Montres-moi du rose

Un peu moins chiant que le cyan j'espère…

J'ai voulu mettre une croix rose pour le gag, mais comme c'est peut-être juste une illusion, tout comme la croix noire? Je sais plus.

Envoyé par alextazy0 le 24 juillet 2020 à 10h57

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_pepe_

Plutôt chiant, en effet.

Au lieu de se baser sur une acceptation erronée de la perception des couleurs puis de tenter d'émerveiller le chaland en lui faisant découvrir qu'elle est fausse, il aurait mieux fait de donner une explication correcte dès le départ. Mais on imagine que, dans ce cas, sa vidéo YouTube aurait été moins spectaculaire et n'aurait pas duré une demi-heure...
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Jampol3 En réponse à _pepe_

Il explique quand même clairement que selon le point de vue ou la position philosophique, la définition est radicalement différente...
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BonPublic En réponse à Jampol3 Vermisseau

Pareil avec les langues aussi, blanc ne se dit pas blanc dans les autres langues.
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_pepe_ En réponse à Jampol3

Je rappelle que le gars prétend faire des « vidéos de science », accessoirement orientées biologie, et qu'il s'exprime en français.

Le fait que les couleurs (comme tant d'autres notions) ne soient pas définies pareillement dans d'autres langues et d'autres cultures est hors de propos.

Le sujet n'est pas non plus du type de la non-existence de la « couleur » blanche (lorsque « couleur » est pris dans le sens de « teinte »).

Par chez nous, le rose *est* assurément une couleur, que ce soit pour le pékin lambda, pour le physicien, pour le biologiste, pour le technicien coloriste ou pour le philosophe.

Pour affirmer que ce n'en est pas une, le type doit se référer à une définition inhabituellement restrictive de la couleur, à la fois non scientifique et fort discutable (du genre « couleur = longueur d'onde »), qui interdit précisément de comprendre ce que sont les couleurs et les phénomènes qui y sont associés.

Donc, compte tenu du point de vue adopté, on peut s'interroger sur la finalité de sa vidéo !

Une explication simple de ce qu'est réellement la couleur, des mécanismes biologiques mis en œuvre et des propriétés qui en découlent (bref, tout ce qu'on aurait attendu d'une personne présentant sérieusement ce sujet) aurait suffit à tout faire comprendre en moins de temps que cette demi-heure de spectacle mystificateur.

Normalement, quand on regarde une vidéo de vulgarisation scientifique, on en ressort moins idiot. Mais là, si l'on adopte la plupart des points de vue exposés, alors on risque fort d'en ressortir plus bête. Je ne chercherai pas à savoir si le gars ne maîtrise pas le sujet ou bien si sa démarche est intentionnellement et vise à servir son audimat et sa notoriété, mais la diffusion de ce genre de vulgarisation peudo-scientifique a assurément des effets néfastes sur les esprits, notamment parce qu'elle concourt à fabriquer des pseudo-« sachants » qui finissent par ne plus rien comprendre. La sous-culture Internet continue de faire des ravages !
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Cyclomore En réponse à _pepe_ Vermisseau

Le blanc et le rose, pris dans le sens de teinte, sont des notions subjective humaines. Si on est technicien coloriste et qu'on fait une analyse spectroscopique, on se rend compte qu'une couleur perçue comme unie par nous humains peut être en fait très contrastée pour un autre œil.

Une abeille par exemple peut percevoir comme très chamarrée, une fleur qui nous apparaît comme parfaitement blanche.

https://www.fut...abeilles-26618/
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_pepe_ En réponse à Cyclomore

Assurément, la couleur est une notion subjective humaine, et elle existe uniquement en tant que telle. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une notion depuis longtemps définie et maîtrisée, notamment parce qu'elle est l'aboutissement de processus physiques et neuro-biologiques maintenant parfaitement connus.

A contrario, la composition spectrale est une notion purement physique qui, en plus d'en être distincte, n'en est pas non plus équivalente (en particulier, si l'on peut désigner la couleur unique associée à une composition spectrale dans des conditions fixées, l'inverse n'est généralement pas vrai). Confondre les deux notions serait donc une erreur à plus d'un titre.

