Eyewire (https://eyewire.org) - un jeu collaboratif pour reconstruire la carte neuronale d'une rétine

Créé par le labo Sebastian Seung du MIT, eyewire (https://eyewire.org) est un jeu en ligne de science citoyenne dont l'objectif est de reconstruire la carte neuronale d'une rétine. 

Véritable perle du peer-review, le principe de ce jeu collaboratif est de vous laisser reconstruire en 3D la structure d’un neurone, puis d’un autre, et encore d’un autre… Pour, au final, cartographier à plusieurs tout le système de neurones d’une rétine ! Chaque participation est validée ou non par les autres joueurs. Mais pas de panique, vous partez tout de même d’une base (presque) solide : la majeure partie du temps, vous complétez ou corrigez le travail d’une IA qui n’a pas forcément bien fait le taff.

In fine, ces exercices de cartographie permettront de mieux comprendre le fonctionnement de notre œil et donc de notre vision. 

Un petit jeu de puzzle parfait pour combattre l’ennui tout en gardant bonne (con)science !

Créé par le labo Sebastian Seung du MIT, eyewire (https://eyewire.org) est un jeu en ligne de science citoyenne dont l'objectif est de reconstruire la carte neuronale d'une rétine.

Véritable perle du peer-review, le principe de ce jeu collaboratif est de vous laisser reconstruire en 3D la structure d’un neurone, puis d’un autre, et encore d’un autre… Pour, au final, cartographier à plusieurs tout le système de neurones d’une rétine ! Chaque participation est validée ou non par les autres joueurs. Mais pas de panique, vous partez tout de même d’une base (presque) solide : la majeure partie du temps, vous complétez ou corrigez le travail d’une IA qui n’a pas forcément bien fait le taff.

In fine, ces exercices de cartographie permettront de mieux comprendre le fonctionnement de notre œil et donc de notre vision.

Un petit jeu de puzzle parfait pour combattre l’ennui tout en gardant bonne (con)science !

Envoyé par Jerobou le 15 février 2021 à 11h15

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feyfey Lombrique girafe cougar chienne poule y dort

C'est marrant parce que le fond d'écran on dirait des spermatozoïdes en pâte à fixe ou en pâte à modeler.
+ 3 -

poups En réponse à feyfey Asticot

Ça manque un peu de chien
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doomy Lombric Shaolin

Du coup c'est pas grave si je me plante à chaque fois ?
+ 2 -

poups Asticot

C'est con que ça ne fonctionne pas sur smartphone, ça permettrait à beaucoup plus de gens de contribuer
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Libel Vermisseau

Image de Libel
+ 15 -

_pepe_

Je ne voudrais pas faire les rabat-joie, mais comme ce jeu consiste ni plus ni moins à bosser gratuitement pour une institution d'un pays qui a fait du développement scientifique une affaire de business (voire de patriotisme guerrier), je ne peux m'empêcher de m'interroger sur ce qu'il adviendra du fruit de tout ce travail, concernant notamment sa propriété, ses possibilités d'accès et d'exploitation (particulièrement pour les non-américains) et ses exploitations envisagées.

Je n'ai rien trouvé à ce sujet. Pourtant, le projet existe déjà depuis 2013.
+ 0 -

