Ben, ça fait depuis le début du Covid que les antivax disent que la vaccination est un complot des firmes pharmaceutiques donc tel que la critique est formulée depuis deux ans par beaucoup est bien du complotisme en effet.
C'est pas parce qu'on essaie de démonter la désinformation ambiante à leur sujet qu'on prend nécessairement leur parti ou qu'on se berce d'illusions quant à leurs motivations.
Autant j'apprécie énormément le travail fait par #Datagueule, autant balancer 3 vidéos youtube d'un coup du même auteur, ça fait pas très lombrik et ça peut se retourner contre toi.
C’était intéressant, perso dans mon entourage ceux qui ont eu à faire avec la psychiatrie n’ont pas eu des le début un traitement à vie , je me rappelle d’un gars qui a eu un épisode psychotique, alors il a été interné avec un traitement à suivre après l’hôpital, au bout d’un moment son psy a dis que c’est bon y’a plus besoin de traitement du coup ça allait pendant deux trois ans , et puis rebolotte nouvel épisode + internement + traitement puis pareil au bout de deux trois ans autorisation du psy pour arrêter le traitement puis ça allait de nouveau deux trois ans puis un troisième épisode est survenue et c’est la qu’on lui a prescrit un traitement limite à vie du moins on lui a dit que celui ci il l’aurai pendant très très longtemps. Depuis ça a l’air d’aller pour lui . Apparemment une schizophrènie serait probable après trois épisodes selon les cas. Mais c’est vrai que comme le dit la vidéo il n’a jamais vu de psychologue (celui qui discute plutôt que de prescrire des pilules) . après est ce que comme le dit la vidéo le côté prescrire beaucoup de pilule existe parce que l’industrie fait lobbying ou est ce qu’en fait c’est une vrai nécessité ?
Autant on peut soigner les névroses sans médicament, autant les psychoses peuvent être impossible à gérer tout court et donc sont systématiquement traitées en chimique.
Et être psychiatre n'est pas incompatible avec le fait d'être psychologue.
En Suisse les psychiatres sont médecin FMH, puis font une spécialisation en psychiatrie et suive une psychotérapie. Mais c'est comme partout, il y a des bons, des moins bons et des mauvais.
Moi par exemple, de pars mon enfance, je suis sujet à des troubles anxieux sévères. Quand des épisodes de stress arrivent dans ma vie, je dois prendre de la sertraline. Les nouvelles recherches sur le sujet démontrent que les troubles anxieux sont difficiles soigner. C'est à vie. Mais c'est "facile" de voir quand survient un épisode d'anxiété.
Le terme "Névrose" est à abolir du vocabulaire. C'est un terme four tout. Parlons plutôt pour ma part, de troubles somatoformes
Les psychologues et les psychiatres sont deux types de médecin différent qui soignent des pathologies différentes qui peuvent avoir des symptômes similaire.
Pour simplifier grossièrement, les médicaments délivré par des psychiatres sont nécessaire quand le cerveau ne fonctionne pas correctement au niveau chimique. Les médicaments permettent de réguler tout le bordel histoire que le patient ne subissent pas de changement brusque qui lui permettent de vivre une vie """normale""" et surtout qu'il ne mettent personne en danger à commencer par lui-même.
Le psychologue traite des pathologies qui sont la plupart du temps résultante d'évènement traumatique vécu par le patient à un moment donné et qui sont souvent oublié ou minimisé. C'est la psyché du patient qui est "déréglée". Le cerveau est en parfaite santé et fonctionne bien mais les schéma cognitifs sont partis en couille.
La ou ça se complexifie, c'est quand des patients ont besoin de traitement pour inhiber certains mécanisme alors que le problème est d'ordre psychologique. Par exemple, filer des anxiolytiques à un dépressif ne lui permettra pas d'aller mieux mais l'aidera à ne pas se suicider pour qu'il aille voir un psychologue. Ou aussi quand les symptômes permettent de donner un diagnostique clair et précis (par exemple, psychiatrique) mais que le remède (la, les cachets) ne fonctionne pas du tout et une thérapie psychologique permet de solutionner le problème. Parfois on peut l'expliquer et parfois pas du tout.
