« ... mais arrivera t-il à les vendre à ce prix ! »
On peut faire l'hypothèse qu'il sait ce qu'il fait, et que l'objectif de la vente (qui est de dégager des bénéfices) sera atteint. Qu'importe donc s'il vend beaucoup moins de produits au bout du compte, si l'augmentation du prix compense la perte de clientèle et l'achat de produits à un tarif moins avantageux.
Ce qu'il faut voir dans cet exemple, c'est surtout le fait que l'absence de concurrence lui permet de fixer le prix qui sera pour lui le plus rentable.
Il à intérêt à savoir ce qu'il fait parce-que d'un seul coup il a deux fois plus de produits périssables à écouler, toujours un emplacement à payer, des frais, et comme il est tout seul il gère moins bien les rush. donc le stock part moins vite que si ils étaient deux. Celui qui fait une affaire, c'est celui qui s'est débarrassé de son stock en quelques secondes à un prix qu'il acceptait de proposer à l'unité.
Pas si sûr, car on passe d'une situation de concurrence où les deux commerçants tentent de dégager un minimum de bénéfice, voire parfois de limiter les pertes, à une situation de monopole où le commerçant restant cherche à maximiser ses bénéfices.
Dans ce dernier cas, le commerçant de gauche est assuré de vendre toute sa marchandise, sans se fatiguer, mais en dégageant un bénéfice qui risque d'être dérisoire (prix concurrentiel), alors que celui de droite a toutes les chances de gagner plus, même si pour cela il doit lui reste beaucoup d'invendus.
Pour donner un exemple, imaginons que chacun des commerçants a 10 melons à vendre, qu'ils ont 80 KC de charges fixes en plus de chaque melon qui leur coûte 15 KC/pièce (incluant taxes, charges, etc.), et que, par ailleurs, la clientèle prise dans son ensemble est en mesure d'acheter 15 melons à 30 KC/pièce, 14 melons à 40 KC/pièce, 13 melons à 50 KC/pièce ou 12 melons à 60 KC/pièce.
(1) Initialement, le commerçant de droite peut vendre ses 10 melons à 40 KC/pièce et dégager un bénéfice de 10x40-10x15-80 = 170 KC, tandis que celui de gauche peut vendre au plus 14-10 = 4 melons à 50 KC/pièce et perdre au moins 4x50-10x15-80 = -30 KC.
(2) En baissant le prix à 30 KC/pièce, le commerçant de gauche peut vendre ses 10 melons et dégager un bénéfice de 10x30-10x15-80 = 70 KC, tandis que celui de droite peut vendre au plus 15-10 = 5 melons à 50 KC/pièce et gagner au plus 5x50-10x15-80 = 20 KC.
(3) Enfin, en cédant d'emblée ses 10 melons à 30 KC/pièce à son concurrent, le commerçant de gauche dégage un bénéfice compris entre 10x30-10x15-80 = 70 KC et 10x(30-15) = 150 KC (sans avoir à assurer la vente sur le marché). Le commerçant de droite peut alors vendre 12 melons à 60 KC/pièce, dégager un bénéfice de 12x60-10x15-80-300 = 190 KC et jeter les 8 melons invendus. Le seul bémol, c'est que pour arriver à ce résultat il lui aura fallu débourser provisoirement 300 KC supplémentaires.
C'est assez représentatif de ce qui se passe lorsqu'une société écrase ses concurrents grâce à sa puissance financière pour se retrouver en situation de monopole sur un marché donné.
Si le monde se comportait comme tu l'imagine, il n'y aurait plus que les erreurs de raisonnement pour t'amener à des conclusions erronées.
Mais en plus de négliger les effets du temps qui éloigne les ventes l'une de l'autre quand le prix augmente tout en multipliant les frais fixes par le temps pendant lequel ils s'appliquent, tu parts du principe que tout acheteur placé en présence de deux produits identiques choisira le moins cher des deux. En tant qu'utilisateur de MAC, tu devrais savoir que ce n'est pas toujours le cas.
D'une part, je n'imagine rien. Je constate. Le principe que j'ai décrit est appliqué depuis des décennies à toutes les échelles, des petits vendeurs aux grosses firmes multinationales.
D'autre part, il est un fait que les gens achètent très majoritairement le moins cher quand on leur propose deux produits *réellement* identiques à leurs yeux.
Ton argument n'est juste pas pertinent : ce n'est pas parce que tu n'arrives pas à percevoir les différences entre les Macs et les PC sous Windows ou Linux que ces systèmes sont équivalents. En pratique ils ne le sont ni dans les faits ni dans l'esprit des acheteurs potentiels.
