ced Longbric

...et pour cela, prendre une pendule, on l'avance, on la recule...
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kalka LoMBriK addict !

Alors chez nous la merde... ouai comme partout je sais mais je ne peux parler que de ce que j'ai sous les yeux:
De moins en moins de soignants (infirmiers, aides soignants) et de médecin suite à des défections (y compris durant les études) et des départs en retraite.

Les politiques (de tout bords) visant à baisser les coûts de la santé en France ont commencé dans les années 80 sans jamais changer de stratégie globale: réduire l'offre qui coûte le plus cher.

C'est comme ça qu'on a continué à avoir des pressions de l'ARS pour réduire la quantité de lit alors même qu'on arrivait pas à éponger nos listes d'attente. Résultat, des patients qui attendent une place chez eux ou sur un brancard aux urgences, donc une dégradation de l'état de santé des patients qui ont donc besoin d'hospitalisations plus longues... Et une dégradation des conditions de travails des urgentistes au passage bien sur.

Mais miracle: l'ARS n'a pas eu besoin de nous forcer à fermer des lits cette années! on l'a fait de nous même faute de soignants et de médecins.

En 2020 je pestai contre ceux qui applaudissait au fenêtre et prédisait qu'il nous laisserai crever la bouche ouverte dès qu'il n'auraient plus peur de tomber malade. Mais je suis patient: on tombe tous malade un jour, et vous saurez la première nuit que vous passerai à l'hôpital que tout ce que vous lui reprocherai, ce sera un petit peu votre faute.

Aller, j'ai fini, retournez regarder les prévisions de coupure de courant et de grève SNCF.
+ 3 -

Le_pere_cepteur En réponse à kalka Vermisseau

L'hopital public est en crise depuis au moins 1996, c'en est suivis differents facteurs aggravants.
Je m'explique le pourquoi de 1996.
Sont arrivées les "ordonnances Juppé" qui transformait les budgets des établissements de santé (ES) où leur recettes passaient de la dotation à la tarification à l'activité (T2A).
Cela induit que si tu ne fais pas d'activité tu n'as plus de recette. La volonté était de faire des économies financiere et de moyens, et la non avouée etait de fermer les hopitaux dit locaux pour que le patient (client) se rapproche des grandes villes.(je reviendrais sur ce point plus loin) (si des gens du ministère passent sur le lombrik vont crier aux loups ! Pas certains qu’ils procrastinent ici, les lombriks sont trop proches du sol ! ????))
Dit autrement un ES va offrir des soins (et de qualité) a une population, sauf que la population (vieillissante en fonction des territoires) n’a pas forcément besoin de manière continuelle de soins, et donc ne va pas générer de manière continuelle des actes, et donc ne généra pas de manière continuelle de la recette, et donc l’ES ne pourra pas assurer ses frais de fonctionnements (infra et RH) et donc on aura une dégradation de l’infra et une dégradation des effectifs des services et ainsi une dégradation du service rendu.
Cela va entrainer par voie de conséquence une mauvaise prise en charge du patient (heu client) qui dira à ces proches ne va pas là car la bouffe si, les soins cela…. Et donc in finé le futur patient ira ailleurs, ainsi une perte d’attractivité pour l’ES et ainsi moins d’activités et ainsi moins de brouzoufs…. Vous l’avez compris ? ou je fais un schéma ?
Cerise sur le gâteau en 2010 le ministère, a eu la lumineuse idée au regard de la vétusté des locaux, faute d’investissement des ES, de lancer le grand projet (c’est NOTRE PROJET !! ha non il n’était pas encore là ^^) Hôpital Rénovation. Ce projet à pour but de donner aux ES la possibilité de faire de grands projets de rénovations à grand frais de prêt à taux reduits. Mais si d éjà t’as pas le pognon comment fais tu pour dégager de la tresorerie pour rembourser ??
Bref endettement supplémentaire.
Le verrou final, les ES doivent présenter en décembre après la LFSS (Ligue de Foot Sud de la Somme) (je vous laisse creuser chers lombriks), un budget qui s’appelle le EPRD (a creuser aussi) or cet EPRD doit être « sincère » et EQUILIBRE. Comment veut tu alors que 60 voir 70% de tes charges sont de personnel, et que tu ne fais pas ou peu d’activités….(la Creuse For ever !). Si ton chien n’a pas la rage il est quand même mort ! Donc si EPRD pas l’equilibre , L’ARS te fais des rappels et te mets sous tutelle et vu que tu est déjà mort au mieux tu es fusionné avec le gros de la region, au pire tu ferme la boutique.
Avec ce premier point l’hopital commence déjà à choper la gangrène.

