Le wakashudo (???) est la tradition japonaise pratiquée au sein des communautés samouraïs de l’époque médiévale, on la retrouvera sur l’archipel jusqu’au 19ème siècle.
Les samouraïs sont principalement connus pour être des guerriers puissants qui se battent au katana tout en suivant un code de l’honneur très stricte. Cependant le wakashudo est une partie de leur tradition actuellement cachée car elle ne fait pas forcément plaisir aux parties les plus viriles de la société japonaise.
On peut traduire en français wakashudo (???) par « la voie des jeunes hommes ». Bien que ce soit en 1485 qu’apparaisse pour la première fois le terme dans la littérature japonaise, la tradition sentimentale et sexuelle est antérieure et vient de la tradition religieuse du pays.
C’est le bouddhisme qui arrive au 7ème siècle qui développa une nouvelle vision des relations sexuelles pour certains moine de la classe religieuse japonaise.
Selon le bouddhisme les relations charnelles sont liées aux désirs, et ces désirs se doivent d’être surmontés afin d’atteindre ce qu’on appelle l’éveil spirituel (ou illumination). Les moines étaient traditionnellement censés faire vœu de célibat afin de mieux combattre ces désirs. Un rapport avec une femme était considérée comme la pire des offense alors qu’un rapport avec un homme était souvent une simple « perte de contrôle ».
La légende veut que ce soit le bonze Kukai, fondateur de l’école bouddhique de Shingon, qui ait importé de Chine cette pratique sexuelle. Le nom du Mont Koya était d’ailleurs souvent utilisé pour désigner les relations homosexuelles au Japon jusqu’à la fin de l’époque Edo.
Au fur et à mesure du développement du bouddhisme sur l’archipel, certains écrits commencent à considérer que la perte de soi durant des rapports sexuels peut permettre l’éveil spirituel et donc potentiellement atteindre l’illumination recherché par les bouddhistes. Ceci permettra le développement des rapports homosexuels dans les communautés de moines étant considérées comme moins « offensantes » que les relations hétérosexuelles.
Revenons aux samouraïs, ces membre de la classe guerrière japonaise avaient un code d’honneur très stricte et dans ce cadre se devaient de respecter les valeurs du bouddhisme. Par ses aspects pédagogiques, militaires et aristocratiques, le shud? s’apparente fortement à l’homosexualité grecque ancienne.
Les fils de samouraïs étaient envoyés dans les monastères afin d’y recevoir une éducation complète. C’est là-bas qu’ils commençaient à avoir des rapports avec des moines, petit à petit ces pratiques sexuelles sont devenues importantes pour l’éducation des adolescents, participant à leur formation de guerrier.
Si les jeunes hommes étaient consentants alors ils devenaient l’amant de leurs maîtres moines ou samouraïs jusqu’à ce que les jeunes garçons atteignent l’âge adulte. Une fois adulte les deux parties étaient à nouveau libre et pouvaient par exemple transformer leur relation en une puissante amitié qui normalement était entretenu à vie.
On considérait ces relations comme bénéfiques pour le jeune, en ce qu’elle lui enseignait honnêteté et sens du beau. L’amour pour les femmes était alors accusé de féminiser les samouraïs.
Pendant l’époque Edo, la pratique d’envoyer des jeunes garçons chez des hommes plus âgés s’est alors grandement développée. Avec la fin du pouvoir des samouraï et de leurs traditions, cette pratique dériva vers la prostitution masculine à mesure que la classe moyenne s’agrandissait. Dans le même temps les samouraïs devenaient de plus en plus pauvres et de moins en moins nombreux sur l’archipel.
Suite à l’exode rural de l’époque Edo on retrouve alors des aspects de cette tradition dans les milieux urbains en particulier dans les théâtres kabuki et ses comédiens et la mode revient à l’androgynie.
En 1859 le japon ouvre ses portes aux étrangers, le changement est radical : l’influence de l’occident sur le japon transforme la vision qu’ont les japonais de l’homosexualité. Les codes bourgeois occidentaux importés sont désormais perçus comme gages de modernité et l’homosexualité devient unanimement condamnée sur l’archipel.
Encore aujourd’hui les droits des homosexuels au japon sont très limitée.
Envoyé par Monticelli le 15 mai 2020 à 11h49
Monticelli Vermisseau
trucmoi Ver d'os
Là il y a carrément une confusion entre la pédophilie et l'homosexualité. C'est à ce demander si c'est pas une règle normale dans les religions de se taper des gosses.
phil_good En réponse à trucmoi Ver singe (et torix)
BonPublic En réponse à phil_good Vermisseau
Batmangouste En réponse à phil_good Vermisseau
feyfey En réponse à trucmoi Lombrique girafe cougar chienne poule y dort
Et comme disait Phil, rien à voir avec la religion. Au contraire puisque c’est l’arrivée des occidentaux, pétris des préceptes de l’Eglise, qui ont influencer une régression sur les mœurs.
Ah je rajouterais un petit détails croustillant pour les grecques : les philosophes et penseurs encourageaient les relations homo avec leurs jeunes élèves et étaient dégoûtés par les relations avec les femmes. Il ne pouvait y avoir de plaisir féminin, la femme n’était que pour la reproduction...
Brorian Vermisseau
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magnussoren Ver (re-)cyclable
Sekstoy En réponse à magnussoren LoMBriK addict !
sandrine65100 En réponse à magnussoren
Tzeenchy En réponse à magnussoren Fen Lombrik
Kamicadi En réponse à magnussoren Jeune asticot
Blague à part c'est illusoire de croire que de tout temps et peu importe l'époque, les humains n'aient pas eus de relations homosexuelles. A partir du moment où l'on vit en groupe, sans contact avec l'extérieur, on se rapproche!
dhyb En réponse à Kamicadi Vermisseau
ptesau LoMBriK addict !
C'est ce que je me suis dit tout de suite. On retrouve ça dans toute civilisation ancienne. De mémoire, chez les romains aussi.
Ça ne m'étonnerai pas qu'on retrouve cette pratique encore de nos jours dans certaines tribus reculées.
le_freeman En réponse à ptesau
Brutorum91 En réponse à ptesau Vermisseau
MuletPower Vermisseau
le_freeman