Dernières heures du mandat de Trump...

Heureusement que pas loin d'un lombrik, il y a souvent des grenouilles ! ^^
... il est temps de laisser Twitter et consort à Erdogan, Libé et Big Pharma :]

Heureusement que pas loin d'un lombrik, il y a souvent des grenouilles ! ^^
... il est temps de laisser Twitter et consort à Erdogan, Libé et Big Pharma :]

Envoyé par Libel le 18 janvier 2021 à 07h25

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rverot Bat-lombrik

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titouille En réponse à rverot

Publicité pour un réseau social non censuré (donc racisme, sexisme et fake news autorisés).
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Procrastinateur En réponse à titouille Vermisseau

C'est pas de la censure, c'est de la modération. Il a clairement outrepassé les CGU.
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titouille En réponse à Procrastinateur

Exact, je me suis rendu compte plus tard, mais je ne pouvais plus éditer/commenter mon commentaire.

C'est un peu comme si les lombriks, fâchés de voir le retrait de moutons ici, allaient sur koreus...
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Cham En réponse à Procrastinateur Lombric

le débat continue.. :P
Trump était le président, de ce fait tout ce qui est relié à lui est fortement soupçonnable d'être politique.. le réduire à un simple citoyen c'est bien pour l'égalité mais c'est peut-être pas la réalité de cette affaire
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Procrastinateur En réponse à Cham Vermisseau

Le compte du président n'est pas coupé et il y a toujours accès, seul celui de Donald Trump l'est.
C'est donc les propos du citoyen qui sont modérés à cause de ses violations répétées aux CGU.
Il peut toujours s'exprimer en tant que président.
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Cham En réponse à Procrastinateur Lombric

D'après ce que je lis sur Huff Post ce n'est pas aussi simple, soit le compte officiel est modéré, soit trump fait exprès de ne pas y poster pour se poser en victime.
Aussi je ne saurais pas classer les tweets en deux catégories "citoyen" et "président".
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Procrastinateur En réponse à Cham Vermisseau

C'est aussi un peu un troll de ma part.
Il y a effectivement un problème de fond qui est que les gouvernements ont placé voir même forcés légalement ces sociétés privées à agir très vite en juge et partie des publications à priori sans vrai cadre de loi de ce qui est possible de faire. Puis après ces même gouvernements (ou partis) pleurent du trop gros pouvoir de censure de ces plateformes et de ce flou légal.
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Batmangouste Vermisseau

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Zgru La voix de son ver

Au moins aussi censurée que cette dame, parlant devant le Congrès, le tout retransmis en direct sur plusieurs chaines.
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Sylfaen En réponse à Zgru Vermisseau

C'est vrai que la bâillon est quand même bien visible.
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Ced En réponse à Sylfaen Lombrik

Tu veux dire que "la bâillon" est nette, quoi. :]
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Sto Vermisseau

Sympa ton costard Tzeenchy
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feyfey Lombrique girafe cougar chienne poule y dort

Plus ça va et moins je comprends la différence entre Libel et marmelade.
C'est qui déjà le mec d'extrême droite ?

Tain le bon temps des disputes Ced/Offerus me manquent...
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Tzeenchy En réponse à feyfey Fen Lombrik

Pareil, au moins Ced/Offerus argumentaient et on sortait le pop corn. Là on a des sarcasmes cryptiques déguisés en opinions.
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Libel En réponse à feyfey Vermisseau

On mésestime vraiment tant extrème-gauche qu'ultra-libéralisme quant à leur aversion pour la liberté d'expression... Mais oui continuons de dire que l'extrème-droite est le problème. Vous me tiendrez au courant lors de leur prochain attentat, hein ? ...