Dans les facteurs aggravants nous avons :
Une consequence du premier point moins de moyens, moins de financement de poste (AS,IDE), on ne reconduit pas les CDD (avec avenants qui sont en fait des CDI déguisés…). Avec donc une difficulté d’assurer les soins post opératoires => Tension dans les services au niveau RH et usure du soignant. DE plus c’est gens (agents sont payés trois queues de cerises, (certains diront que ces mieux que des fanes de radis), bref burn out , désintéressement ,abandon, perte de sens des missions, perte de qualité de soins => moins de gens dans les services, le flux plus tendu, pas ou peu de recrutement…
Vous l’avez compris ? ou je fais un schéma ?

Techniquement tous les ES sont dans les choux…de l’EHPAD de Lombrik sur route aux gros CHRU.

Dernier facteur aggravant, les SACHANTS, ces gentes Dames et Sieurs Docteurs, ceux qui font « tourner la boutique » qui n’hésites pas à se faire facturer une journée de travail à 4 chiffres (bien entendu cela s’entend avec logement et charge payés par l’ES)! toutes spécialités confondues, car les ES sont prêt à payer et donc s’endetter encore plus pour faire la moindre activité. Au final des gens qui ont fait le serment d’Hippocrate où il y à cette phrase « Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. » (note de moi : cette phrase est un poil sortie du contexte mais c’est le caractère philosophique qui est intéressant, qui abuse du système je trouve cela décadent.), je sais qu’il y a du pognon à faire mais pas de vampiriser le système

Manque un bout de mon texte..... la fin un peu plus loin.... ^^
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Taldwin En réponse à Le_pere_cepteur Vermisseau

C'est très juste. Sauf concernant les médecins : bcp s'implique a fond dans leur job et fond des horaires de malade. Chez nous ils arrivent vers 7h00 et repartent vers 19h00.
et quelques un d'une certaine spé défient le système : les mercenaires qui font effectivement des journées à 4 chiffres en squattant sur leur téléphone 80% du temps, mais bon quand le patient dort, il n'y a pas grand chose a faire...
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Le_pere_cepteur En réponse à Taldwin Vermisseau

J'avoue ma faute sur ce point, j'ai pris l'exemple (extreme) d'un territoire isolé dans l'enfer vert, mais je sais que cela ce pratique en métropole.
Un nombre certain sont dévoués, et je, nous , le peuple les en remercions pour leur extreme devotion à leurs taches
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gloubinou En réponse à Le_pere_cepteur Vermisseau

Non la T2A est arrivée plus tard en 2004 c'est Bachelot qui l'a mise en place
Les 3 ordonnances Juppé ont réformé les CPAM, les hopitaux , créé l'ANAES (devenu la HAS) mais n'ont pas mis en place la T2A
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Tuveuxvoirmabique Vermisseau

Je pris pour que vienne en libérateur le grand investisseur pour, enfin, nous sauver de toute cette chienlit coco-socialo qui ne font rien qu'à sacrifier le progrès des honnêtes travailleurs en refusant de donner l’hôpital publique à ceux sur qui s’épaulera le chef d'état qui enfin parviendra à sonner le glas de cette bonne grosse blague de louzer qu'était la sécurité national.

