L'Afrique après que mon moi de 10 ans ait terminé son assiette
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7 commentaires
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Cloudh Vermisseau
Exhaar En réponse à Cloudh Vermisseau
J'y pense à chaque fois que je pose ma pêche mais en tant que locataire.... je peux pas y faire grand chose.
Cloudh En réponse à Exhaar Vermisseau
Enderion En réponse à Cloudh Vermisseau
Et l'histoire l'eau potable utilisé pour les WC, c'est pas un problème d'éducation.
_pepe_ En réponse à Cloudh
Disposer d'une eau courante en quantité suffisante permet de réaliser facilement l'évacuation sanitaire des habitations, particulièrement dans les zones urbaines qui concentrent 80% de la population française.
Et pour des questions techniques et sanitaires, il est nécessaire de filtrer et d'aseptiser cette eau a minima, même si on ne la boit pas et si on ne l'utilise pas pour faire la cuisine.
Il serait compliqué et coûteux de construire, d'alimenter et d'entretenir plusieurs systèmes d'approvisionnement en eaux présentant des qualités différentes. On règle donc bien des problèmes en se limitant à un seul réseau d'eau potable pour tous les besoins domestiques.
A contrario, pour la grande majorité de la population, les systèmes individuels de récupération, de stockage et de réutilisation des eaux usées s'avèrent coûteux ou difficiles à mettre en œuvre. De même pour les toilettes sèches, dont la généralisation serait par ailleurs assez peu écologique compte tenu des industries sous-jacentes qu'elle nécessiterait.
Bref, si l'on « chie dans de l'eau potable », c'est probablement parce que, jusque maintenant au moins, c'est encore la meilleure façon de faire par chez nous. Et notre éducation est totalement en phase avec cet état de fait.
On pourrait objecter qu'avec le changement climatique, nous subissons depuis quelques temps des situations de stress hydrique plus ou moins marquées, localisées et périodiques, et qu'il conviendrait d'économiser l'eau.
Sauf que le remplissage des chasses d'eau des toilettes ne représente qu'une fraction de la consommation d'eau des ménages (20%), laquelle ne représente qu'une fraction de la consommation d'eau potable. Et la consommation d'eau potable ne représente qu'une fraction de la quantité d'eau douce prélevée, laquelle ne représente qu'une fraction de la quantité d'eau douce disponible.
Donc, avant de remettre en cause toute ou partie du système que nous utilisons pour évacuer nos déjections, et en particulier l'utilisation du réseau domestique d'alimentation en eau, qui est accessoirement potable, il y aurait bien d'autres postes de consommation à reconsidérer.
OSEA En réponse à Cloudh Vermisseau
Ascaris Vermisseau