La société est "fermée" sur un risque epsilon, voire 0 pour les moins de 60 ans quant à ce virus (merci les boomers aux commandes) ... et non, on continue de crier au loup contre "Trump et les complotistes qui menacent notre société". Et pendant ce temps tout un tas de lois de folie passe devant les chambres...
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Nap En réponse à Libel Vermisseau

quand on fait la synthèse de tout ce que tu racontes, j'en viens à me demander si tu comprends ton propre raisonnement.
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Libel En réponse à Nap Vermisseau

Tiens un petit graphe... Et vas expliquer dans 5 à 10 ans aux historiens la réaction d'hystériques qu'a eu notre société face à ce "virus" problématique. Société sous la main-mise de vieux, réaction débile et sénile de vieux. C'est tout.
...
Mais, ah non ! Pardon, y en aura plus d'historiens !
...
Au rythme où va la décérébration, on sera bien trop con. Déjà que le pays de "Pasteur-droit-de-l-homme-tout-ça" n'est même plus capable de produire un vaccin lui-même...
...
C'est pas comme si des dizaines de labos étaient sur les rangs pour en produire de ce vaccin... cnrs à quoi tu sers ? :/
...
Et pour finir, y en a qui vont bien se marrer dans les prochaines années : les historiens chinois ! :) Et moi :] Et puis Trump !
Image de Libel
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MarcusKhaine En réponse à Libel

Graphique ok ----> Source?
C'est bien de dire des choses, mais faut argumenter et proposer des sources (et fiables au passage).
Exemple de cette chaîne:
https://www.you...ceptique/videos

Dont je conseil que tu zyeutes cette vidéo: https://www.you...h?v=hOWB7o6XUSU

Ou encore

https://www.you...fr7U9GOn6OiQHpQ

Etc.... il y en a plein, qui font un taf d'investigations et sourcé derrière :)
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Libel En réponse à MarcusKhaine Vermisseau

Je mets toujours les sources. Toujours. D'habitude. Je vois que l'on m'attend donc au tournant...
... mais c'est de bonne guerre !

Alors, sur Google, onglet images, les mots-clé : COVID mortality by age

https://www.goo...h=618&dpr=1

C'est la troisième image. Bon c'était quand même écrit un peu dessus aussi ... :]

Et puis c'est de notoriété publique depuis début mars 2020, ces stats... mais je te laisse chercher ;)
Il y a le même pour l'Italie ...
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MarcusKhaine En réponse à Libel

Super source: Business Insider France, rien qu'en checkant le site on peux se demander si c'est bien sérieux le bordel.... aucun lien vers des études poussées pour valider le graphique.

Et en bas à gauche du dis graphique: Source: Chinese center for disease control and prevention...
Ah ok, oui je vois, ça viens des chinois donc, les mêmes qui ont dis qu'il avaient 3000 et quelques morts seulement mais ils ont quand même construit un hosto en une dizaine de jours, et récemment une info où les chinois affirmaient avoir eu leur 1er mort du Covid depuis 8 mois....
On peux sagement douter de leur bonne volonté à partager de véritable infos :/

Bon après je ne dis pas que le graphique dis complètement de la merde, je dis juste que la source n'est pas la plus fiable qu'il soit.

Mais je t'invite vraiment à regarde la chaîne du Chat Sceptique, le gars est top, et sur la vidéo concernant la vaccination, là des sources il y en a à la pelle. Comme il dis dans sa vidéo fin 2020 il y avait 57 Vaccins en cours de dev dont 17 à un stade avancé.
Donc de là à faire le raccourci du "Déjà que le pays de "Pasteur-droit-de-l-homme-tout-ça" n'est même plus capable de produire un vaccin lui-même" mouais, pas très constructif, sais-tu comment faire un vaccin? Non? moi non plus, mais je pense qu'avec le si peu de temps qui a été donné, le peu d'infos qu'on puisse avoir sur la maladie (mutation coucou etc...) et la vitesse à laquelle les vaccins sont produit, on peut clairement ne pas jeter la pierre et dire "vous foutez quoi bordel?" à ceux qui cherchent des solutions.
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Nap En réponse à Libel Vermisseau

wow, wow, on se calme, déjà le point central de ton raisonnement: la france est principalement constituée de vieux : https://www.ins...stiques/2381476
l'âge moyen et médian en France est resté quasi constant en 10 ans : autour de 40 ans, donc quoi? les vieux ont perdu un an par année?

ensuite, la théorie de la décroissance intellectuelle c'est une théorie assez peu scientifique, qui date des années 70 et qui me semble vachement fumeuse, je n'ai pas trouvé de publis sérieuses dessus, si tu en as, c'est le moment de les partager.

enfin, pour ton graph, il est mentionné dans un article qui date du 27/02/2020 , soit à l'époque où l'on ne connaissait rien de la maladie :
https://www.bus...her-risk-2020-2

je ne taxe pas de malhonnêteté, même si avec bien d'autres je l'aurais fait. j'ai juste le sentiment que tu base ton raisonnement sur un mélange d'éléments que tu ne vérifies pas toi même.
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Libel En réponse à Nap Vermisseau

La question centrale est : qui exerce le pouvoir ?

