Un gaz associé à la vie découvert dans les nuages de Vénus.
Source: https://twitter.com/futurasciences/status/1305929642109476865?s=21
Ps: aussi j’ai lu autre part que venus est plutôt hostile à la vie, y’a genre 450 degré en journée, il pleut parfois de l’acide sulfurique et la pression atmosphérique est de 92 bars contre 1 sur terre.
Envoyé par Flaneur le 15 septembre 2020 à 20h22
gloupi Lombric Shaolin
Les organismes vivant sur Terre sont ce qu'ils sont parce qu'ils sont habitués à la planète. Si une forme de vie venait à apparaître sur une planète comme Vénus, elle supporterait tout à fait une pression atmosphérique de 92 bars, des températures de 450° et des pluies d'acides sulfuriques. Par contre si tu la balance sur Terre, cette forme de vie crèverait instantanément, tout comme nous sur Vénus.
Nap En réponse à gloupi Vermisseau
je suis extrêmement sceptique à l'idée qu'une forme de vie soit actuellement à l'oeuvre sur venus.
que ça ait été le cas plusieurs millions d'années par le passé quand les conditions étaient très différentes, pourquoi pas, mais à des stades extrêmement primitifs et c'est une supposition, pas un fait ni une hypothèse.
après la phosphine dans les couche atmosphériques de vénus à mon avis ça s'explique par tout un tas d'autres hypothèses moins gourmandes en autres hypothèses: au hasard l'ionisation de la haute atmosphère de venus? son bombardement par des particules chargées? ils en parlent en plus putain!
pourquoi chercher des tacos qui chient des boules de glace quand tu peux juste ouvrir ton congélateur?
non, sérieusement à ce stade de recherche, et aux vus du cumul de suppositions que fait cet exposé sous couvert de bonne foi scientifique, ça sent juste le putaclic.
TheMetroidPrime En réponse à Nap Verxit
Mais bon, on en a trouvé dans les géantes gazeuses et les mécanismes chimiques amenant à la formation de molécules fréquemment trouvées dans le vivant ne sont pas bien connus dans de nombreux cas (surtout si on considère des merdiers extrêmes comme Vénus).
Enderion En réponse à gloupi Vermisseau
Dans l'article originaux, les auteurs insistent surtout sur le fait que la découverte augure surtout sur la présence d'une nouvelle chimie plutôt que sur une nouvelle forme de vie.
"Even if confirmed, we emphasize that the detection of PH3 is not robust evidence for life, only for anomalous and unexplained chemistry. There are substantial conceptual problems for the idea of life in Venus’s clouds—the environment is extremely dehydrating as well as hyperacidic. However, we have ruled out many chemical routes to PH3, with the most likely ones falling short by four to eight orders of magnitude (Extended Data Fig. 10). To further discriminate between unknown photochemical and/or geological processes as the source of Venusian PH3, or to determine whether there is life in the clouds of Venus, substantial modelling and experimentation will be important. Ultimately, a solution could come from revisiting Venus for in situ measurements or aerosol return."
https://www.nat...1550-020-1174-4
gloupi En réponse à Enderion Lombric Shaolin
Si on veut aller un peu plus loin (mais pas trop, je maîtrise pas du tout le sujet donc je vais vite être limité), notre univers à ses lois et rien ne peut pas y déroger... jusqu'à ce qu'on découvre un élément qui y déroge et qui bouscule les lois qu'on pensait acquises et immuables.
GruikMan Vermisseau
magnussoren Ver (re-)cyclable
TheMetroidPrime En réponse à magnussoren Verxit
D'ailleurs, ton commentaire est à côté de la plaque vu que la phosphine n'est pertinente pour la recherche de la vie extraterrestre que si on considère une chimie du vivant semblable à celle de la Terre, dans une couche de l'atmosphère où les conditions sont viables pour des micro-organismes semblables à ceux qu'on peut trouver sur Terre.
magnussoren En réponse à TheMetroidPrime Ver (re-)cyclable
eyhtern En réponse à magnussoren
Sinon, quant à la réflexion sur le manque d'imagination des chercheurs, et le raisonnement sur base de nos modèles : cela fait quelques dizaines d'années qu'il existe un champ de recherche appelé "exobiologie", qui réfléchit justement à ces questions et les aborde en profitant des outils scientifiques. Alors oui, on se basera toujours sur nos modèles, car il est impossible de débuter un raisonnement ex-nihilo ; mais justement il y a des réflexions imaginant une forme de vie reposant sur d'autres unités chimiques de base (par ex. remplacer le carbone par du silicium) (cf : https://www.sci...-possible-32444 ), des propositions qui vont jusqu'au nuage de gaz vivant, mais là ça devient de la science-fiction (cf. Le Nuage Noir, 1957, Fred Hoyle (un astrophysicien Britannique)), enfin, ça pour dire que je n'ai pas l'impression que les scientifiques manquent d'imagination ni d'enthousiasme pour chercher des formes de vies - même différentes de celles que nous connaissons - à l'extérieur. Et sans gardes-fous physico-chimiques je ne vois plus très bien ce que l'on serait en mesure d'espérer trouver... Des Anunakis cosmiques, peut-être ^^
NainPorteQui Vermisseau
BonPublic En réponse à NainPorteQui Vermisseau