Hormis le retour haptique et l'aspect andromorphe des bras robotisés et de leur commande, on savait déjà faire ça il y a plus de trente ans. Si cela n'était pas utilisé dans ces conditions, c'est avant tout pour des questions de sécurité, la moindre défaillance momentanée du système pouvant blesser ou causer la mort des personnes situées à proximité, compte tenu des puissances mises en jeu. Or, il n'y a pas de raison d'espérer que la sûreté soit meilleure aujourd'hui qu'à l'époque, notamment avec des logiciels, des systèmes électroniques numériques et des télécommunications longue distance qui peuvent boguer à tout moment.
Lors de la mise en place d'une prothèse de hanches les système robotisés font un meilleur boulot (usinage de la tête du fémur avant d’insérer la prothèse).
La techno des capteur de proximité et aussi bien meilleur qu'avant.
Les asservissements, les moteurs, les capteurs visuels et l'analyse qui va avec aussi ont fait beaucoup de progrès. Il y à 30 ans un robot devait être grillagé. Maintenant on sait faire des cobot. Il y en a partout dans les usines et ça ne provoque pas plus d'accidents que ça. Alors que les grillagé ... souvent ce n'était pas trop bien pensé pour la maintenance et il y a quelques histoires cocasse de mec coincé dedans et qui à mal et d'équipe de secours qui confirme que le grillage c'est pas pratique.
Ily à 30 ans, les robots chirurgiens, c'était pas trop ça non plus. Aujourd'hui, c'est une technologie qui est en cours de déploiement.
Les performances ont effectivement évolué, ce qui a permis de faire des robots adaptés à des applications nouvelles et spécifiques. Il n'empêche qu'un robot capable de déplacer à vive allure plusieurs kilos à bout de bras dans un rayon de plusieurs mètres pourrait frapper ou coincer accidentellement une personne située à sa portée (ce n'est assurément pas le genre de modèle qu'on utilise pour faire de la chirurgie). Un problème dans le système de commande, de transmission ou de contrôle du robot pourrait également produire un mouvement inopportun.
Le soucis, c'est qu'on tend de plus en plus à remplacer une sûreté intrinsèque, imposée par le manque de confiance dans les dispositifs utilisés, par une sécurisation adoptée du fait d'un excès de confiance dans les systèmes qui la réalisent. En effet, on considère trop souvent que les éléments de sécurisation hi-tech règlent les problèmes de dangerosité, alors que ces éléments sont eux-mêmes sujets à de possibles défaillances et que leur complexité rend ces dernières beaucoup plus difficiles à anticiper.
Aujourd'hui, cette confiance mal placée ayant abouti à se placer dans des situations dangereuses permanentes, un accident peut survenir du fait que l'un des systèmes rajoutés pour parer les problèmes attendus n'a pas pu remplir son office à l'instant fatidique, pour des causes aussi futiles qu'un dysfonctionnement passager dans un circuit numérique, un bug dans la programmation, un cas de figure qui n'avait pas été prévu par les concepteurs ou une erreur de branchement passée inaperçu.
Aujourd'hui, plus aucun pilote de ligne ne fait atterrir un avion par mauvaise conditions ! C'est le pilote automatique qui le fait. Et ça depuis 15 ans au moins.
Les pilotes automatiques savent faire décoller et atterrir les avions de ligne depuis un quart de siècle déjà. La raison pour laquelle on ne fait pas de trajets totalement automatisés est à la fois sécuritaire et juridique.
Si l'on en est venu à réaliser de nombreuses manœuvres de façon automatique, c'est parce que la complexité des systèmes est devenue beaucoup trop grande (surtout pour un équipage réduit), au point de rendre impossible le contrôle manuel de certains. Cette débauche de technologie n'empêche pas des avions modernes de se planter assez régulièrement. Bien au contraire, les causes des accidents sont beaucoup plus souvent le fait de problèmes de fonctionnement ou d'utilisation de ces systèmes avioniques que de défauts structurels de l'appareil ou d'erreurs de principes de pilotage.
pclt Lombric Shaolin
GnouBoo En réponse à pclt Lombric Shaolin
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_pepe_
GruikMan En réponse à _pepe_ Vermisseau
La techno des capteur de proximité et aussi bien meilleur qu'avant.
Cyclomore En réponse à GruikMan Vermisseau
Ily à 30 ans, les robots chirurgiens, c'était pas trop ça non plus. Aujourd'hui, c'est une technologie qui est en cours de déploiement.
_pepe_ En réponse à GruikMan
Le soucis, c'est qu'on tend de plus en plus à remplacer une sûreté intrinsèque, imposée par le manque de confiance dans les dispositifs utilisés, par une sécurisation adoptée du fait d'un excès de confiance dans les systèmes qui la réalisent. En effet, on considère trop souvent que les éléments de sécurisation hi-tech règlent les problèmes de dangerosité, alors que ces éléments sont eux-mêmes sujets à de possibles défaillances et que leur complexité rend ces dernières beaucoup plus difficiles à anticiper.
Aujourd'hui, cette confiance mal placée ayant abouti à se placer dans des situations dangereuses permanentes, un accident peut survenir du fait que l'un des systèmes rajoutés pour parer les problèmes attendus n'a pas pu remplir son office à l'instant fatidique, pour des causes aussi futiles qu'un dysfonctionnement passager dans un circuit numérique, un bug dans la programmation, un cas de figure qui n'avait pas été prévu par les concepteurs ou une erreur de branchement passée inaperçu.
Cochonnier En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Cochonnier
Si l'on en est venu à réaliser de nombreuses manœuvres de façon automatique, c'est parce que la complexité des systèmes est devenue beaucoup trop grande (surtout pour un équipage réduit), au point de rendre impossible le contrôle manuel de certains. Cette débauche de technologie n'empêche pas des avions modernes de se planter assez régulièrement. Bien au contraire, les causes des accidents sont beaucoup plus souvent le fait de problèmes de fonctionnement ou d'utilisation de ces systèmes avioniques que de défauts structurels de l'appareil ou d'erreurs de principes de pilotage.