Visualisation de la bass de James Jamerson's dans ...

... "Ain't No Mountain High Enough" par Vulfpeck.
James Jamerson fut le bassiste d'une tonne de hit de la Mowtown des années 70.
Ca date mais j'étais passé à côté alors peut être que ce sera une découverte aussi pour certains.

Envoyé par Exhaar le 18 septembre 2021 à 08h43

+ 7 -

magnussoren Ver (re-)cyclable

james jameson a été un des plus influent bassiste des années 60 a 70, il a joué avec les plus grands et etait rarement crédité, ce qui fait que peu de gens le connaissent.
Il a joué sur une trentaine de morceau classés numero 1 dans les charts.
comme c'est super chiant a enumérer tous les groupes avec lequel il a joué ( des supreme a stevie wonder) et que c'est super compliqué a retrouver ses morceaux ( puisque non credité), je vous propose une petite playlist deezer : https://www.dee...list/3048999622
+ 1 -

Exhaar En réponse à magnussoren Vermisseau

D'ailleurs il est considéré comme celui qui a révolutionné le style de jeu avec une basse électrique et a influencé énormément de bassiste dans des groupes de renom.

Merci pour la playlist !
+ 9 -

Doupitoum En réponse à magnussoren Vermisseau

Je corrige un peu : peu de gens connaissait ... parce qu'aujourd'hui, lui et les membres les plus influents de sessions pour la Motown (et autre) sont souvent reconnus. Dans le même genre y'a le batteur, Bernard Purdie (et le plus connu, Marvin Gaye qui a été mis sous les projecteurs). Bon en échange d'être un peu dans le secret et de n'avoir aucun droit de royalty, ils étaient souvent bien payés pour des musiciens de session, ce qui leur évitait de se retourner contre leur employeur (y'avait pas que la Motown d'ailleurs).

Sinon concernant la partie technique, c'est bizarre mais il a finalement fait des choses très simples, il a amené une vision de contrebassiste à la basse électrique qui était souvent joué par des guitaristes dans les années 50 (et quelques contrebassistes qui étaient surtout dans les walking de rock'n'roll). Il a apporté un jeu plus mélodique et au rythme plus proche de la batterie. Ça semble simple, mais pourtant, il a imprégné en grande partie la production américaine qui a suivi.

Fun fact : il s'est mis à la contrebasse jeune parce qu'il pensait que ce serait plus simple vu qu'il n'y a que 4 cordes et que ça n'a pas vocation à jouer des accords. Manque de bol la théorie pour suivre une grille en Walking pour du jazz ou du blues, ça reste costaud.
Aussi il jouait sa basse un peu comme une contrebasse, avec l'index (pas d'alternance avec le majeur pour les notes successives), sur des cordes à filet plat avec une action haute (l'action c'est la distance entre les cordes et le corps, plus c'est chaut plus on peut attaquer avec la main du chevalet, mais c'est difficile pour la main sur le manche).

Long post is long mais c'est mon domaine, je kif donc.
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titouille En réponse à Doupitoum

+1, très intéressant ton commentaire.

Je me disais que ça sonnait en effet beaucoup comme une contrebasse. Du coup tu m'éclaires.
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Doupitoum En réponse à titouille Vermisseau

Ça plus j'imagine que comme beaucoup ils glissait de la mousse sous le chevalet pour casser la résonance. C'était (et ça l'est toujours un peu) très utilisé à cette époque par beaucoup de bassiste. Pour avoir le son un peu mat.
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Ced En réponse à Doupitoum Lombrik

Moi, je mets ma main sur les cordes pour avoir un son mat mais ça rend franchement merdique au bout d'une heure de jeu parce que je finis par avoir les mains qui glissent à cause de la transpiration... Tout ça pour dire que je suis un piètre bassiste et que je trouve cet instrument bien plus dur que la guitare ou le violoncelle - si tu as des conseils, je suis preneur parce que je galère un peu (ma compagne me donne quelques cours mais plus sur les techniques rythmiques en fait).
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Doupitoum En réponse à Ced Vermisseau

J'ai le conseil le plus nul et le plus important ... écoute et prends du plaisir. Le plus important c'est de trouver un moyen de t'exprimer et de jouer ce que tu aimes. Découvrir un tas de style et les jouer c'est parfois une bonne nourriture, on apprend à aimer beaucoup de choses variées. Le reste c'est peu important.
Être régulier c'est la meilleure recette, même 20 min, 5 fois par semaine c'est beaucoup quand on a une vie à mener ou d'autres passions. Et le plus important pour attaquer des choses qui semblent intouchables, c'est de jouer lentement. D'ailleurs sur Youtube tu peux ralentir avec un ratio "à la carte", ça permet d'augmenter le tempo un brin une fois que c'est maîtrisé ... mine de rien c'est un super outil. Après tout, on s'en fiche si tu joues pas Vulfpeck à la même vitesse que l'enregistrement, ça peut commencer à groover plus lentement, et si tu prends du plaisir et que ça sonne, c'est l'essentiel.
Jouer en groupe avec des gens qui sont en place c'est un bon exercice. Les scènes ouvertes ça aide aussi mais ça permet de travailler d'autres aspects du musicien que l'instrument uniquement.

Étouffer avec la main ça donne un son différent, tu peux tester avec la mousse, mais en palm mute, avec un mediator, tu peux jouer du Carole Kaye et ça claque aussi https://www.you...h?v=BCKnSiiG-cs
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