Autrement dit pour nos standards sociaux : qui a l'argent ? Et la question, elle est vite répondue. ;)

Le symbole reste Devedjan : mort à 75 ans bien révolu, président des Hauts-de-Seine.

"Il est la première victime de la maladie à coronavirus 2019 parmi les personnalités politiques françaises en activité.", comme dit Wikipedia.
Ah s'accrocher, il est crevé. Mais les autres ne vont pas lâcher pour autant. D'où l'état de notre État.
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Nap En réponse à Libel Vermisseau

euh, rapport?
je te demande de me démontrer ton raisonnement avec des éléments sourcés, pas avec des anecdotes complètement hors sujet ni avec de la rhétorique.
et c'est totalement légitime de demander ça.

je sais pas? combien de pays sont confinés ou avec des mesures comme la France dans le monde?Trump il est vieux aussi nan?
et xi jinping aussi que je sache.
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Weng-Weng En réponse à Libel Lombrico de la Cruz

Il dit qu'il voit pas le rapport
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Offerus En réponse à feyfey Ne pas prendre au sérieux

Dire que j'ai réussi à créer un personnage de nazi sympa, au fil des années ^^
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Nap En réponse à Offerus Vermisseau

les guignols avaient bien réussi à le faire avec ben laden.
mais chapeau quand même
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feyfey En réponse à Offerus Lombrique girafe cougar chienne poule y dort

Uniquement grâce au slip en laine.
Rien que d’y penser ça fait gratter, de là naquit une certaine compassion pour celui qui marche au delà de l’insoutenable grattage inopportun.
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_pepe_

Une « modération » très sélective et opportuniste. Dans le passé, Ces personnes « modérée » ou bannies ont déjà souvent dépassé les bornes, et elles n'ont pas non plus été les seules à le faire, sans que ces réseaux sociaux aient jugé utile de réagir.

Le soucis, c'est que les conditions d'utilisation sont à géométrie variable. Lorsqu'elles ne sont pas assez floues pour être interprétées unilatéralement par les firmes, elles s'appliquent souvent à la tête du client et au gré de la situation. En fait, elles apparaissent comme le prétexte idéal qui permet à ces firmes de contrôler les échanges dans l'espace public numérisé.

Dès lors, les réseaux sociaux n'apparaissent plus comme des outils de communication, mais des médias partisans obéissant à une ligne politique et moralisatrice particulière qui n'est pas partagée par tout le monde et qui mène à des actions parfois injustifiées ou inavouables (e.g. les auditions de Zuckerberg devant le Sénat américain). En fait, les réseaux sociaux sont devenus des outils de propagande et de manipulation de masse.

Ce à quoi on assiste actuellement est bel et bien une vaste opération de censure motivée par la politique et la course au pouvoir. Ce n'est d'ailleurs pas une première, puisqu'une opération du même genre est déjà survenue juste avant l'élection de Trump en 2016.
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Zgru En réponse à _pepe_ La voix de son ver

Facebook, Twitter, Instagram, (feu)Myspace...
Aucun de ces réseaux n'est un "espace public".
Ça ne l'a jamais été.
Ce sont des entreprises privées qui autorisent ou non que des gens publient des trucs en utilisant leurs outils. Si les entreprises propriétaires de ces outils n'ont pas envie que des gens les utilisent, ils n'ont absolument pas à se justifier.
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_pepe_ En réponse à Zgru

Compte tenu du nombre astronomique d'utilisateurs qui y communiquent chaque jour, notamment sans se connaître vraiment, ces réseaux sont *de fait* des espaces publics.