Ainsi la couleur rose existe bel et bien, et il est même tout-à-fait possible de la définir précisément, en indiquant notamment les tolérances et les conditions d'expérience (comme, du reste, on le fait habituellement dans toutes les sciences physiques). C'est parce qu'elle existe et qu'elle est définie qu'on est capable de la reproduire à l'identique par différents moyens et de l'identifier à l'aide d'appareils de mesure adaptés.
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Cyclomore En réponse à _pepe_ Vermisseau

Je ne vois pas bien pourquoi tu m'explique ça. Je ne crois pas confondre couleur et composition spectrale, ni même le laisser supposer par mes propos.

Par contre, je te signale que la couleur unique associée à une composition spectrale donnée, dans des conditions fixées, ca n'existe pas vraiment. C'est un peu un phantasme, comme nous l'a montré l'exemple de la robe pour laquelle on n'arrive pas à s'accorder sur la couleur. Même si on la regarde tous dans les mêmes conditions.
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Jampol3 En réponse à _pepe_

Non, par chez nous, ou par ailleurs, le rose n'est pas une couleur pour le physicien optique : à aucun moment dans le spectre lumineux on ne trouve du rose.
Il ne parle pas du tout des autres cultures ou des autres langues, il évoque furtivement à la fin de la vidéo que la langue peut influencer notre perception des couleurs, mais ne l'explique pas.

Il ne définit pas ce qu'est une couleur parce qu'il ne le peut pas : la couleur est une perception. Le questionnement est de savoir si cette perception est représentative de la réalité ou pas. Et comme il s'agit d'une perception, intrinsèquement subjective donc, il est impossible de le savoir objectivement. Dès lors, une définition universelle et objective est impossible.
C'est en tout cas l'angle qu'il a choisi pour sa vidéo qui est d'ailleurs la deuxième partie de la série. La première répondra peut-être à tes attentes ?
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_pepe_ En réponse à Jampol3

Billevesées !

Partir du principe qu'une couleur n'existe que si est produite à l'aide d'une onde monochromatique est le meilleur moyen d'empêcher la compréhension du phénomène de perception des couleurs !

C'est d'autant plus impardonnable de la part d'un gars qui prétend parler de science par le biais de la biologie, puisque ce domaine permet justement de démontrer que la perception colorée passe notamment par la transmission des informations des contrastes vert-rouge et bleu-jaune au cerveau, donc qu'une couleur ne saurait être réduit à un point dans le spectre lumineux.

Il est un fait que l'immense majorité des couleurs que nous percevons autour de nous ne sont pas issues de lumières purement monochromatiques, et que ça ne nous empêche pas de les désigner, de les reconnaître et de les reproduire.

Quant au physicien optique, il manipule des longueurs d'onde associées à des couleurs, mais il ne manipule pas directement des couleurs. Cela ne l'empêche pas de savoir ce qu'est un rose (magenta) ni d'en mettre en œuvre dans son travail.

On tombe donc dans l'obscurantisme quand on affirme qu'il n'est pas possible de définir ni de parler de couleur parce qu'il s'agit de perceptions.

Et fort heureusement ce point de vue n'est pas celui qui a cours. On a ainsi pu développer une science, la colorimétrie, qui permet de définir les couleurs aussi précisément qu'on le souhaite, de façon conventionnelle et universelle. Cette science autorise notamment de produire et de reconnaître des couleurs indépendamment de la personne qui les perçoit, ce qui est bien pratique par exemple pour fabriquer des peintures ou pour faire fonctionner un téléviseur ou un moniteur couleur.
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Jampol3 En réponse à _pepe_

"Partir du principe qu'une couleur n'existe que si est produite à l'aide d'une onde monochromatique est le meilleur moyen d'empêcher la compréhension du phénomène de perception des couleurs !"
Mais personne n'a jamais prétendu ça !

"démontrer que la perception colorée passe notamment par la transmission des informations des contrastes vert-rouge et bleu-jaune au cerveau, donc qu'une couleur ne saurait être réduit à un point dans le spectre lumineux."
Il le dit dans cette vidéo et rentre bien plus en détail dans la première.