Et pour finir de rigoler, t'as aussi ceux qui ont des manifestations légères de symptômes permettant de poser un diagnostique, par exemple psychiatrique encore une fois. Le médecin leur explique le truc et donne un traitement sauf que le patient va paniquer tout seul dans son coin et développer d'autres symptômes psychiatrique et/ou psychologique malgré le suivi médicale assez présent au départ. C'est la qu'on entendra les spécialiste facebook déclarer que le beau frère est devenu dépressif à cause du traitement alors que l’homéopathie à très bien fonctionné, dans ce cas la c'est juste que le traitement à fonctionné et à régler à plus ou moins long terme les symptômes initiaux et l'arrêt du traitement à permis au patient de se détendre avec ça et il n'invente plus d'effet random. Le cerveau est une machine fantastique.
L'un empêche pas l'autre mais ce ne sont pas les mêmes connaissances, ni les mêmes approches.
C'est un peu comme si tu demandais est-ce que tout les menuisiers devraient pas aussi être ébéniste ?
Psychiatre et psychologue c'est 2 cursus scolaire très différent. Un psychiatre est quelqu'un qui a fait des études de médécine et qui a choisi la psychiatrie comme spécialité comme il aurait pu choisir la proctologie, la podologie, la cardiologie, la médecine généraliste etc...
Un psychologue est quelqu'un qui a fait des études de psychologie dans une fac de psycho représentant minimum 5 ans avec différentes spécialités propre à ce cursus (neuropsychologie, psycologie clinique, psychologie du travail,etc...) mais ce ne sont pas des études de médecine, un psychologue n'est pas médecin, il ne peut pas faire de prescription de médicament, il ne peut pas hospitaliser une personne, etc... Les psychologues utilisent d'autres outils pour aider les gens qu'ils suivent.
Pour cumuler les casquettes psychiatre et psychologue il faudrait avoir fait les 2 parcours. Peu de gens sont motivés pour faire les 15 à 18 ans d'étude que cela représente.
Après, nous sommes pour la plupart très bon "psychologues" sans en avoir le diplôme: notre formation inclus des cours de psychologie et énormément de pratique d'entretien. Le cliché médecin = juste traitement est très minoritaire.
Par ailleurs beaucoup d'entre nous sont également "psychothérapeute", c'est à dire ayant passé un diplôme universitaire ou interuniversitaire d'une psychothérapie spécifique (par exemple, je suis thérapeute cognitivo- comportementaliste en plus d'être psychiatre).
J'ajoute que nous orientons massivement vers des psychologues et que le principal freins aux consultations de psychologie sont leur non remboursement.
Merci pour ton témoignage en tant que personne du métier , aussi concernant les psychologues est ce que le non remboursement est il un aveu du conseil de l’orde de luxe non essentiel pour les malades voir d’efficacité discutable?
A ma connaissance, l'ordre des médecins ne s'est jamais prononcé sur le sujet, et ne sera jamais décideur: c'est le gouvernement qui a les cartes en main.
Et dans les faits, certaines consultations de psycho étaient remboursées car se déroulant en CMP.
Dorénavant, les psychologues libéraux peuvent demander à être conventionnés afin que leurs patients aient accès au remboursement.
Ils deviennent alors (en tout cas dans les faits) des paramédicaux: professionnels prodiguant des soins spécifiques sur prescription médicale, s'inscrivant dans un parcours de soins.
Si il existe bien un problème de preuve d'efficacité avec les psycho (en fait certains d'entre eux), le vrai freins sera toujours le pognon que ça coûte!
On peut critiquer le lobbing fait par les firmes, ou le fait qu'elles préfèrent rémunérer grassement les actionnaires plutôt que d'investir dans la recherche. Ça n'a rien à voir avec le complot.
Après faut pas tout mélanger non plus. Combien de médecins généralistes initient un traitement antidépresseur en 5 minutes, et sans suivi psychologique parce qu'ils n'ont pas le temps, la formation ou d'autres raison qui font que les personnes ne sont pas dirigées vers un psy...