Note qu'un statut privé n'empêche pas une entreprise d'assurer un service public ni de devoir suivre des règles imposées par les États (comme notamment le Code des Communications Électroniques Européen auquel Facebook indique expressément se conformer, par exemple). Puisque tu es probablement abonné chez un opérateur privé tel que Orange, Bouyges ou Free, et tu aurais peut-être un autre point de vue s'il résiliait ton abonnement parce que tu exprimerais des opinions contraires à sa ligne politique au travers de ses services.

Note également que ce n'est pas le respect du droit qui étouffe ces firmes américaines.

Quoi qu'il en soit, savoir ce que ces firmes ont le droit ou pas le droit de faire est un autre débat.

Là, je parle de leur absence de neutralité et de leur activisme, bref, du fait qu'elles pratiquent une censure partisane, ce dont leurs utilisateurs ne sont pour la plupart pas encore convaincus.

C'est d'autant plus dommageable que, jusque maintenant, ces réseaux sociaux apparaissaient comme un moyen idéal pour communiquer, débattre et s'informer librement. Cela a eu pour conséquence de faire disparaître ou de limiter l'essor de nombre de services concurrents dans ce domaine, et de rendre possible, de façon arbitraire et à des moments opportuns, la privation de ce moyen de communication pour certains, la disparition de l'expression de certaines idées, voire la manipulation de certaines informations.

On aurait pu croire qu'a priori il convenait juste se méfier de ceux qui s'expriment sur les réseaux sociaux. On sait maintenant qu'il faut se méfier des réseaux sociaux eux-mêmes.
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Zgru En réponse à _pepe_ La voix de son ver

Le nombre d'utilisateurs n'a rien à voir avec le caractère public ou non de l'entreprise.
Les limites d'utilisation des services proposé par les entreprises telles que Facebook, Twitter etc sont acceptés par le client. Si le client enfreint ces règles, l'entreprise peut retirer le service. Rien de scandaleux.
Communiquer à l'aide des réseaux sociaux n'est pas un service public.
Techniquement, ce n'est pas que Twitter ne soit pas sur la même ligne politique que Trump qui lui vaut son bannissement mais plutôt que certains de ses tweets aient été jugés par les modérateurs comme "incitation à la violence", ce qui est répréhensible même aux usa. Notons que depuis des années, il est question de lier la responsabilité des hébergeurs de contenus aux contenus publiés par les utilisateurs. Ainsi, afin de ne pas être accusés de complicité, les hébergeurs prennent les devants et suppriment les contenus et les comptes avant un drame. C'est une conséquence directe des demandes répétées des utilisateurs, des pouvoirs publics et du public.
Quant à l'absence neutralité et à l'activisme de ses entreprises, c'est du lobbying tout ce qu'il y a de plus légal.
En ce qui concerne le "moyen idéal pour communiquer, débattre et s'informer", je constate que 1) les algorithmes analysants nos comportement nous poussent à ne communiquer en majorité avec des interlocuteurs partageant déjà nos centres d’intérêts ; 2) les pseudos-débats se résument finalement à des insultes, du mépris ou du moins à des monologues de groupe ; 3) une bonne parte des informations que l'on trouve sur internet en général ne sont pas hiérarchisées, classées, analysées, critiquées, vérifiées et l'on l'ont y trouve finalement que ce que l'on voulait trouver. Vous voulez des preuves que Dieu existe? Que les aliens nous contrôlent? Que le pape est l'Antéchrist? Que des bébés sont passés au mixeur pour faire des vaccins? Aucun souci, tu trouveras tout ça sur internet.
On aurait pu croire que bien des erreurs du passé étaient la conséquence d'un défaut de connaissance et d'information, manque de pot, la sur-abondance d'informations balancées en vrac n'aident pas non plus à y voir clair.
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_pepe_ En réponse à Zgru

Tu fais manifestement un amalgame entre les entreprises publiques (qui sont qualifiées ainsi car les décisions y sont prises par l'État du fait qu'elles en sont majoritairement la propriété) et ce qui est accessible au public et concerne le peuple dans son ensemble, comme l'espace public ou les services publics (lesquels sont aujourd'hui de plus en plus assurés par des entreprises privées indépendantes, idéologie néo-libérale oblige).

