Ps: aussi j’ai lu autre part que venus est plutôt hostile à la vie, y’a genre 450 degré en journée, il pleut parfois de l’acide sulfurique et la pression atmosphérique est de 92 bars contre 1 sur terre.
Venus est hostile à la vie telle que nous la connaissons. La nuance est importante. Rien que sur notre planète, il existe des espèces animales qui vivent dans des coins ou techniquement, on se demande un peu ce qu'elle foutent la. Entre les poissons qui vivent dans les fosses marines (dont on à pas découvert le quart d'après les chercheurs), les ours polaires, qui sont quand même des mammifères, qui vivent dans le cercle arctique ou les tardigrades qui arrivent à survivre plusieurs jours dans l'espace sans oublier les ornithorynques !
Les organismes vivant sur Terre sont ce qu'ils sont parce qu'ils sont habitués à la planète. Si une forme de vie venait à apparaître sur une planète comme Vénus, elle supporterait tout à fait une pression atmosphérique de 92 bars, des températures de 450° et des pluies d'acides sulfuriques. Par contre si tu la balance sur Terre, cette forme de vie crèverait instantanément, tout comme nous sur Vénus.
oui, mais là on parlerais d'une forme de vie avec une chimie radicalement différente que nous n'avons jamais observé, donc la comparaison entre la vie terrestre et une hypothétique vie sur venus n'a pas de sens.
je suis extrêmement sceptique à l'idée qu'une forme de vie soit actuellement à l'oeuvre sur venus.
que ça ait été le cas plusieurs millions d'années par le passé quand les conditions étaient très différentes, pourquoi pas, mais à des stades extrêmement primitifs et c'est une supposition, pas un fait ni une hypothèse.
après la phosphine dans les couche atmosphériques de vénus à mon avis ça s'explique par tout un tas d'autres hypothèses moins gourmandes en autres hypothèses: au hasard l'ionisation de la haute atmosphère de venus? son bombardement par des particules chargées? ils en parlent en plus putain!
pourquoi chercher des tacos qui chient des boules de glace quand tu peux juste ouvrir ton congélateur?
non, sérieusement à ce stade de recherche, et aux vus du cumul de suppositions que fait cet exposé sous couvert de bonne foi scientifique, ça sent juste le putaclic.
La grosse nouvelle vient surtout du fait que les mécanismes non-biologiques de formation de phosphine à l'endroit où ils en ont trouvé sur Vénus ne peuvent (pour le moment) que difficilement expliquer les concentrations observées.
Mais bon, on en a trouvé dans les géantes gazeuses et les mécanismes chimiques amenant à la formation de molécules fréquemment trouvées dans le vivant ne sont pas bien connus dans de nombreux cas (surtout si on considère des merdiers extrêmes comme Vénus).
La possibilité de vie à 450 °C est loin d'être évidente. A ces températures beaucoup moins de liaison chimique deviennent stables sans parler de celles des conformations ou de centre chiraux. Toutes ces possibilités en moins font qu'une vie là bas seraient probablement beaucoup plus difficile à apparaitre.
Dans l'article originaux, les auteurs insistent surtout sur le fait que la découverte augure surtout sur la présence d'une nouvelle chimie plutôt que sur une nouvelle forme de vie.
"Even if confirmed, we emphasize that the detection of PH3 is not robust evidence for life, only for anomalous and unexplained chemistry. There are substantial conceptual problems for the idea of life in Venus’s clouds—the environment is extremely dehydrating as well as hyperacidic. However, we have ruled out many chemical routes to PH3, with the most likely ones falling short by four to eight orders of magnitude (Extended Data Fig. 10). To further discriminate between unknown photochemical and/or geological processes as the source of Venusian PH3, or to determine whether there is life in the clouds of Venus, substantial modelling and experimentation will be important. Ultimately, a solution could come from revisiting Venus for in situ measurements or aerosol return." https://www.nat...1550-020-1174-4
Ha non mais je dis pas que la vie existe sur Venus et je rejoint Nap sur l'idée que la vidéo se veut plus sensationnaliste qu'informative mais j'avais juste envie de faire mon tatillon et je pense qu'il est important de préciser que les conditions de Venus en font un terrain complexe à l'apparition de la vie telle que nous la connaissons ou même telle qu'on la conçoit.
