Les Liquidateurs

Liquidateur (en russe : ликвидаторы, likvidatory) est le nom donné en ex-URSS au personnel civil et militaire intervenu immédiatement sur les lieux de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl le 26 avril 1986 au matin.
Ce nom désigne aussi, par extension, toutes les personnes, tant civiles que militaires, intervenant après un accident nucléaire majeur malgré les très hauts niveaux de radiations qu'ils peuvent subir. On a reparlé de liquidateurs pour désigner les dizaines de techniciens et pompiers restés sur place après les accidents nucléaires de Fukushima pour refroidir coûte que coûte les réacteurs. 
L'enjeu immédiat, dans les jours qui suivirent Tchernobyl, était d'éteindre le graphite brûlant encore dans le réacteur : les scientifiques soviétiques avaient calculé que cet incendie devait être maîtrisé avant le 8 mai sous peine d'assister à une explosion thermique susceptible de libérer une quantité importante de radionucléides dans l'atmosphère.

Des dizaines de milliers d'ouvriers furent acheminés sur le site dans l'urgence, afin de construire un sarcophage à la va-vite. Les équipes furent exposées par roulement pendant des durées de quelques secondes à quelques minutes à une radioactivité intense, avec ordre de s'attarder le moins possible. Ces intervenants ne disposaient ni d'informations sur les risques encourus, ni de protections efficaces ; ils bricolèrent tout au plus des sortes d'armures avec des matériaux récupérés et des plaques de plomb qu'on leur avait fournis. Une distribution de cachets d'iode aurait été effectuée parmi eux, mais elle ne fut pas systématique et l'ordre de la prendre ne fut pas toujours respecté. Les travailleurs déblayant les matériaux de la centrale et les pilotes survolant le site à travers le nuage de poussière radioactive étaient particulièrement exposés.

Les liquidateurs affectés au ramassage des blocs de graphite contaminé sur le toit du réacteur no 3 étaient appelés « robots biologiques » ou « robots verts » ou encore « bio-robots », le nom de « chats du toit » ou « Krycnye Koty » désignant les dosimètristes qui cartographiaient les zones « chaudes »1. C'est dans ces conditions que l'incendie finit par être maîtrisé le 6 mai 1986. 
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liquidateur_(Tchernobyl)

Liquidateur (en russe : ликвидаторы, likvidatory) est le nom donné en ex-URSS au personnel civil et militaire intervenu immédiatement sur les lieux de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl le 26 avril 1986 au matin.
Ce nom désigne aussi, par extension, toutes les personnes, tant civiles que militaires, intervenant après un accident nucléaire majeur malgré les très hauts niveaux de radiations qu'ils peuvent subir. On a reparlé de liquidateurs pour désigner les dizaines de techniciens et pompiers restés sur place après les accidents nucléaires de Fukushima pour refroidir coûte que coûte les réacteurs.
L'enjeu immédiat, dans les jours qui suivirent Tchernobyl, était d'éteindre le graphite brûlant encore dans le réacteur : les scientifiques soviétiques avaient calculé que cet incendie devait être maîtrisé avant le 8 mai sous peine d'assister à une explosion thermique susceptible de libérer une quantité importante de radionucléides dans l'atmosphère.

Des dizaines de milliers d'ouvriers furent acheminés sur le site dans l'urgence, afin de construire un sarcophage à la va-vite. Les équipes furent exposées par roulement pendant des durées de quelques secondes à quelques minutes à une radioactivité intense, avec ordre de s'attarder le moins possible. Ces intervenants ne disposaient ni d'informations sur les risques encourus, ni de protections efficaces ; ils bricolèrent tout au plus des sortes d'armures avec des matériaux récupérés et des plaques de plomb qu'on leur avait fournis. Une distribution de cachets d'iode aurait été effectuée parmi eux, mais elle ne fut pas systématique et l'ordre de la prendre ne fut pas toujours respecté. Les travailleurs déblayant les matériaux de la centrale et les pilotes survolant le site à travers le nuage de poussière radioactive étaient particulièrement exposés.

Les liquidateurs affectés au ramassage des blocs de graphite contaminé sur le toit du réacteur no 3 étaient appelés « robots biologiques » ou « robots verts » ou encore « bio-robots », le nom de « chats du toit » ou « Krycnye Koty » désignant les dosimètristes qui cartographiaient les zones « chaudes »1. C'est dans ces conditions que l'incendie finit par être maîtrisé le 6 mai 1986.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liquidateur_(Tchernobyl)

Envoyé par phil_good le 5 mai 2020 à 22h16

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GuyKet Vermisseau

Je conseille "La Supplication", de Svetlana Alexievitch. Ce livre est passionnant, composé de témoignages de proches de liquidateurs, de personnes ayant vécu à côté, de personnes y vivant encore. Comment ceux qui ont fui Tchernobyl ont été accueillis par la population après avoir tout perdu...
+ 5 -

Paki Vermisseau

Pour ceux que ca intéresse, je vous recommande la lecture du livre "La Supplication: Tchernobyl, chroniques du monde après l'apocalypse" (Lattès, 1998), Svetlana Alexievitch a enquêté durant trois ans. Elle a interrogé les hommes et les femmes ayant subis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et retranscrit leurs témoignages sur leurs sentiments, leur souffrance, leur état d'esprit et leur vision de la vie après l'accident

C'est pas long comme bouquin, mais c'est LE LIVRE qui m'a le plus remué. Pour vous faire une idée, ou si vous ne savez pas lire, france culture y a consacré une serie d emmisions (donc audio), et sinon je crois qu'il y a également eut un piece de theatre tiré de ce livre.

Et BIM le lien fance culture, sans chercher sur qwant https://www.fra...ana-alexievitch
+ 5 -

MuletPower Vermisseau

FAKE !!

ils se préparent pour le 11/05/2020
+ 3 -

Orme Dresseuse de lombriks

Une anecdote sur Chernobyl et Pripyat : les survivants ont pris l'habitude, chaque fois que quelqu'un finit par mourir des conséquences de l'accident de la centrale, de retourner dans la Zone et de peindre son ombre sur un mur...
Image de Orme
+ 2 -

Peevee LoMBriK addict !

Wep la série m'a bien plus elle aussi, en 86 j'avais 14 ans et les nuages radioactifs s'arrêtaient aux frontières, c'est pas comme maintenant ou les virus passe partout.
+ 1 -

BonPublic Vermisseau

C'est sans danger qu'on vous dit !
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