Les lobbys ne sont pas responsable de tout, il y a aussi la politique sanitaire, budgétaire, le manque de formation neutre non sponsorisé,...
je suis infirmier en psychiatrie, je ne parle jamais de maladie, mais de vulnérabilité, ça m'arrange parce que si je parle de maladie, l'usager va me parler de guerison..J'utilise un outil : ELADEB, c'est une sorte d'autotest ou l'usager me liste ses problèmes, ensuite en fonction des problèmes exposés je lui propose des ateliers.
Le traitement est discutable a tout moment, avec le medecin, parfois pour le diminuer, le changer, voir le majorer.je ne suis pas antitraitement , y'en a de vraiment utile.
je ne pense pas qu'on soigne en hopital, meme dans un service fermé..l'usager peut effectivement initier un traitement, se reposer, voir une assistante sociale avec laquelle il peut te mettre sa situation sociale a flot..Dans les services ouvert, je n'ai aucune idée de ce qu'on fait.;mais surement pas du soin... a n'importe quel moment de la journée tu verra plus souvent un soignant devant un ecran que devant un usager..
mais on peut tout a fait se retablir
doomy Lombric Shaolin
timotheo En réponse à doomy Vermisseau
Novacreat En réponse à timotheo Lombric
Les complotistes, y'en a toujours eu.
timotheo En réponse à Novacreat Vermisseau
john5 En réponse à doomy
Jampol3 En réponse à doomy
daPookie Lombric Exclu
OSEA En réponse à daPookie Vermisseau
Flaneur Ver TikToké
Procrastinateur En réponse à Flaneur Vermisseau
Et être psychiatre n'est pas incompatible avec le fait d'être psychologue.
Flaneur En réponse à Procrastinateur Ver TikToké
krondor En réponse à Flaneur Vermisseau
Moi par exemple, de pars mon enfance, je suis sujet à des troubles anxieux sévères. Quand des épisodes de stress arrivent dans ma vie, je dois prendre de la sertraline. Les nouvelles recherches sur le sujet démontrent que les troubles anxieux sont difficiles soigner. C'est à vie. Mais c'est "facile" de voir quand survient un épisode d'anxiété.
Le terme "Névrose" est à abolir du vocabulaire. C'est un terme four tout. Parlons plutôt pour ma part, de troubles somatoformes
gloupi En réponse à Flaneur Lombric Shaolin
Pour simplifier grossièrement, les médicaments délivré par des psychiatres sont nécessaire quand le cerveau ne fonctionne pas correctement au niveau chimique. Les médicaments permettent de réguler tout le bordel histoire que le patient ne subissent pas de changement brusque qui lui permettent de vivre une vie """normale""" et surtout qu'il ne mettent personne en danger à commencer par lui-même.
Le psychologue traite des pathologies qui sont la plupart du temps résultante d'évènement traumatique vécu par le patient à un moment donné et qui sont souvent oublié ou minimisé. C'est la psyché du patient qui est "déréglée". Le cerveau est en parfaite santé et fonctionne bien mais les schéma cognitifs sont partis en couille.
La ou ça se complexifie, c'est quand des patients ont besoin de traitement pour inhiber certains mécanisme alors que le problème est d'ordre psychologique. Par exemple, filer des anxiolytiques à un dépressif ne lui permettra pas d'aller mieux mais l'aidera à ne pas se suicider pour qu'il aille voir un psychologue. Ou aussi quand les symptômes permettent de donner un diagnostique clair et précis (par exemple, psychiatrique) mais que le remède (la, les cachets) ne fonctionne pas du tout et une thérapie psychologique permet de solutionner le problème. Parfois on peut l'expliquer et parfois pas du tout.