Si on veut aller un peu plus loin (mais pas trop, je maîtrise pas du tout le sujet donc je vais vite être limité), notre univers à ses lois et rien ne peut pas y déroger... jusqu'à ce qu'on découvre un élément qui y déroge et qui bouscule les lois qu'on pensait acquises et immuables.
cela prouve le manque d'imagination de nos chercheurs..ils raisonnent selon des modeles qu'ils connaissent, mais rien ne prouve que nos modèles soient universelles..une chimie différente? pourquoi pas? Comme si imaginer une forme de vie , voir d'intelligence dépendait d’oxygène et d'eau alors que comme disait gloupi , rien que sur terre nous avons des tas de possibilités, sans compter les espèces disparu..après effectivement, le dimanche matin, il m'est arrivé de trouvé dans mon lit des phosphine que mes potes nommaient vrais grosses, mais c'est un autre débat...
Sauf que si. Des milliers de chercheurs travaillent justement à imaginer et modéliser des formes de vie ayant une chimie différente de celle de la Terre. La seule chose c'est qu'il n'existe pas vraiment de solvant universel aussi polyvalent que l'eau, et on n'a même pas besoin d'évoquer la problématique de l'abondance. Et concernant l'oxygène, t'inquiète, on cherche aussi la vie anoxique. C'est d'ailleurs tout l'intérêt d'en chercher sur Mars...
D'ailleurs, ton commentaire est à côté de la plaque vu que la phosphine n'est pertinente pour la recherche de la vie extraterrestre que si on considère une chimie du vivant semblable à celle de la Terre, dans une couche de l'atmosphère où les conditions sont viables pour des micro-organismes semblables à ceux qu'on peut trouver sur Terre.
ben c'est ce que je dis : comme on a trouvé de la phosphine , on imagine qu'il puisse y avoir de la vie...Comme on ne cherche que ce qu'on connait, on passe a coté de plein de trucs..c'est la demonstration de ton post..
D'une part quand tu parles des vies sur terre disparues, ça m'évoque "Luca" (plus exactement LUCA, le "last universal common ancestor")
Sinon, quant à la réflexion sur le manque d'imagination des chercheurs, et le raisonnement sur base de nos modèles : cela fait quelques dizaines d'années qu'il existe un champ de recherche appelé "exobiologie", qui réfléchit justement à ces questions et les aborde en profitant des outils scientifiques. Alors oui, on se basera toujours sur nos modèles, car il est impossible de débuter un raisonnement ex-nihilo ; mais justement il y a des réflexions imaginant une forme de vie reposant sur d'autres unités chimiques de base (par ex. remplacer le carbone par du silicium) (cf : https://www.sci...-possible-32444 ), des propositions qui vont jusqu'au nuage de gaz vivant, mais là ça devient de la science-fiction (cf. Le Nuage Noir, 1957, Fred Hoyle (un astrophysicien Britannique)), enfin, ça pour dire que je n'ai pas l'impression que les scientifiques manquent d'imagination ni d'enthousiasme pour chercher des formes de vies - même différentes de celles que nous connaissons - à l'extérieur. Et sans gardes-fous physico-chimiques je ne vois plus très bien ce que l'on serait en mesure d'espérer trouver... Des Anunakis cosmiques, peut-être ^^
gloupi Lombric Shaolin
Les organismes vivant sur Terre sont ce qu'ils sont parce qu'ils sont habitués à la planète. Si une forme de vie venait à apparaître sur une planète comme Vénus, elle supporterait tout à fait une pression atmosphérique de 92 bars, des températures de 450° et des pluies d'acides sulfuriques. Par contre si tu la balance sur Terre, cette forme de vie crèverait instantanément, tout comme nous sur Vénus.