Les grande firmes IT et les grands réseaux sociaux américains réalisent un service public, dans le sens où ils participent à une activité d'intérêt général à grande échelle, et qu'à ce titre (et non plus seulement sur le plan fiscal, économique ou commercial) elles doivent rendre des comptes aux États, lesquels bien souvent utilisent leurs services et en imposent indirectement certains à leurs administrés.

Les entreprises de communication ne sont pas censées faire librement tout ce qu'elles veulent sous prétexte qu'elles seraient privées... même si certaines profitent effectivement de leur position dominante pour le faire. Sans même parler des règles applicables aux services publics, plus généralement les pays fixent des lois visant à encadrer les relations contractuelles et à protéger les consommateurs et les usagers. (Il y a quelques années par exemple, certains donnaient raison à Google lorsque, dans les situations litigieuses, la firme mettait en avant les conditions d'utilisation de son service Google+. Actuellement le texte de la condamnation de Google pour ses clauses abusives est accessible depuis la page d'accueil de son moteur de recherche.)

Concernant la responsabilité des hébergeurs, contrairement à celle des éditeurs qui doivent personnellement rendre des comptes sur ce qu'ils publient, elle se limite en principe à devoir supprimer les contenus lorsque les autorités le leur demandent. Il n'est a priori pas question qu'ils décident seuls et selon leur convenance que tel contenu serait conforme au droit et que tel autre ne le serait pas, ce qui reviendrait à se substituer aux institutions judiciaires. Le fait est que c'est tout de même la tendance constatée actuellement, qui peut être qualifiée de dérive dangereuse compte tenu des abus constatés dans un sens comme dans l'autre (contenus légaux censurés, appels au crime non supprimés, adversaires politiques bannis, etc.). Pire, certains hébergeurs ont pris une part active dans des coups politiques en exploitant les données qu'on leur avait confiées.

La liberté d'expression réside dans la possibilité pour chacun de dire ce qu'il pense et ce qu'il sait (dans des limites fixées par les éventuelles atteintes à autrui, considérées a posteriori), et pour les autres de le contredire. Elle est nécessaire à la propagation des idées et des informations, à l'élaboration des raisonnements et à la construction de la pensée. Elle est l'élément indispensable à la liberté d'opinion et à la responsabilisation des citoyens. La censure préventive et arbitraire des propos et des personnes constitue par conséquent une atteinte à ces libertés.

Le problème n'est pas que l'on trouve n'importe quoi sur Internet, mais que l'on empêche mécaniquement les gens de pouvoir douter et réfléchir, en leur servant du prêt-à-penser sélectif. Il est aberrant qu'on trouve aujourd'hui normal de ne plus vérifier soi-même les informations qu'on reçoit, et que la grande majorité des informations officielles relèvent finalement de l'affect ou du jugement. Cela dit, quand le but est de mettre sur pied des moyens de contrôle et de manipulation de masse, on ne cherche pas à rendre les gens intelligents et responsables.
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Zgru En réponse à _pepe_ La voix de son ver

Je ne fais pas d'amalgame.
Publier des trucs sur twitter ou facebook n'est pas un service public.
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_pepe_ En réponse à Zgru

Quand un particulier fait des publications, non. Quand un firme fournit un service de communication destiné au public, si.

Il faut prendre conscience que le temps des PTT est révolu. Les services publics ne sont plus assurés par des entreprises publiques, et les communications modernes sont électroniques et multimédia.
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Zgru En réponse à _pepe_ La voix de son ver

Par définition, ce qui est publié sur les réseaux sociaux sont des "publications" pas des "communications".
Seuls les messages privés sont considérés comme de la communication.
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_pepe_ En réponse à Zgru

Par définition, les réseaux sociaux permettent de communiquer. Ce ne sont pas des organes de presse (lesquels peuvent d'ailleurs publier des communiqués qui n'ont rien de privé).
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Zgru En réponse à _pepe_ La voix de son ver

Nope, les réseaux sociaux servent à publier du contenu dont l'utilisateur est le propriétaire et le réseaux, l'hébergeur.
Nuance.
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titouille En réponse à _pepe_

"En fait, les réseaux sociaux sont devenus des outils de propagande et de manipulation de masse."

Chaque étape "technologique" (presse, radio, TV, etc.) a apporté son lot de propagande. Ce n'est pas tellement le medium qui est le problème, mais la façon dont on il peut être utilisé.