"Or, UNE PRÉSENTATION CORRECTE DU SUJET AURAIT DÛ COMMENCER PAR LÀ,"
LA PRÉSENTATION DU SUJET A COMMENCÉ PAR LÀ ! (dans la première vidéo et au début de celle-ci)...

Franchement c'est à se demander si tu les as regardées, ces vidéos, parce que tout ce que tu lui reproches, il en est pas coupable en fait...
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_pepe_ En réponse à Jampol3

« Mais personne n'a jamais prétendu ça ! » C'est pourtant sur ce principe que repose l'affirmation : « le rose n'est pas une couleur pour le physicien optique : à aucun moment dans le spectre lumineux on ne trouve du rose ». Il ne faut pas confondre longueur d'onde, spectre lumineux et couleur : même s'il existe des relations entre elles, ces notions ne recouvrent pas les même concepts.

Pour le physicien optique (comme pour tous les scientifiques et techniciens, normalement) une couleur est la sensation qui résulte d'une stimulation optique, dans des conditions d'expérience spécifiées, par une lumière de composition spectrale déterminée. Ce spectre est généralement composite, et dans des conditions d'expérience fixées, des spectres différents peuvent correspondre à une même couleur (là je ne parle pas de teintes différentes qui portent le même nom, mais bien de sensations indifférentiables pour l'observateur et néanmoins produites par des compositions spectrales différentes). Ainsi, le physicien optique pourra désigner la couleur d'une lumière d'après son spectre, qu'il soit monochromatique ou composite. Mais dans ce dernier cas de figure (par exemple lorsqu'il s'agit du rose -- ou magenta), la désignation de la couleur ne suffit pas à définir précisément le spectre correspondant.

« Il le dit dans cette vidéo et rentre bien plus en détail dans la première. » Il le dit, mais il n'en tire visiblement pas les conséquences dans ses propos.

Je ne suis pas étonné que te ne saisisse pas le sens de ma critique : c'est précisément le résultat que je reproche à ce type de vulgarisation qui, bien que les informations énumérées soient nombreuses et exactes (si l'on excepte les affirmations du type « on ne sait pas ce qu'est une couleur » ou « le rose n'est pas une couleur »), aboutit à une relative incompréhension des points essentiels du sujet.
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Jampol3 En réponse à _pepe_

"Il ne faut pas confondre longueur d'onde, spectre lumineux et couleur : même s'il existe des relations entre elles, ces notions ne recouvrent pas les même concepts."
Encore une fois, personne ne confond ça, ni moi, ni le gars de la vidéo. Seulement ces concepts ont des domaines d'application qui peuvent être distincts.
Quand je dis "le rose n'est pas une couleur pour le physicien optique" je parle bien sûr du domaine d'application scientifique, en aucun cas de la perception de la personne, il s'agissait d'une métonymie.

Et je ne comprends pas ta critique principalement parce que tu lui reproches de confondre des concepts qu'il énonce pourtant clairement dans ses deux vidéos : la première portant plus sur les mécanismes de perception, la seconde sur la réalité objective potentielle de ces perceptions avec son lot de questionnements philosophiques.
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_pepe_ En réponse à Jampol3

Non, ce ne sont pas seulement les domaines d'application qui sont distincts, ce sont les notions qui sont carrément différentes (et qui d'ailleurs en toute rigueur ne portent pas le même nom).

Le problème que je soulève, c'est qu'on prétend parler de couleur (c'est-à-dire ce qui est effectivement directement associé à la sensation colorée) à des moments où l'on parle en pratique de tout autre chose (longueur d'onde, spectre, stimuli, ...). Il y a bien confusion.

Tu peux appeler ça « métonymie » si ça t'arrange, il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'employer un terme pour un autre, ce qui conduit à confondre la notion qu'on cherche soi-disant à expliquer avec des notions différentes.