Jerobou En réponse à _pepe_ Suce boule

Tout dépend de la manière dont tu conçois ce jeu, et de ta définition du travail et du jeu. Si pour toi c'est bosser, c'est effectivement pas fait pour toi. Mais si pour les autres c'est un jeu c'est autre chose. Du côté de l'exploitation des données, je pense que le concept du jeu est assez clair sur ce qu'il propose. Je doute fortement que les publications scientifiques qui vont en découler vont remercier chaque participant un par un, mais plutôt de faire valoir l'aspect communautaire de la chose. Au moins, le principe du jeu a le mérite d'être clair, et de ne pas cacher ce qu'il souhaite effectuer à partir des résultats produits par les internautes. Je ne verrais pas ça comme une exploitation d'autres personnes, mais plutôt comme une participation marrante pour ceux qui veulent. À ce sujet, nous pourrions faire le parallèle avec les études en psychologie de foule qui exploitent les comportements humains sans aucune rétribution derrière. Ça me fait automatiquement penser à cet épisode de "tumourrasmoinsbête" sur cette thématique, où les scientifiques ont "exploité" le comportement humain à la sortie du métro pour proposer des solutions à l'engorgement aux heures de pointe. Si je me rappelle bien, personne n'a été prévenu, et personne n'a reçu une compensation à ce sujet. Là, on est prévenu par le concept même du jeu. On pourrait discuter des "couches" ajoutées à ce jeu pour le rendre plus attrayant (achievments, compétition, ...), mais je pense que là on part plus sur un système de récompense qui ne s'arrête pas forcément à la définition de travail ou de jeu.

C'est difficile de pouvoir juger de loin ce que l'équipe de eyewire souhaite faire de cette étude une fois terminée. Effectivement, ça pourrait être utilisé à des fins militaires, privées ou autre, mais c'est malheureusement l'adage de toute science (et plus particulièrement fondamentale) qui ne se veut pas orientée vers une quelconque idéologie / opinion politique ou que sais-je, mais dont les résultats peuvent finir par être exploités par n'importe quel groupe. Je doute fortement, en contre-partie, que les résultats obtenus au bout de cette analyse soient directement impliqués dans des projets de business, voire de patriotisme guerrier. Sur cette question, je te trouve un brin réducteur, car une telle "utilisation" de la science n'est pas propre aux USA. Je pense ici que tout dépend des définitions qu'on donne à la science (fondamentale et pratique) et à la technologie.

Bref, c'est effectivement ton avis, mais je te trouve un brin trop affirmatif.
+ 3 -

_pepe_ En réponse à Jerobou

Il ne s'agit pas que de mon point de vue.

Dans notre monde capitaliste, le travail se conçoit du seul fait qu'il produit des richesses, indépendamment du plaisir ou de la peine qu'il peut procurer à celui qui le réalise.

De plus, l'idéologie néo-libérale préconise que cette production de richesses et les bénéfices qu'elles apportent doivent faire l'objet d'un commerce. Et à ce titre, tout travail mérite salaire.

En ce qui me concerne, j'arrive encore à faire la différence entre les moments où je joue à un jeu et ceux où j'exerce mon métier ou une activité bénévole, même si j'adore ce que je fais.

Par ailleurs, on ne peut s'arrêter au côté « marrant » d'une activité et mettre la tête dans le sable pour ne pas s'interroger sur sa nature et ses conséquences, parce que c'est le meilleur moyen de le regretter par la suite.
+ 2 -

krondor En réponse à _pepe_ Vermisseau

je suis assez d'accord avec _pepe_ dans les conditions, il doit y faire mention d'un terme qui démontre un "projet opensource".
+ 1 -

_pepe_ En réponse à krondor

En ce qui concerne les bénéfices que les participants ou le public pourraient en tirer, je dirais même qu'il faudrait plutôt espérer un modèle « libre » dont les conditions seraient précisées.

En effet, rien n'empêche l'« open source » d'être purement commercial et propriétaire, notamment en étant soumis à des brevets qui limitent ou interdisent la libre utilisation de ce qui est publié. Par ailleurs, les licences libres n'offrent pas toutes les mêmes libertés (en d'autres termes, elles s'accompagnent de diverses restrictions spécifiques qu'il convient de connaître).
+ 0 -

Libel En réponse à Jerobou Vermisseau

"Tout dépend de la manière dont tu conçois ce jeu, et de ta définition du travail et du jeu. Si pour toi c'est bosser, c'est effectivement pas fait pour toi."

À Auschwitz, certains se sont bien marrés. Trop facile l'argument, "si on s'amuse, c'est que le kif est dans la bonté"... Surtout que là c'est claire, ça va bombarder de précision en Bosnie et à Trappes à l'aide du bidule. Sans parler de la reconnaissance de GJ en manifs et au taf. :/
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