Sur le principe, je ne vois pas le problème. Aujourd'hui, et depuis de nombreuses décennies déjà, on livre les journaux par avion. On en trouve facilement dans les aéroports, les hôtels et certains points de vente. On peut également recourir à un abonnement.
En ce qui me concerne, j'ai toujours pu obtenir des exemplaires récents de la plupart des titres de presse étrangère sans devoir quitter la région parisienne, et j'ai aussi souvent pu acheter des quotidiens français quand je voyageais à l'autre bout du monde.
Après, si ça te chagrine que mon commentaire cite Paris, tu peux remplacer le lieu par celui de ton choix et le prix du mètre carré par la valeur correspondante. Ma remarque suggère surtout qu'à certains endroits, cette blague risque de coûter assez cher.
Pour la statistique que j'ai rapportée, « vivre à Paris » signifie y dormir, y manger et y mener des activités quelconques (travail, tourisme, repos, etc.) alors que « les Parisiens » sont limitées aux seules personnes officiellement domiciliées à Paris. Donc déjà, de ce point de vue, il ne suffit pas de vivre à Paris pour être Parisien.
En d'autres termes, en plus d'être quotidiennement envahie par les touristes et les travailleurs habitant la banlieue, la capitale est principalement peuplée par des provinciaux, des étrangers.
Mais mon point de vue personnel sur cette question est beaucoup plus restrictif, car j'estime qu'il ne suffit pas que quelqu'un qui vient de province ou de l'étranger réside provisoirement (quelques mois ou quelques années) à Paris pour qu'il soit véritablement un Parisien. Pour cela, il faudrait qu'il soit né à Paris ou, au minimum, qu'il y ait élu durablement domicile et que pour lui cette ville ne soit pas un territoire étranger mais qu'elle soit devenue son « chez lui ».
En particulier, quand j'entend des gens habitant Paris depuis plusieurs années partir en déclarant « rentrer chez eux pour les vacances », il m'est impossible de les considérer comme des Parisiens.
Du reste, je constate que mon point de vue (qui, je le rappelle, n'est pas celui de la statistique citée) est très largement partagé ailleurs qu'à Paris par les autochtones lorsqu'il est question de personnes étrangères à leur terroir venues s'installer dans leur ville ou dans leur village.
Chanson inappropriée, si l'on considère que la majorité de ces soi-disant « Parisiens » qui crachent sur les provinciaux et les prennent de haut ne sont pas nés à Paris et n'y ont pas passé leur enfance, et qu'ils sont généralement dans le même temps les plus prompts à dénigrer la ville et le comportement de ses habitants... lesquels, je le répète, ne sont majoritairement pas de vrais Parisiens.
De par son statut de capitale (à plus d'un titre), Paris est surtout tout un lieux où les provinciaux et les étrangers viennent exprimer leur complexe de supériorité, leur haine des autres et leur soif de pouvoir.
Quant aux vrais Parisiens, ces dernières décennies ils ont pour la plupart été contraints de quitter la capitale faute de pouvoir continuer de s'y loger, à cause notamment de la spéculation immobilière, de la reconversion des habitations en bureaux et de la priorité de fait donnée à l'immigration.
Ici comme ailleurs, lorsque la haine de son prochain s'exprime, le chauvinisme n'est qu'un prétexte comme un autre.
En revanche, les accusations de chauvinisme ont été un moyen assez largement employé pour des questions d'idéologie politique par les mondialistes, immigrationnistes et multiculturalistes, dans le but de forcer l'acceptation des étrangers. Ils n'ont finalement fait que développer et exacerber les différences et la haine de ses voisins, et abouti à une déstructuration de nos sociétés à l'échelle locale. Et pour certains, c'était très certainement le but recherché.
N'en déplaise à Tarmac, être « né quelque part » c'est avant tout avoir des racines, un véritable « chez soi » et des concitoyens qui partagent des repères et des intérêts communs. Et cela tend même plutôt à favoriser les bons rapports avec ceux qui sont « nés ailleurs » et, le cas échéant, à aider à en faire des concitoyens d'adoption, pour peu qu'ils le souhaitent eux-mêmes.
À l'inverse, la haine suscitée contre ceux qui nourrissent cet idéal a assurément eu des conséquences délétères (on a quelques décennies de recul pour en faire le constat). Et de ce point de vue, la chanson de Tarmac apparaît plutôt comme la propagande de ces « imbéciles heureux » qui veulent qu'on ne soit né nulle part, de « tous ces jobards » qui œuvrent à nous renvoyer vers le néant.
