Le boulier

En Russie, les commerçants sont d'une dextérité incroyable pour faire les opérations courantes d'un commerce. Mais, modernisme aidant, certains personnels ont maintenant un peu honte d'utiliser ce moyen archaïque, c'est pourquoi les caisses enregistreuses que vous connaissez ont pris le dessus. Dommage...

En Russie, les commerçants sont d'une dextérité incroyable pour faire les opérations courantes d'un commerce. Mais, modernisme aidant, certains personnels ont maintenant un peu honte d'utiliser ce moyen archaïque, c'est pourquoi les caisses enregistreuses que vous connaissez ont pris le dessus. Dommage...

Envoyé par le-long-brick le 3 juin 2021 à 16h55

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BonPublic Vermisseau

Je me souviens effectivement dans une boucherie de Moscou, sans étal réfrigéré et avec du parquet au sol, j'avais vu que les commerçants utilisaient un boulier, mais c'était en 1985, je ne pensais pas que cet art avait survécu aussi longtemps après l'effondrement du mur.
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magnussoren En réponse à BonPublic Ver (re-)cyclable

lol, une boucherie en URSS en 1985....
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BonPublic En réponse à magnussoren Vermisseau

C'était à Moscou, certainement dans un quartier bobo(lchévique ?).

Je me rappelle qu'ils enveloppaient la viande dans la Pravda :-)
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le-long-brick En réponse à BonPublic Longbric

C'est la Vérité !
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BonPublic En réponse à le-long-brick Vermisseau

Je pense qu'il y en avait beaucoup qui se torchaient avec la Vérité.
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MrSafran En réponse à BonPublic Vermisseau

La palette à la diable s'emballe en Pravda !
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_pepe_ En réponse à BonPublic

Pas sûr qu'on ait gagné sur tous les tableaux en remplaçant nos anciennes machines à calculer et nos balances d'épicerie par des machines électroniques américaines aujourd'hui fabriquées en Chine. Outre le surcroît d'électricité consommée et les conséquences sur notre balance commerciale, dans les magasins il ne reste plus grand monde encore capable de calculer des prix sans ces machines, et les marchands se voient dans l'obligation de fermer boutique lors des pannes de courant.

Concernant les boucheries moscovites, j'ai pour ma part un souvenir marquant de ce qu'on y achetait à la fin des années 70 (de la viande assurément, mais sans savoir à quel morceau on avait affaire). Malheureusement, certaines de nos boucheries semblent prendre le même chemin aujourd'hui. Sur ce point comme sur d'autres questions (comme celle du logement notamment), je crains que nous commencions à reproduire en France ce que nous reprochions à l'URSS à cette époque.
Image de _pepe_
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Procrastinateur En réponse à _pepe_ Vermisseau

Quoi ? Le capitalisme ne nous a pas sauvé de l'URSS ? C'est finalement équivalent ?
Ben merde alors...
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Nap En réponse à _pepe_ Vermisseau

ouais fin bon, aujourd'hui t'as une coupure d'électricité, t'as plus les frigos et les congélateurs, plus d'internet (paiement par cb).
sur une partie du fond tu as raison, mais bon on pourrait remonter à avant l'invention de la balance mécanique où fallait mettre des poids et gérer un curseur, ouais on sait plus faire non plus mais ça empêchera pas le monde de tourner.
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_pepe_ En réponse à Nap

On pousse juste tout le monde à adopter un mode de vie qui fait crever la planète et fera probablement bientôt disparaître l'humanité et pratiquement toute forme de vie.

Mais à part ça, la Terre continuera bien de tourner.
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Nap En réponse à _pepe_ Vermisseau

je n'en suis pas convaincu justement.
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_pepe_ En réponse à Nap

Et justement, c'est la raison pour laquelle ça arrive et qu'on n'en réchappera pas.

D'ailleurs, au point où en sont arrivées les choses aujourd'hui, il est pratiquement impossible que tu n'aies jamais vu ni même subi l'une des nombreuses évidences du processus en cours. Mais le déni des conséquences de ce mode de vie sur notre environnement social et naturel est majoritairement une construction culturelle basée sur le détournement de la raison.

Pour ne parler que du siècle écoulé, il aura fallu avoir recours à la publicité pour convaincre les populations occidentales, puis mondiales, de s'abandonner à une sur-consommation à outrance, le plus souvent basée sur une envie suscitée artificiellement plutôt que sur la nécessité réelle et la prise en compte des risques et inconvénients.

Cette sur-consommation va de paire avec une surexploitation des ressources naturelles pour la satisfaire, et des guerres et renversements politiques visant à assurer le contrôle de ces dernières et à établir des régimes voués à l'organisation mondiale et au mode de vie qui la sous-tendent.

On s'accorde à dire que si toute l’humanité devait consommer comme les Américains, alors il faudrait quatre Terres entières pour subvenir à nos besoins. Sauf que les Américains ont poussé toute l’humanité à consommer comme eux, et qu'elle n'est pas prête de s'arrêter.

Dans ce monde dominé à divers degrés par l'« american way of life », le consommateur est dans la situation d'un junky qui court après sa dose. Il n'a plus sa raison ni son libre arbitre. Il ne perçoit plus tout le mal qu'induit sa source de plaisir immédiat, ni le désastre écologique et humain qu'il vit, ni l'abîme vers lequel son addiction le précipite.
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lebaud07

Alors qu'on adore quand elles jouent avec nos boules...
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