Et pour finir de rigoler, t'as aussi ceux qui ont des manifestations légères de symptômes permettant de poser un diagnostique, par exemple psychiatrique encore une fois. Le médecin leur explique le truc et donne un traitement sauf que le patient va paniquer tout seul dans son coin et développer d'autres symptômes psychiatrique et/ou psychologique malgré le suivi médicale assez présent au départ. C'est la qu'on entendra les spécialiste facebook déclarer que le beau frère est devenu dépressif à cause du traitement alors que l’homéopathie à très bien fonctionné, dans ce cas la c'est juste que le traitement à fonctionné et à régler à plus ou moins long terme les symptômes initiaux et l'arrêt du traitement à permis au patient de se détendre avec ça et il n'invente plus d'effet random. Le cerveau est une machine fantastique.
Flaneur En réponse à gloupi Ver TikToké
gloupi En réponse à Flaneur Lombric Shaolin
C'est un peu comme si tu demandais est-ce que tout les menuisiers devraient pas aussi être ébéniste ?
Potiche En réponse à Flaneur Super vilain
Un psychologue est quelqu'un qui a fait des études de psychologie dans une fac de psycho représentant minimum 5 ans avec différentes spécialités propre à ce cursus (neuropsychologie, psycologie clinique, psychologie du travail,etc...) mais ce ne sont pas des études de médecine, un psychologue n'est pas médecin, il ne peut pas faire de prescription de médicament, il ne peut pas hospitaliser une personne, etc... Les psychologues utilisent d'autres outils pour aider les gens qu'ils suivent.
Pour cumuler les casquettes psychiatre et psychologue il faudrait avoir fait les 2 parcours. Peu de gens sont motivés pour faire les 15 à 18 ans d'étude que cela représente.
kalka En réponse à Flaneur LoMBriK addict !
Après, nous sommes pour la plupart très bon "psychologues" sans en avoir le diplôme: notre formation inclus des cours de psychologie et énormément de pratique d'entretien. Le cliché médecin = juste traitement est très minoritaire.
Par ailleurs beaucoup d'entre nous sont également "psychothérapeute", c'est à dire ayant passé un diplôme universitaire ou interuniversitaire d'une psychothérapie spécifique (par exemple, je suis thérapeute cognitivo- comportementaliste en plus d'être psychiatre).
J'ajoute que nous orientons massivement vers des psychologues et que le principal freins aux consultations de psychologie sont leur non remboursement.
Flaneur En réponse à kalka Ver TikToké
kalka En réponse à Flaneur LoMBriK addict !
Et dans les faits, certaines consultations de psycho étaient remboursées car se déroulant en CMP.
Dorénavant, les psychologues libéraux peuvent demander à être conventionnés afin que leurs patients aient accès au remboursement.
Ils deviennent alors (en tout cas dans les faits) des paramédicaux: professionnels prodiguant des soins spécifiques sur prescription médicale, s'inscrivant dans un parcours de soins.
Si il existe bien un problème de preuve d'efficacité avec les psycho (en fait certains d'entre eux), le vrai freins sera toujours le pognon que ça coûte!
Flaneur En réponse à kalka Ver TikToké
Toto769 Vermisseau
Après faut pas tout mélanger non plus. Combien de médecins généralistes initient un traitement antidépresseur en 5 minutes, et sans suivi psychologique parce qu'ils n'ont pas le temps, la formation ou d'autres raison qui font que les personnes ne sont pas dirigées vers un psy...
Les lobbys ne sont pas responsable de tout, il y a aussi la politique sanitaire, budgétaire, le manque de formation neutre non sponsorisé,...
magnussoren Ver (re-)cyclable
Le traitement est discutable a tout moment, avec le medecin, parfois pour le diminuer, le changer, voir le majorer.je ne suis pas antitraitement , y'en a de vraiment utile.
je ne pense pas qu'on soigne en hopital, meme dans un service fermé..l'usager peut effectivement initier un traitement, se reposer, voir une assistante sociale avec laquelle il peut te mettre sa situation sociale a flot..Dans les services ouvert, je n'ai aucune idée de ce qu'on fait.;mais surement pas du soin... a n'importe quel moment de la journée tu verra plus souvent un soignant devant un ecran que devant un usager..
mais on peut tout a fait se retablir