Créé par le labo Sebastian Seung du MIT, eyewire (https://eyewire.org) est un jeu en ligne de science citoyenne dont l'objectif est de reconstruire la carte neuronale d'une rétine.
Véritable perle du peer-review, le principe de ce jeu collaboratif est de vous laisser reconstruire en 3D la structure d’un neurone, puis d’un autre, et encore d’un autre… Pour, au final, cartographier à plusieurs tout le système de neurones d’une rétine ! Chaque participation est validée ou non par les autres joueurs. Mais pas de panique, vous partez tout de même d’une base (presque) solide : la majeure partie du temps, vous complétez ou corrigez le travail d’une IA qui n’a pas forcément bien fait le taff.
In fine, ces exercices de cartographie permettront de mieux comprendre le fonctionnement de notre œil et donc de notre vision.
Un petit jeu de puzzle parfait pour combattre l’ennui tout en gardant bonne (con)science !
Envoyé par Jerobou le 15 février 2021 à 11h15
feyfey Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
poups En réponse à feyfey Asticot
doomy Lombric Shaolin
poups Asticot
Libel Vermisseau
_pepe_
Je n'ai rien trouvé à ce sujet. Pourtant, le projet existe déjà depuis 2013.
Jerobou En réponse à _pepe_ Suce boule
C'est difficile de pouvoir juger de loin ce que l'équipe de eyewire souhaite faire de cette étude une fois terminée. Effectivement, ça pourrait être utilisé à des fins militaires, privées ou autre, mais c'est malheureusement l'adage de toute science (et plus particulièrement fondamentale) qui ne se veut pas orientée vers une quelconque idéologie / opinion politique ou que sais-je, mais dont les résultats peuvent finir par être exploités par n'importe quel groupe. Je doute fortement, en contre-partie, que les résultats obtenus au bout de cette analyse soient directement impliqués dans des projets de business, voire de patriotisme guerrier. Sur cette question, je te trouve un brin réducteur, car une telle "utilisation" de la science n'est pas propre aux USA. Je pense ici que tout dépend des définitions qu'on donne à la science (fondamentale et pratique) et à la technologie.
Bref, c'est effectivement ton avis, mais je te trouve un brin trop affirmatif.
_pepe_ En réponse à Jerobou
Dans notre monde capitaliste, le travail se conçoit du seul fait qu'il produit des richesses, indépendamment du plaisir ou de la peine qu'il peut procurer à celui qui le réalise.
De plus, l'idéologie néo-libérale préconise que cette production de richesses et les bénéfices qu'elles apportent doivent faire l'objet d'un commerce. Et à ce titre, tout travail mérite salaire.
En ce qui me concerne, j'arrive encore à faire la différence entre les moments où je joue à un jeu et ceux où j'exerce mon métier ou une activité bénévole, même si j'adore ce que je fais.
Par ailleurs, on ne peut s'arrêter au côté « marrant » d'une activité et mettre la tête dans le sable pour ne pas s'interroger sur sa nature et ses conséquences, parce que c'est le meilleur moyen de le regretter par la suite.
krondor En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à krondor
En effet, rien n'empêche l'« open source » d'être purement commercial et propriétaire, notamment en étant soumis à des brevets qui limitent ou interdisent la libre utilisation de ce qui est publié. Par ailleurs, les licences libres n'offrent pas toutes les mêmes libertés (en d'autres termes, elles s'accompagnent de diverses restrictions spécifiques qu'il convient de connaître).
Libel En réponse à Jerobou Vermisseau
À Auschwitz, certains se sont bien marrés. Trop facile l'argument, "si on s'amuse, c'est que le kif est dans la bonté"... Surtout que là c'est claire, ça va bombarder de précision en Bosnie et à Trappes à l'aide du bidule. Sans parler de la reconnaissance de GJ en manifs et au taf. :/
Libel En réponse à _pepe_ Vermisseau