Les réseaux sociaux n'y échappent pas. Et il faut observer la structure des informations qui nous parviennent, et la réalité des faits. C'est là où on a beaucoup de problèmes.

On a mis énormément de gardes-fous dans les précédents médiums pour que l'information qui y est diffusée soit fiable (vérification des sources, recoupement, déontologie, etc.), sans pour autant garantir parfaitement qu'elle soit "vraie". Les opinions et les faits sont dissociés, et il y a une volonté d'être le plus objectif possible.

Tout ça n'existe simplement pas dans les réseaux sociaux, c'est à l'utilisateur de réaliser ce "travail". Cette modération/censure découle d'une croissance de faits alternatifs. Et ça touche TOUS les domaines (économie, politique, sciences).
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_pepe_ En réponse à titouille

L'une des raisons pour lesquelles beaucoup de gens ont choisi les grands réseaux sociaux américains pour remplacer leurs médias classiques était justement le manque récurrent d'objectivité et la « déontologie journalistique » très particulière de ces derniers, dans lesquels ils ne se reconnaissaient plus.

En effet, ce qu'on peut aujourd'hui reprocher à la majorité de ces médias, particulièrement en France, c'est précisément leur propension à faire des amalgames entre les faits et les opinions, et à chercher à imposer les leurs par le biais d'une sélection des sujets d'actualité, du choix des informations et des détails rapportés ou non, de leur interprétation (voire de leur déformation) et d'une formulation visant généralement à susciter des ressentis et des jugements de valeur plutôt que des interrogations et des raisonnements posés. Par dessus le marché, changer de média ne permet pas de régler le problème, les informations diffusées provenant maintenant quasiment toutes des mêmes agences de presse et devant être traitées dans le respect de la pensée unique.

On se retrouve dans une situation assez similaire à celle de l'URSS, dans laquelle le public comptait plus sur le bouche-à-oreille que sur la Pravda pour s'informer.

De ce point de vue, les grands réseaux sociaux présentaient apparemment l'avantage de ne pas être bridés et d'offrir ainsi la liberté d'expression nécessaire à cette forme d'échange. Mais les différentes affaires de censure et d'exclusion de ces dernières années ont démontré que ce n'était plus vraiment le cas.
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titouille En réponse à _pepe_

Là, tu poses la question des "Mainstream Medias", et l'opinion très largement répandue qu'ils diffusent tous le même discours, au point que plus personne ne les lit en considérant qu'ils diffusent un mensonge produit par une élite.

Alors il y a beaucoup à dire, en particulier dans la propagande post 9/11 où les grands médias n'ont absolument pas joué leur rôle (le NY Times est un exemple typique). Mais cette vision générale est quand même assez étroite. Je suis toujours frappé à quel point certaines informations choquantes diffusées par ces médias qui sont les seuls capables de faire du journalisme d'investigation sont tout simplement noyées dans la masse d'information superficielle des réseaux sociaux. Comptes truqués, fraudes, intimidation, mensonges de gens au pouvoir, etc.

Les réseaux sociaux ne peuvent pas faire du journalisme d'investigation. Les lanceurs d'alertes, qui risquent réellement quelque chose, ne témoignent pas sur les réseaux sociaux.

Au final, le fait d'ignorer les journalistes fait le jeu des personnes au pouvoir ou qui cherche à accéder au pouvoir.
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Limou Vermisseau

En effet et c'est bien là tout l'enjeu de la question : le débat public est actuellement aux mains d'entreprises privées, ce qui génère des situations surréalistes comme celles-ci.
Edit : réponse à Zgru
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Rodrigo Jeune asticot

Pour certains, Trump est un héro tombé lors du combat qu'il mène pour le peuple et contre le système.

Il est bien naïf de craindre un système car il est trop grand pour qu'on le comprenne et de croire un truand parce-qu'il utilise des mots simples. Au lieu de douter de ce qui est trop complexe, commence par remettre en question ce qui est trop simple. Trump n'a pas fait de la télé réalité pour rien, il sait s'adresser aux idiots.
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GruikMan Vermisseau

A mon avis, la fenêtre aura plus de barreaux...
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