Le résultat, c'est qu'on arrive par ce moyen à faire gober des affirmations qui, en dépit de l'exactitude des éléments d'argumentation pris séparément, ne tiennent pas la route quel que soit le point de vue d'où l'on se place.
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Jampol3 En réponse à _pepe_

Ok, je crois que je commence à comprendre ce que tu veux dire même si je ne suis toujours pas d'accord :p.
La couleur est une perception, ça je crois que c'est acquis. Mais c'est bien une perception de quelque chose. Tu l'as dit toi-même, il existe une relation entre la manifestation physique et la perception. Et c'est là où le mot "couleur" est ambivalent : désigne-t-il la cause ou la conséquence ? Autrement dit considère-t-on qu'une couleur n'est qu'une construction de notre cerveau pour traduire intelligiblement des stimuli ou a-t-elle une existence objective dans la source de ces stimuli ? Selon mon dictionnaire : "COULEUR, subst. fém. : Qualité de la lumière que renvoie un objet et qui permet à l'œil de le distinguer des autres objets, indépendamment de sa nature et de sa forme.", on voit bien qu'il y a deux composantes : la qualité de la lumière ET la perception qu'on en a.
C'est les questions que posent ces vidéos et je crois que cette "non-définition" des termes (ou plus exactement la définition selon toutes les acceptation possibles) est volontaire et sert à asseoir cette ambivalence. Ce qui nous amène à nous demander si la réalité que nous percevons est objectivement la même, comment en être sûr, où cours-je et dans quel état j'erre...

Je crois qu'on peut lui reprocher plein de choses, notamment les titres putaclics, le montage ytpoop, le ton familier etc... mais pas de mal définir les choses quand il a passé quarante minutes sur deux vidéos à donner toutes les acceptations de ces définitions. L'idée étant qu'il ne nous donne pas sa définition ou son acceptation, mais qu'on se forge la nôtre.
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Flaneur Ver TikToké

Donc on chie du orange .

Vidéo un peu longue mais instructive et ses montages sont marrants.
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GruikMan Vermisseau

Mais quelle est la couleur de mon sexe alors ?
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alextazy0 En réponse à GruikMan Asticot

Ça c'est pas une question de colorimétrie mais de grossissement de limitation optique dans ce cas précis. En effet lorsqu'on considère des objets dont la taille s'approche ou est comparables aux longueurs d'onde de la lumière visible (typiquement de l'ordre du 1µm) la définition même de couleur se font dans des considérations d'effets électromagnétiques et quantiques plus complexe. P'tite bite.
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GruikMan En réponse à alextazy0 Vermisseau

C'est celui qui dit qui l'est !
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_pepe_

Mais la couleur *est* une notion totalement subjective, puisque liée à l'interprétation d'un ensemble de stimuli nerveux. Et de ce point de vue, le rose (magenta dans la vidéo) est bien une couleur, au même titre que le vert par exemple (couleur qui réclame d'ailleurs tout autant d'être précisée en fonction du contexte -- pour rappel, si une lumière monochromatique de 536 nm est associée à la couleur verte, la perception d'une couleur verte n'implique absolument pas qu'il s'agisse d'une lumière présentant cette caractéristique).

Or, UNE PRÉSENTATION CORRECTE DU SUJET AURAIT DÛ COMMENCER PAR LÀ, au lieu de suggérer puis de démentir l'allégation que les couleurs auraient une existence purement physique !.

Par exemple, ce que tu indiques est parfaitement compréhensible quand on donne d'emblée les bonnes explications. Cela permet aussi de comprendre facilement d'autres questions lié à la perception de la lumière et des couleurs comme le métamérisme, les phénomènes d'adaptation, la réponse aux contrastes spatiaux et temporels, l'éblouissement, la dyschromatopsie, etc. .

Ce que je reproche à cette vidéo, c'est de donner des explications particulièrement inefficaces, juste parce que ça contribue au spectacle. La vulgarisation scientifique a en principe pour finalité d'arriver à faire comprendre les choses aux gens en leur donnant les clés nécessaires, et non pas de leur farcir le cerveau avec un flot d'informations qui les embrouille. Aujourd'hui avec la généralisation de ce genre de contenus sur Internet, on finit malheureusement par avoir plein de gens qui savent beaucoup mais qui comprennent peu, avec souvent des conséquences dramatiques dans les décisions qu'ils prennent et les actions qu'ils entreprennent, notamment dans le domaine professionnel.
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