L'entorse d'une nue debout.

Corinne Masiero dénonce l'agonie de la culture, l'inceste et le cinéma consensuel lors de la remise des César 2021.

Envoyé par Ced le 13 mars 2021 à 13h08

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doomy Lombric Shaolin

Vidéo non disponible
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bidoop En réponse à doomy Vermisseau

Si si ça marche..
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phil_good En réponse à doomy Ver singe (et torix)

Peut-être le visionnage est-il limité à la France ?
Sinon, c'est vrai que l'agonie de l'inceste et du cinéma consensuel sont une véritable honte !
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doomy En réponse à phil_good Lombric Shaolin

Effectivement. Sont chiants chez canal.
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GruikMan En réponse à doomy Vermisseau

https://youtu.be/cdTO7M4L0cw

Je préfère celle de Tom Green: Get Inside The Animals
https://youtu.be/ikdSNY_K6vY
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Henry_Hill Ver macht addikkkt

Sur Facebook l'auteur Nathalie Bianco a écrit un texte qui résume très bien cette cérémonie :

"Forcément, ça ne pouvait pas être parfait. Mais on s’en rapproche. De plus en plus.
Hier, la grande soirée du cinéma français a réalisé presque un sans-faute. Seuls les grincheux s’en offusqueront. Les autres, comme moi, souligneront la remarquable et constante application à piétiner et assassiner le cinéma français. De la plus belle manière.
Marina Foïs a ramassé du caca par terre et a parlé « mère de » et « merde » avec Nathalie Baye, Roschdy Zem nous a fait la morale sur les migrants et les Ouïghours, Valérie Lemercier était en dépression et en chemise de nuit, Jeanne Balibar a parlé pendant 8 minutes 50 de politique et 14 secondes de cinéma, Josianne Balasko a refait le coup du prout, Jean-Pascal Zady a rendu un vibrant hommage à Adama Traoré. L’année dernière, il fallait placer le plus de fois possible les mots femmes, patriarcat et domination, cette année, le thème était diversité, noirs et domination et tout le monde, globalement, a bien joué le jeu.
Un beau moment de grâce quand la délicate Corinne Masiero s’est mise nue, avec des Tampax aux oreilles, pour dénoncer le régime de l’assurance chômage des intermittents. Il faut beaucoup de talent pour reproduire une performance que d’autres avaient fait en leur temps, sans y mettre la moindre folie, le moindre panache et sans réussir à nous arracher un sourire. Juste un immense malaise. Coluche a dû être touché qu’elle illustre si bien la différence entre grossièreté et vulgarité, et qu’elle ait l’humilité de préserver ainsi intacte sa mémoire. Un peu comme ces grands sportifs, dont les records ne sont pas près d’être égalés.
Quelques bémols cependant : Tout d’abord pour la jeune Fathia Youssouf, césar du meilleur espoir féminin, qui a eu le mauvais goût de faire un discours simple, empreint d’une jolie émotion non feinte, dans lequel elle s’est simplement déclarée « très honorée » de ce prix. Pfffff… « Très honorée ». Et puis quoi encore ? Même pas un petit "Wesh négro on est dans la place". Même pas un délicat « j’men bats la chatte d’vos Césars de vieux mâles blancs ». Non. Je suis très honorée et merci. Bon, à sa décharge, elle n’a que 14 ans, elle a le temps de grandir et de rentrer dans le droit chemin.
Sami Bouajila a raté son intervention aussi, en parlant avec émotion de son père mais en omettant sciemment de rappeler que celui-ci était « racisé » et en faisant donc l’impasse sur le discours dénonçant la France coloniale et oppressive. On lui pardonne pour cette fois, mais la prochaine fois, c’est camp de ré-éducation sur France Culture direct !
Déception aussi pour Catherine Ringer, qui a ouvert la cérémonie, avec une superbe et touchante interprétation de Bécaud… Quel dommage qu’elle ait sobrement conclu sa prestation avec un simple « bonne soirée des Césars ». Sans même un poing levé.
Enfin, un gros bémol pour quelques moments qui nous ont un peu fait perdre de vue le thème de la soirée (ou du meeting). Des extraits de films ! Des scènes de cinéma ! Ils ont osé… On a vu Claude Brasseur, Yves Montand, Marlène Jobert, Jean Rochefort, Romy Schneider, Michel Piccoli, Annie Girardot, Jean-Pierre Bacri, Mireille Darc, Lino Ventura…Des gens qui faisaient juste du cinéma, avec simplicité, élégance, des gens qui nous ont fait rire, rêver, pleurer. C’était très déplacé !
Encore un petit effort donc. Louis Garrel aurait par exemple avantageusement pu agrémenter son discours en faisant l’hélicoptère avec sa bite. Isabelle Huppert a raté une occasion de faire pipi debout sur scène en chantant l’internationale. Mais on va y arriver, j’en suis sûre.
On y est presque.
En attendant bravo à Albert Dupontel, pour son film récompensé dont le titre prémonitoire résumait parfaitement la cérémonie :
Adieu les cons !!"
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Tandy En réponse à Henry_Hill Vermisseau

