Les effets de BFMTV sur des non-BFMistes

Aïe lé cervo y fé mal.

Envoyé par alextazy0 le 23 avril 2021 à 22h36

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doomy Lombric Shaolin

Les effets d'1h d'Usul sur des non extrémistes.
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Ezellar Lombric Shaolin

1h 1 min et 54 sec de rien.
Quand tu as traversé la France en voiture avant l'arrivée de la FM, tu connais l'info répétitive de France Info ("une édition tous les quart d'heure" et c'est les mêmes infos toute la journée... les mêmes reportages etc..). Rien de nouveau sous le soleil.
Ils redécouvrent aussi Coluche : on peut pas dire la vérité à la TV c'est pas comme dans les journaux, les gens ne les lisent pas.
C'est la génération "tout est à porté de clic" qui découvre la vie en dehors d'Internet. Super.
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BonPublic En réponse à Ezellar Vermisseau

Aïe, France Info avant l'arrivée de la FM.....je préviens tout de suite Marty et le Doc, je crois qu'une déchirure spatio-temporelle permet les communications non maitrisées à travers le temps.



Tu voulais sans doute parler de France Inter.
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Ezellar En réponse à BonPublic Lombric Shaolin

Oui, en fait, je pensais à France Info car ça fait partie des radios qu'on capte partout en France (comme les Grandes Ondes); d'où ma confusion.
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_pepe_ En réponse à Ezellar

Ce qui nouveau, ce n'est pas le format, c'est la très nette dérive des contenus par rapport à ceux qu'on connaissait il y a quelques décennies. (D'ailleurs, on constate aujourd'hui ce même type de dérives sur la chaîne de TV france:info.)

Les contenus censément d'information ne plus seulement « contrôlés » (comme du temps de l'ORTF). Ils sont devenus aussi risibles que ceux de la Pravda du temps de l'URSS, tellement les erreurs (pour ne pas dire les mensonges), le parti pris, la mauvaise foi et la non-information sont flagrants (pourvu qu'on se tienne a minima informé par ailleurs). Avec BFM et consort, on a ramené la diffusion d'informations en continu au niveau de celui des émissions de télé-réalité.

Ce que Coluche dénonçait, à une époque où le mot « journaliste » avait encore quelque sens, a juste été poussé à son paroxysme pour devenir un modèle de programmation, en dépit du fait que ses sketches sur le sujet font aujourd'hui partie de la culture de la plupart des auditeurs/téléspectateurs.

Sinon, France Info a été créé en 1987, soit bien après l'apparition et la généralisation de la FM.
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Ezellar En réponse à _pepe_ Lombric Shaolin

J'ai effectivement confondu France Info avec France Inter sur les GO.

Mais c'est bien de France Info dont je parlais sur le côté répétitif de l'info.

Quant à dire que BFM, c'est la Pravda, à force d'entendre ceux de gauche qui disent que c'est pro Marine, ceux de droite qui disent que c'est pro-Macron et ceux du milieu qui disent que c'est pro LFI, je finis par me demander si ce n'est pas simplement neutre.

Quant à la qualité de l'info, je pense que ce qui le rend aussi peu quali aujourd'hui, c'est surtout qu'on peut tout vérifier en 2 clics.
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_pepe_ En réponse à Ezellar

Quand j'évoquais la Pravda, c'était pour souligner le caractère fallacieux, partisan et peu crédible des contenus, par pour suggérer que la chaîne était la voix d'un parti politique.

BFM soutient une idéologie particulière, et ses contenus en sont l'outil dans le sens où ils sont bien plus destinés à influencer l'affect et l'opinion du public qu'à expliquer clairement un point de vue.

Ce serait une erreur d'analyser la situation au travers du prisme des partis politiques, et plus particulièrement d'un clivage gauche-droite dépassé et d'oppositions de façade ou basés sur les détails. BFM défend assurément des intérêts, mais dont les besoins en termes d'influence médiatique n'ont pas de raison d'être toujours en corrélation avec ceux de tel ou tel parti ou personnalité politique. Ainsi, la chaîne peut tout à la fois avoir activement participé à la campagne présidentielle de Macron, puis se mettre à lui casser du sucre sur le dos tout en continuant à relayer sa propagande, car pour elle Macron n'est pas une fin en soi. Pour rappel, le propriétaire de BFM n'est pas Macron ni Le Pen ni Mélenchon, mais le milliardaire Patrick Drahi.


Par ailleurs, le fait d'accéder aujourd'hui rapidement à une multitude de données sur Internet n'est pas le gage d'une bonne information. Limiter ses vérifications à deux clics est certainement le meilleur moyen d'être désinformé, surtout depuis que les journalistes ont majoritairement cessé d'exercer leur véritable métier, que n'importe qui peut raconter n'importe quoi sur le web, et que le « fact checking » est devenu un outil de propagande et de manipulation à part entière.

Pour ma part, il me faut souvent entre quelques heures et plusieurs mois avant de pouvoir juger de l'exactitude et de la complétude de faits rapportés ; en dépit d'une circulation censément plus rapide de l'information, cette démarche me prend presque autant de temps qu'avant l’avènement d'Internet.
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