Non mais !!!
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Jomba En réponse à Tuveuxvoirmabique Vermisseau

"Je pris pour que vienne en libérateur le grand investisseur pour, enfin, nous sauver"
=> une nouvelle religion ?
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Tuveuxvoirmabique En réponse à Jomba Vermisseau

Elle n'a rien de nouvelle.
Combien d'entre nous sont prisonniers de ses dogmes ?
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MuletPower Vermisseau

On en parle des départs en masse d'aides soignantes, infirmières, médecin parce qu'ils n'ont pas voulu se faire vacciner ?

Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème dans le secteur hospitalier, mais dans le spectre des causes, j'ai le sentiment que ce problème n'est pas une cause mineure.
+ 7 -

Bidon85 En réponse à MuletPower Vermisseau

La non vaccination était surtout un bon moyen de continuer à démolir l'hôpital en limitant l'opposition.

C'est la seule explication à l'incohérence qui fait que l'on ai autorisé des soignants dangereux à continuer à travailler avec la COVID alors que l'ont suspendait du personnel non dangereux sous prétexte que cette personne était non vaccinée alors qu'il était testé et négatif.
+ -8 -

MuletPower En réponse à Bidon85 Vermisseau

Hors-sol.
De vrais arguments étayé par du factuel ? Non? Pas la peine de répondre...
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Eutha En réponse à MuletPower Lombric

Alors pour l'obligation vaccinale des hospitaliers (je dis bien hospitaliers car beaucoup oublient qu'ils n'y a pas que des soignants dans un hôpital) je n'ai pas grand chose en redire la dessus.
Mais ce dont je suis certains par contre, en travaillant à l’hôpital, c'est que la DRH ne voyait pas de problème à nous voir revenir travailler même en étant positif et symptomatique.
En gros c'était "si vraiment vous n'êtes pas bien, vous vous mettez en arrêt, sinon vous venez bosser".
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Le_pere_cepteur En réponse à Eutha Vermisseau

Dans les services "annexes" (entendu en non contact avec le patient) c'est effectivement la "regle" le pb c'est qu'a la cantoche il y a mixité... et la et la... zorro arrive...
cette crise a été peu anticipée et mal gérée...peu d'accés au TW (en fonction des metiers bien sur) et surtout par peur que l'agent ne branle rien pendant ce temps
+ 0 -

OSEA En réponse à Bidon85 Vermisseau

Le covid c'est une guerre des chiffres et de l'information et cette solution permet la contamination. Le coco est grave arrangeant pour nos gouvernement en cette periode de crise mondiale qui avait débuté bien avant (vaccinez vous contre la grippe aussi hein Bachelot !). La soumission par la force des opposants supposé (les non vaccinés) à quitter l’hôpital et soumission aux autres d'êtres vacciné (provax ou forcé), ce qui peut changer l'idéologie dominante et les pressions interne, . Direction donné : système US pour l’hôpital publique et le privé récupère du clicli .. On fait une petite crise des opiacés nous aussi ?
+ -4 -

MuletPower En réponse à OSEA Vermisseau

On voit bien comment ça se passe dans les pays où le vaccin n'est pas aux attentes, que cela soit en terme de performance comme de couverture vaccinale, je pense à la Chine...
A ce jour, n'ayant pas obtenu les performances que nous avons avec le vaccin ARN et pour de mesure de contrôle de l'oppression...

A ce jour et avec toutes les études à l'appui, nous avons fait le bon choix.

Et il est choquant, qu'une partie du milieu médicale ne se soit pas fait vacciner, alors que la profession les exposent aux personnes les plus fragiles et qu' ils ont déjà une batterie de vaccins obligatoires à faire...

Dans le milieu professionnel privé, cela pourrait être considéré comme une faute et l'employé viré et jamais réintégré. Je comprends donc que l' État fasse de même avec ces fonctionnaires.
Mais, à ne pas en douter, cela fait un trou dans les effectifs...
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yosegaman En réponse à MuletPower Jeune lombric

En sus des députés LR, l'ensemble des députés Rassemblement national, à l'exception de la députée Christine Loir, se sont prononcés en faveur de la réintégration de ces soignants. Il s'agissait même d'une promesse de campagne de Marine Le Pen. Logiquement, l'ensemble des parlementaires insoumis se sont également prononcés pour. En revanche, les groupes MoDem et Horizons ont voté comme la majorité. Les autres, à savoir les socialistes et les écologistes, étaient plus divisés. 
+ 3 -

Taldwin En réponse à MuletPower Vermisseau

Je te confirme que ton sentiment est erroné. Mais c'est normal quand on est pas du milieu.
Nous sommes plus de 200 sur notre plateau technique et tous vaccinés (officiellement), aucun viré. Je ne dis pas que tout le monde est Pour parmi nous non plus. Mais parler du COVID c'est regarder ailleurs pendant que la maison brûle.