"un texte qui résume très bien SON POINT DE VUE SUR cette cérémonie". Merci.
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Henry_Hill En réponse à Tandy Ver macht addikkkt

Non, non, je trouve qu'il résume très bien cette cérémonie.
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Tandy En réponse à Henry_Hill Vermisseau

Ok, je corrige donc ""un texte qui résume très bien SON POINT DE VUE ET CELUI DE Henry_Hill SUR cette cérémonie". Ca te conviendra mieux. Surtout si tu es respectueux de la diversité des points de vue versus une manière unique de juger des choses.
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le-long-brick Longbric

Kan ces messieurs-dames du showbiz se grattent le nombril jusqu'à se l'infecter !
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Offerus Ne pas prendre au sérieux

C'est très subversif !
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john5

J’ai rien compris mais ça avait l’air très engagé.
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decapeter En réponse à john5 Jeune asticot

le cinéma, et ici le cinéma francais est bridé de tous bords. Impossible de faire un film comme on le faisait avant les années 90. Il faut rester les quotas (un black, un métiss, un asiatique, un caucasien, etc), interdiction de filmer une personne qui fume, obligation de traiter un moins un des sujets sensible du moment (ex egalité des sex, inceste etc).
Bref, il y a un moule dans lequel le film doit rentrer et point. Donc fini les films innovent qui sortent des sentiers battus.
Je suis attéré par les films qu'on voit tous les jours comme les derniers starwars a la sauce disney, les marvel à la sauce disney, et tout le "politiquement correct" qu'il faut y mettre.
Putain c'était mieux avant et ca ne va pas en s'arrangeant. Nos stars ont beau se démener pour faire passer le message mais c'est loin d'être gagné... Quel monde de merde avec toutes nos libertés qui s'envolent avec.
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john5 En réponse à decapeter

Je suis d’accord. Après ça fait un moment que je ne suis plus le cinéma français (à part quelques rares exceptions : Gaspar Noé, Quentin Dupieux, Jacques Audiard...) Ma copine a pris un abonnement Netflix et putain, ça fait peine à voir. À 98%, c’est du cinéma de pur "entertainment" sans âme, d’une vacuité artistique et idéologique abyssale...
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decapeter En réponse à john5 Jeune asticot

oui c'est a se demander si on reverra des films "intéressant" un jour... Et encore une fois, on ne va rien laisser d'intéressant à nos futures générations...
Ca fait aussi un moment que j'ai abandonné le cinéma francais sauf pour ses comédies. Mais on ne reverra jamais un Berny ou un Doberman
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MarcusKhaine En réponse à john5

Tiens pour Netflix on m'a parlé de ça:
https://www.leb...gories-cachees/

ça permet de trouver un peu plus facilement des pépites anciennes :)
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jose_cahuette Vermisseau

La définition même du malaise, j'ai envie d'oublier ça très vite !
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Libel Vermisseau

On a la société qu'on mérite. Mais bon. :(
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Bellus

Elles étaient en roue libre cette année aux césar.
Je sent qu'un cérémonie bien commerciale et consensuelle ne va pas tarder à se mettre en parallèle aux cesar comme ça des marques pourront les soutenir sans que ça dénigre leur image.
Allez au hasard je dirai un truc mis en place conjointement avec les plateformes de VOD ou il y aurai une catégorie "Film sortie en salle de cinéma".
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Tandy En réponse à Bellus Vermisseau

A n'en pas douter, Nathalie Bianco en donnera aussi un point de vue qui enthousiasmera quelques individus.
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jbsan Vermisseau

Tiens c'est bizarre, la culture est sacrifiée sur l'autel de la société de consommation et les artistes râlent ?
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