Pour ma part, quand j'achète un Mac, j'acquiers un système certifié UNIX relativement bon marché, prêt à l'emploi, garanti et suivi commercialement et dont l'usage est relativement répandu. Pour rappel, ni Linux ni Windows ne sont des OS UNIX. De ce point de vue, l'équivalent d'un Mac serait plutôt une station AIX, Solaris ou HP-UX.
La plupart des personnes qui achètent des Mac les choisissent pour des raisons pratiques (ergonomie, utilisation de logiciels professionnels spécifiques, etc.), de préférences esthétiques, de souhait ou de nécessité d'afficher des marqueurs sociaux (dont l'absence peut être une cause de rejet dans de nombreux milieux) ou d'envie de se faire plaisir. Selon ces points de vue, les solutions PC équivalentes sont le plus souvent soit inexistantes, soit à chercher dans les mêmes gammes de prix (et parfois plus chères) que celles des Macs.
Inversement, ceux qui cherchent un système pour faire du hardcore gaming vont orienter naturellement leur choix vers certains types de PC. Et comme les Macs sont plutôt mal adaptés à ce genre d'utilisation, il paraît également difficile de considérer qu'ils constituent des produits équivalents.
Oui, bien sûr, c'est pour ça qu'on remplit des amphi de bêtes de course prêtes à suer sang et eau pour apprendre à maîtriser la notion complexe de sensibilité au prix.
Bref, je n'en veux pas spécialement à Apple, mais il est bien connu que la sensibilité au prix est particulièrement faible dans le domaine de l'électronique grand public et qu'Apple à un positionnement haut de gamme basé beaucoup plus sur de la stratégie commerciale que sur une domination technologique qu'il à perdu depuis bien longtemps.
Maintenant ils ont juste bricolé un peu linux pour faire leur os. Comme Google. et ils choisissent de bons sous traitants pour fabriquer leurs trucs. Mais ce ne sont pas les seuls.
Et tout ça c'est juste des statistiques. En moyenne, la baisse des prix entraîne une augmentation du nombre de vente, mais c'est juste une moyenne. Pas du tout une règle absolue. Moi perso, je ne prends jamais le moins cher parce-que j'ai peur que le prix soit justifié. Mes clients font pareils. Grands groupes comme PME. Si je chiffre trop bas, le plus souvent ça ne passe pas. Presque comme quand je chiffre trop haut.
C'est pas nouveau...
Je me souviens du lancement de la première XBox en 2002, on la trouvait à 1000 balles sur EBay.
Moi à l'époque j'ai acheté la Gamecube, la PS2 et la Dreamcast, toutes en occasion.
Aimez vos imbéciles, c'est grâce à eux qu'on peut faire des affaires ;-)
Kourath
Libel Vermisseau
_pepe_
On peut faire l'hypothèse qu'il sait ce qu'il fait, et que l'objectif de la vente (qui est de dégager des bénéfices) sera atteint. Qu'importe donc s'il vend beaucoup moins de produits au bout du compte, si l'augmentation du prix compense la perte de clientèle et l'achat de produits à un tarif moins avantageux.
Ce qu'il faut voir dans cet exemple, c'est surtout le fait que l'absence de concurrence lui permet de fixer le prix qui sera pour lui le plus rentable.
Cyclomore En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à Cyclomore
Dans ce dernier cas, le commerçant de gauche est assuré de vendre toute sa marchandise, sans se fatiguer, mais en dégageant un bénéfice qui risque d'être dérisoire (prix concurrentiel), alors que celui de droite a toutes les chances de gagner plus, même si pour cela il doit lui reste beaucoup d'invendus.
Pour donner un exemple, imaginons que chacun des commerçants a 10 melons à vendre, qu'ils ont 80 KC de charges fixes en plus de chaque melon qui leur coûte 15 KC/pièce (incluant taxes, charges, etc.), et que, par ailleurs, la clientèle prise dans son ensemble est en mesure d'acheter 15 melons à 30 KC/pièce, 14 melons à 40 KC/pièce, 13 melons à 50 KC/pièce ou 12 melons à 60 KC/pièce.
(1) Initialement, le commerçant de droite peut vendre ses 10 melons à 40 KC/pièce et dégager un bénéfice de 10x40-10x15-80 = 170 KC, tandis que celui de gauche peut vendre au plus 14-10 = 4 melons à 50 KC/pièce et perdre au moins 4x50-10x15-80 = -30 KC.
(2) En baissant le prix à 30 KC/pièce, le commerçant de gauche peut vendre ses 10 melons et dégager un bénéfice de 10x30-10x15-80 = 70 KC, tandis que celui de droite peut vendre au plus 15-10 = 5 melons à 50 KC/pièce et gagner au plus 5x50-10x15-80 = 20 KC.
