Il ne s'agit "que" d'une œuvre d'art. Elle n'a pas vocation a être scientifiquement rigoureuse - et heureusement. Je ne suis pas à la place de l'artiste, mais je doute très fortement que son message consiste à dire que la vie et l'évolution des espèces prend fin à cause de l'industrialisation. C'est plutôt une manière symbolique d'illustrer que sapiens détruit de facto son environnement et les espèces qui l'entourent.
J'ai plusieurs fois noté sur LLB une mauvaise tendance à confondre arts et sciences. Il ne s'agit pas de faire de chacun un expert en art, mais au moins d'arrêter de prendre au premier degré des œuvres qui n'ont jamais prétendues être une copie de la réalité. Qui reprocherait à Bosch, Bacon ou Picasso de ne pas représenter la réalité telle qu'elle est ?
La représentation est artistique soit, mais elle est furieusement anthropocentrique malgré tout.
Le "message" est ambigüe et je le perçois comme ça.
Je "ressent" l'art plus que je ne l'analyse et là, mon ressenti est comme ça.
Picturalement, l'œuvre reprend ce que tout le monde a vu dans un manuel scolaire de biologie : l'évolution graphiquement représentée en spirale. J'ai vu cette même représentation en spirale dans des articles très sérieusement scientifiques et je suis persuadé que toi aussi.
Pour information complémentaire, à proximité immédiate de cette peinture, se trouve un site géologique du pléistocène - et un musée dédié - qui a directement inspiré l'auteur.
L'œuvre est anthropocentrique, car son auteur est sapiens et ses spectateurs sont sapiens. Quelle révélation ! Est-ce la chose à retenir ?
Soyons clair : à chacun son interprétation et ses émotions, c'est absolument indéniable. Mais ne fait pas de mauvais procès. Personnellement, je n'ai ressenti aucun syndrome de Stendhal face à cette peinture, mais son ambition et ses dimensions m'ont très honnêtement semblé mériter un modeste poste ici. Ne surinterprète l'œuvre ni mon intention. C'est du street-art. C'est mieux qu'un mur sale ou qu'un mauvais troll de TheMetroidPrime.
Il y aura deux lignes, les riches et les pauvres.
Les riches vont faire évoluer le monde Technologiquement parlent et les pauvres vivrons comme avant l’ère industrielle.
BonPublic Vermisseau
Lampyre-des-sens En réponse à BonPublic Vermisseau
BonPublic En réponse à Lampyre-des-sens Vermisseau
GruikMan En réponse à BonPublic Vermisseau
il n'y a que la vis qui est sans fin, la spirale elle, ne l'est pas.
BonPublic En réponse à GruikMan Vermisseau
Lampyre-des-sens En réponse à BonPublic Vermisseau
J'ai plusieurs fois noté sur LLB une mauvaise tendance à confondre arts et sciences. Il ne s'agit pas de faire de chacun un expert en art, mais au moins d'arrêter de prendre au premier degré des œuvres qui n'ont jamais prétendues être une copie de la réalité. Qui reprocherait à Bosch, Bacon ou Picasso de ne pas représenter la réalité telle qu'elle est ?
BonPublic En réponse à Lampyre-des-sens Vermisseau
Le "message" est ambigüe et je le perçois comme ça.
Je "ressent" l'art plus que je ne l'analyse et là, mon ressenti est comme ça.
Lampyre-des-sens En réponse à BonPublic Vermisseau
Pour information complémentaire, à proximité immédiate de cette peinture, se trouve un site géologique du pléistocène - et un musée dédié - qui a directement inspiré l'auteur.
L'œuvre est anthropocentrique, car son auteur est sapiens et ses spectateurs sont sapiens. Quelle révélation ! Est-ce la chose à retenir ?
Soyons clair : à chacun son interprétation et ses émotions, c'est absolument indéniable. Mais ne fait pas de mauvais procès. Personnellement, je n'ai ressenti aucun syndrome de Stendhal face à cette peinture, mais son ambition et ses dimensions m'ont très honnêtement semblé mériter un modeste poste ici. Ne surinterprète l'œuvre ni mon intention. C'est du street-art. C'est mieux qu'un mur sale ou qu'un mauvais troll de TheMetroidPrime.
Brorian Vermisseau
TheMetroidPrime Verxit
Hypernova En réponse à TheMetroidPrime Vermisseau
TheMetroidPrime En réponse à Hypernova Verxit
NainPorteQui Vermisseau
Les riches vont faire évoluer le monde Technologiquement parlent et les pauvres vivrons comme avant l’ère industrielle.