Nap En réponse à gloupi Vermisseau
je suis extrêmement sceptique à l'idée qu'une forme de vie soit actuellement à l'oeuvre sur venus.
que ça ait été le cas plusieurs millions d'années par le passé quand les conditions étaient très différentes, pourquoi pas, mais à des stades extrêmement primitifs et c'est une supposition, pas un fait ni une hypothèse.
après la phosphine dans les couche atmosphériques de vénus à mon avis ça s'explique par tout un tas d'autres hypothèses moins gourmandes en autres hypothèses: au hasard l'ionisation de la haute atmosphère de venus? son bombardement par des particules chargées? ils en parlent en plus putain!
pourquoi chercher des tacos qui chient des boules de glace quand tu peux juste ouvrir ton congélateur?
non, sérieusement à ce stade de recherche, et aux vus du cumul de suppositions que fait cet exposé sous couvert de bonne foi scientifique, ça sent juste le putaclic.
TheMetroidPrime En réponse à Nap Verxit
Mais bon, on en a trouvé dans les géantes gazeuses et les mécanismes chimiques amenant à la formation de molécules fréquemment trouvées dans le vivant ne sont pas bien connus dans de nombreux cas (surtout si on considère des merdiers extrêmes comme Vénus).
Enderion En réponse à gloupi Vermisseau
Dans l'article originaux, les auteurs insistent surtout sur le fait que la découverte augure surtout sur la présence d'une nouvelle chimie plutôt que sur une nouvelle forme de vie.
"Even if confirmed, we emphasize that the detection of PH3 is not robust evidence for life, only for anomalous and unexplained chemistry. There are substantial conceptual problems for the idea of life in Venus’s clouds—the environment is extremely dehydrating as well as hyperacidic. However, we have ruled out many chemical routes to PH3, with the most likely ones falling short by four to eight orders of magnitude (Extended Data Fig. 10). To further discriminate between unknown photochemical and/or geological processes as the source of Venusian PH3, or to determine whether there is life in the clouds of Venus, substantial modelling and experimentation will be important. Ultimately, a solution could come from revisiting Venus for in situ measurements or aerosol return."
https://www.nat...1550-020-1174-4
gloupi En réponse à Enderion Lombric Shaolin
Si on veut aller un peu plus loin (mais pas trop, je maîtrise pas du tout le sujet donc je vais vite être limité), notre univers à ses lois et rien ne peut pas y déroger... jusqu'à ce qu'on découvre un élément qui y déroge et qui bouscule les lois qu'on pensait acquises et immuables.
GruikMan Vermisseau
magnussoren Ver (re-)cyclable
TheMetroidPrime En réponse à magnussoren Verxit
D'ailleurs, ton commentaire est à côté de la plaque vu que la phosphine n'est pertinente pour la recherche de la vie extraterrestre que si on considère une chimie du vivant semblable à celle de la Terre, dans une couche de l'atmosphère où les conditions sont viables pour des micro-organismes semblables à ceux qu'on peut trouver sur Terre.
magnussoren En réponse à TheMetroidPrime Ver (re-)cyclable
eyhtern En réponse à magnussoren
Sinon, quant à la réflexion sur le manque d'imagination des chercheurs, et le raisonnement sur base de nos modèles : cela fait quelques dizaines d'années qu'il existe un champ de recherche appelé "exobiologie", qui réfléchit justement à ces questions et les aborde en profitant des outils scientifiques. Alors oui, on se basera toujours sur nos modèles, car il est impossible de débuter un raisonnement ex-nihilo ; mais justement il y a des réflexions imaginant une forme de vie reposant sur d'autres unités chimiques de base (par ex. remplacer le carbone par du silicium) (cf : https://www.sci...-possible-32444 ), des propositions qui vont jusqu'au nuage de gaz vivant, mais là ça devient de la science-fiction (cf. Le Nuage Noir, 1957, Fred Hoyle (un astrophysicien Britannique)), enfin, ça pour dire que je n'ai pas l'impression que les scientifiques manquent d'imagination ni d'enthousiasme pour chercher des formes de vies - même différentes de celles que nous connaissons - à l'extérieur. Et sans gardes-fous physico-chimiques je ne vois plus très bien ce que l'on serait en mesure d'espérer trouver... Des Anunakis cosmiques, peut-être ^^
NainPorteQui Vermisseau
BonPublic En réponse à NainPorteQui Vermisseau