(3) Enfin, en cédant d'emblée ses 10 melons à 30 KC/pièce à son concurrent, le commerçant de gauche dégage un bénéfice compris entre 10x30-10x15-80 = 70 KC et 10x(30-15) = 150 KC (sans avoir à assurer la vente sur le marché). Le commerçant de droite peut alors vendre 12 melons à 60 KC/pièce, dégager un bénéfice de 12x60-10x15-80-300 = 190 KC et jeter les 8 melons invendus. Le seul bémol, c'est que pour arriver à ce résultat il lui aura fallu débourser provisoirement 300 KC supplémentaires.
C'est assez représentatif de ce qui se passe lorsqu'une société écrase ses concurrents grâce à sa puissance financière pour se retrouver en situation de monopole sur un marché donné.
Cyclomore En réponse à _pepe_ Vermisseau
Mais en plus de négliger les effets du temps qui éloigne les ventes l'une de l'autre quand le prix augmente tout en multipliant les frais fixes par le temps pendant lequel ils s'appliquent, tu parts du principe que tout acheteur placé en présence de deux produits identiques choisira le moins cher des deux. En tant qu'utilisateur de MAC, tu devrais savoir que ce n'est pas toujours le cas.
_pepe_ En réponse à Cyclomore
D'autre part, il est un fait que les gens achètent très majoritairement le moins cher quand on leur propose deux produits *réellement* identiques à leurs yeux.
Ton argument n'est juste pas pertinent : ce n'est pas parce que tu n'arrives pas à percevoir les différences entre les Macs et les PC sous Windows ou Linux que ces systèmes sont équivalents. En pratique ils ne le sont ni dans les faits ni dans l'esprit des acheteurs potentiels.
Pour ma part, quand j'achète un Mac, j'acquiers un système certifié UNIX relativement bon marché, prêt à l'emploi, garanti et suivi commercialement et dont l'usage est relativement répandu. Pour rappel, ni Linux ni Windows ne sont des OS UNIX. De ce point de vue, l'équivalent d'un Mac serait plutôt une station AIX, Solaris ou HP-UX.
La plupart des personnes qui achètent des Mac les choisissent pour des raisons pratiques (ergonomie, utilisation de logiciels professionnels spécifiques, etc.), de préférences esthétiques, de souhait ou de nécessité d'afficher des marqueurs sociaux (dont l'absence peut être une cause de rejet dans de nombreux milieux) ou d'envie de se faire plaisir. Selon ces points de vue, les solutions PC équivalentes sont le plus souvent soit inexistantes, soit à chercher dans les mêmes gammes de prix (et parfois plus chères) que celles des Macs.
Inversement, ceux qui cherchent un système pour faire du hardcore gaming vont orienter naturellement leur choix vers certains types de PC. Et comme les Macs sont plutôt mal adaptés à ce genre d'utilisation, il paraît également difficile de considérer qu'ils constituent des produits équivalents.
Cyclomore En réponse à _pepe_ Vermisseau
Bref, je n'en veux pas spécialement à Apple, mais il est bien connu que la sensibilité au prix est particulièrement faible dans le domaine de l'électronique grand public et qu'Apple à un positionnement haut de gamme basé beaucoup plus sur de la stratégie commerciale que sur une domination technologique qu'il à perdu depuis bien longtemps.
Maintenant ils ont juste bricolé un peu linux pour faire leur os. Comme Google. et ils choisissent de bons sous traitants pour fabriquer leurs trucs. Mais ce ne sont pas les seuls.
Et tout ça c'est juste des statistiques. En moyenne, la baisse des prix entraîne une augmentation du nombre de vente, mais c'est juste une moyenne. Pas du tout une règle absolue. Moi perso, je ne prends jamais le moins cher parce-que j'ai peur que le prix soit justifié. Mes clients font pareils. Grands groupes comme PME. Si je chiffre trop bas, le plus souvent ça ne passe pas. Presque comme quand je chiffre trop haut.
Whis Vermisseau
yosegaman En réponse à Whis Jeune lombric
ce sont les scalpers c'est gens dont tu parles
Tuveuxvoirmabique En réponse à Whis Vermisseau
Il faut défendre les consommateur, c'est évident.
Mais ceux qui refusent de réfléchir parce qu'ils ne savent pas gérer leurs frustrations..
En patientant un petit peu plus, ils pourraient même les acheter d'occas' leurs merdouilles indispensables.
glurp En réponse à Whis LoMBriK addict !
Je me souviens du lancement de la première XBox en 2002, on la trouvait à 1000 balles sur EBay.
Moi à l'époque j'ai acheté la Gamecube, la PS2 et la Dreamcast, toutes en occasion.
Aimez vos imbéciles, c'est grâce à eux qu'on peut faire des affaires ;-)