Par contre notre sentiment : Yen a marre. Pas de matériel, pas d'anesthésistes, pas de valorisation salariale (c'est surtout pour ça qu'on hésite à partir), des horaires difficiles . Quand un truc casse on n'est pas sûr de pouvoir le faire réparer. Des mousses pour les tables de chirurgies raffistolée au scotch, des prises électriques qui pendouillent, bref c'est pas la première fois que je le dis ici et pourtant je suis dans un CHU du top 3 France.
+ 0 -

Bidon85 En réponse à Taldwin Vermisseau

J'adore ce que sous-entend le terme "officiellement".

Pour le reste, le politique n'agit que si cela peut nuire à son image et on l'a bien vu dés le début de cette crise.

Ils aiment bien dire "ce sont des cas isolés" mais si vous faisiez un inventaire complet consultable par tous; ça serait difficile d'utiliser cet argument.

Après, faudra aussi éviter qu'ils utilisent ça pour utiliser des intérimaires et prestataire externe qui coûteront bien plus cher qu'un ou deux agents de maintenance en CDI ...
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OSEA En réponse à MuletPower Vermisseau

Encore là pour vendre un faux vaccin avec plein d'idéologies dedans ?!
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Le_pere_cepteur Vermisseau

Je pose cela là.
Z'on ka aller en clinique... Ils z'ont de la place... Et des soignants....
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sandrine65100 En réponse à Le_pere_cepteur

ou seulement prendre un aspirine quand ils ont un mal de crâne les lendemains de cuites.....ça désencombrera les services d'urgences.
pour les gosses, remettre les cours après l'accouchement , apprendre les bons gestes pour s'occuper d'un bébé en restant 6 jours à la maternité. Cela évite de courir chez le toubib dés qu'ils éternuent...
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OSEA Vermisseau

Politique économique libérale ....
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GnouBoo Lombric Shaolin

on connait deja la reponse du gouvernement : c' est la faute des gens malades, y en a trop !
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kalka En réponse à GnouBoo LoMBriK addict !

Même pas: c'est la faute de l'offre de soins, la preuve étant que dès qu'on ouvre une offre de soins (par exemple un lit d'hospitalisation), il est immédiatement rempli.

Oui: ceci est un vrai argument que m'a sortie une responsable de l'ARS lors de la préparation du projet territorial de santé mentale.
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Le_pere_cepteur Vermisseau

La fin de mon poste plus haut....
On ne peut pas repondre deux fois
On ne peut pas se répondre ...


Vous l’avez compris les politiques tentent petit à petit à tuer l’Hopital pour n’avoir que des cliniques privées afin que l’ETAT n’est plus à prendre en charge ce fardeau nécessairement déficitaire
Ainsi si vous avez eu le courage et la patience de me lire (merci, je ne poste pas souvent), l’hopital est malade ! Il nous faut trouver un vaccin, ou l’envoyer en rééducation afin que l’HOPITAL PUBLIC refasse pleinement partie des VALEURS de la France, en proposant un accès aux soins équitables pour quiconque étant sur le sol français, sans compter la dépense. « Aucune personne ne peut faire l'objet d'une discrimination dans l'accès à la prévention et aux soins. » (https://www.hop...oins-pour-tous)

Note finale : Cette année le personnels des ES ont topé deux SEGUR, voir si la PLFSS en tient compte ??!! je n’ai pas analysé ce soir cette info, où je réponds vite fait sur le gaz afin d’eclairer mes compatriotes lombriks. ????
+ 1 -

Bidon85 En réponse à Le_pere_cepteur Vermisseau

Le problème est que l'aspect déficitaire est parfois un artifice comptable dû au fait que l'on calcule les coûts par service mais que l'on ne calcule pas les plus-values globales que cela engendre.