Je n'ai pas bien compris. Tu te branles sur des gens qui déménagent parce qu'ils ont découvert un squelette en plastique, ou bien parce qu'ils se sont fait entuber d'un mètre carré d'espace habitable ?
_pepe_
jirouette En réponse à _pepe_ Col-ver
GruikMan En réponse à jirouette Vermisseau
_pepe_ En réponse à jirouette
80% des personnes vivant à Paris ne sont pas parisiennes, et nombre d'entre elles sont étrangères.
jirouette En réponse à _pepe_ Col-ver
_pepe_ En réponse à jirouette
En ce qui me concerne, j'ai toujours pu obtenir des exemplaires récents de la plupart des titres de presse étrangère sans devoir quitter la région parisienne, et j'ai aussi souvent pu acheter des quotidiens français quand je voyageais à l'autre bout du monde.
Après, si ça te chagrine que mon commentaire cite Paris, tu peux remplacer le lieu par celui de ton choix et le prix du mètre carré par la valeur correspondante. Ma remarque suggère surtout qu'à certains endroits, cette blague risque de coûter assez cher.
Novacreat En réponse à _pepe_ Lombric
Mais SI, quelqu'un "vivant" à paris, est un parisien.
_pepe_ En réponse à Novacreat
En d'autres termes, en plus d'être quotidiennement envahie par les touristes et les travailleurs habitant la banlieue, la capitale est principalement peuplée par des provinciaux, des étrangers.
Mais mon point de vue personnel sur cette question est beaucoup plus restrictif, car j'estime qu'il ne suffit pas que quelqu'un qui vient de province ou de l'étranger réside provisoirement (quelques mois ou quelques années) à Paris pour qu'il soit véritablement un Parisien. Pour cela, il faudrait qu'il soit né à Paris ou, au minimum, qu'il y ait élu durablement domicile et que pour lui cette ville ne soit pas un territoire étranger mais qu'elle soit devenue son « chez lui ».
En particulier, quand j'entend des gens habitant Paris depuis plusieurs années partir en déclarant « rentrer chez eux pour les vacances », il m'est impossible de les considérer comme des Parisiens.
Du reste, je constate que mon point de vue (qui, je le rappelle, n'est pas celui de la statistique citée) est très largement partagé ailleurs qu'à Paris par les autochtones lorsqu'il est question de personnes étrangères à leur terroir venues s'installer dans leur ville ou dans leur village.
Clando-2-point-zero En réponse à _pepe_ Vermisseau
feathersmg En réponse à _pepe_ Jeune lombric
_pepe_ En réponse à feathersmg
De par son statut de capitale (à plus d'un titre), Paris est surtout tout un lieux où les provinciaux et les étrangers viennent exprimer leur complexe de supériorité, leur haine des autres et leur soif de pouvoir.
Quant aux vrais Parisiens, ces dernières décennies ils ont pour la plupart été contraints de quitter la capitale faute de pouvoir continuer de s'y loger, à cause notamment de la spéculation immobilière, de la reconversion des habitations en bureaux et de la priorité de fait donnée à l'immigration.
Ici comme ailleurs, lorsque la haine de son prochain s'exprime, le chauvinisme n'est qu'un prétexte comme un autre.
En revanche, les accusations de chauvinisme ont été un moyen assez largement employé pour des questions d'idéologie politique par les mondialistes, immigrationnistes et multiculturalistes, dans le but de forcer l'acceptation des étrangers. Ils n'ont finalement fait que développer et exacerber les différences et la haine de ses voisins, et abouti à une déstructuration de nos sociétés à l'échelle locale. Et pour certains, c'était très certainement le but recherché.
N'en déplaise à Tarmac, être « né quelque part » c'est avant tout avoir des racines, un véritable « chez soi » et des concitoyens qui partagent des repères et des intérêts communs. Et cela tend même plutôt à favoriser les bons rapports avec ceux qui sont « nés ailleurs » et, le cas échéant, à aider à en faire des concitoyens d'adoption, pour peu qu'ils le souhaitent eux-mêmes.
À l'inverse, la haine suscitée contre ceux qui nourrissent cet idéal a assurément eu des conséquences délétères (on a quelques décennies de recul pour en faire le constat). Et de ce point de vue, la chanson de Tarmac apparaît plutôt comme la propagande de ces « imbéciles heureux » qui veulent qu'on ne soit né nulle part, de « tous ces jobards » qui œuvrent à nous renvoyer vers le néant.
Ski-walker Lombric
C'est un bon fichier et une super bonne blague ! Ahaha vraiment tu es la personne suivante, tu déménages après avoir découvert ça !
_pepe_ En réponse à Ski-walker
BonPublic Vermisseau
pYranha Lombreek