Imaginons la construction d'une maison complète. Par rapport au devis, le coût des parpaings à augmenté de 1000€, le prix du reste du matériel à baissé de 2000€.
Sur l'ensemble de la maison, l'entreprise à gagné 1000€ mais le secteur "gros oeuvre" sera déficitaire de 1000€, le secteur "finition" aura un bénéfice de 2000€.


C'est ce genre d'impact indirecte qui n'est pas pris en compte dans le secteur de la santé comme dans d'autres.
La police n'est pas du tout rentable en apparence. Pourtant, si on laissait faire les délinquants et criminel, le coût pour l'intégralité des citoyens et entreprises du pays serait bien plus important.
+ 0 -

Le_pere_cepteur En réponse à Bidon85 Vermisseau

Oui, enfin non, on oblige une "Entreprise" techniquement obligée d'être en déficit de proposer un budget à l'equilibre. C'est impossible. Tout le vice de la reforme est là. L'analogie avec la Police est de bon aloi.
+ 0 -

Bidon85 En réponse à Le_pere_cepteur Vermisseau

Si tu considères que "Entreprise" est la nation tout entière (citoyens + sociétés + état ...), la santé, la police ... sont l'équivalent de secteurs de cette même entreprise.

Et dans une entreprise, il n'y a rien de pire que des secteurs qui ne voient que leurs objectifs individuel sans voir l'objectif de groupe.
Pour reprendre l'exemple de la maison, faire des économies en prenant du parpaing de mauvaise qualité (côté non plat, avec des trou à boucher ...) générant des malfaçon plombera le budget du secteur "finition" et au final, plombant toute l'entreprise de maçonnerie.

Ce genre d'effet indirecte n'est pas visible dans la comptabilité et c'est un énorme piège.
+ -3 -

Flaneur Ver TikToké

Ben oui mais comment résoudre un problème sans faire de concertation avant ? Déjà les histoires d’hôpitaux ça sent le conflit état vs instance médicale universitaire et puis en 2007 ils ont enlevés les élus des conseils d’administration.

Enfin oui les hôpitaux sont en galère à chaque flux inhabituel de patient c’est à dire comme avec le covid , ou la avec l’épidémie de bronchite chez les enfants . S’ajoute à ça des salaires bas dans le public ce qui fait que les infirmières préfèrent jongler avec le chômage . De plus en cette période on ajoute les médecins et autre professionnel en vacances .

Sinon je suis allé très récemment aux urgences pour mon père (infection pulmonaire mais tout va bien maintenant ) et c’est vrai que lorsqu’on arrive on a un sentiment de vétusté très prononcé. Avec des affiches partout urgence en danger . On attend très longtemps et on doit passer à un autre services pour la paperasserie. Mais sinon une fois reçu par les médecins et infirmières le service est nickel très accueillant et on sent le professionnalisme .
+ 1 -

Le_pere_cepteur En réponse à Flaneur Vermisseau

Flaneur, et les autres :
Une Etablisement de Santé (ES) public, est dirigé par un directeur.
Ce directeur est nommé par le CNG, qui est répresente le ministere de la santé. Ce directeur rend des compte à l'ARS et est controlé par le CNG.
Le fait que les maires ne fassent plus partie du CA, n'est pas choquant, car ce dernier represente les administrés de la commune, et n'a pas les connaissances suffisante pour interferé dans les decision de ce type de structures.
+ -2 -

MuletPower Vermisseau

Je reprends mon propos initial : "Je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème dans le secteur hospitalier..."
Mais si tu ajoutes cela +cela+ cela, il est normal qu'à ce jour nous ayons le bec dans l'eau.

Nié que le manque d'effectif n'a pas d'impact sur la qualité des soins, de la qualité de vie au travail des soignants est déconnant.
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