On change d'idéologie et de politique, et on reconstruit tout ce qu'on s'est évertué à casser durant des années au prétexte que tout le fonctionnement de notre société devrait être rentable et subordonné au capital, à la finance et au marché mondialisé.
C'est simple, tu arrête d’essayer de rendre l’hôpital public rentable... Tu alloue les fond en fonction du besoin de santé et non en fonction des performance financière des hôpitaux. Tu contrôle quand même comment sont employé les fond pour éviter les dérives mais tu ne cherche pas a rendre un service public rentable....
Pardon je crois qu'on s'est mal compris, je parlais juste du pratico-pratique (pas coté politique, pas coté économique...). Comment en quelques jours on annule le fait que des lits ont été supprimés ? Si les lits ont été supprimés, j'imagine que le nombre de personnel formé a chuté également et que ça s'est fait sur des mois, des années. Est-ce que c'est possible de résoudre ce problème en quelques jours ?
Parce que généraliser les tests, je pense que oui; permettre à l'employeur de supprimer les congés et rallonger la durée du travail aussi...
Est-ce qu'on a des lits en réserve, de la place dans les hôpitaux et suffisamment de personnel ?
Pour rappel, le Chine a construit un hôpital de 1000 lits en dix jours.
Même si la plupart de nos anciennes infrastructures ont été mises à terre et si notre industrie a été torpillée par la folie néolibérale et européiste, on devrait encore être capable d'améliorer a minima la situation dans les semaines et les mois qui viennent, en réorganisant et en produisant au moins une partie des moyens qui vont nous manquer avant la fin de la pandémie (prioritairement ceux susceptibles de protéger le personnel soignant qui, lui, ne pourra pas être renouvelé dans l'intervalle, et des équipements médicaux vitaux comme les respirateurs).
Comme tu le suggères, c'est avant tout une question politique. La situation d'urgence étant déclarée, il suffit d'une décision pour réaliser ce qui est encore possible de faire.
Après, sur le plus long terme, le choix est également politique. On peut faire re-fonctionner les services publics tout comme on les a ruinés. Ça nous coûterait d'ailleurs moins cher que des services privés dont il faut payer les profits en plus des coûts de fonctionnement. On peut toujours rêver... (si l'on évoque aujourd'hui la possibilité de nationaliser provisoirement des entreprises, c'est certainement avec l'arrière-pensée de faire payer leurs pertes aux contribuables -- la suspension de la privatisation d'ADP va d'ailleurs dans ce sens).
En cas de crise, tu peux réquisitionner des hotels par exemple. Ils le font en ce moment en Californie. Bien entendu ça ne permet pas un service aussi performant qu'à l'hôpital, mais ça peut déjà permettre d'avoir des lits avec surveillance médicale pour les personnes n'ayant pas besoin de soins de réanimation. Après la crise, tu donne plus d'argent aux hôpitaux en fonction de leur besoins et des besoins de la population, plutôt qu'en fonction de la rentabilité.
Y'a une théoricienne qui a appelé ça "l'effet de choc", ou un truc comme ça. L'effet de sidération peut-être.
En gros, pendant ou directement après une crise, tu prends des mesures qui n'auraient jamais été acceptées sans cet évènement, en prétextant résoudre la crise. Et la population est tellement sous le choc que ça passe.
1/ généraliser les test ça ne sert plus à rien
2/annuler la suppression de lit? de toutes façons c'est pas en lit qu'on est limité mais en respirateurs et personnel médical. Et quand bien même les lits ne vont pas réapparaitre magiquement en 10 minutes.....
3/ je vois pas en quoi les congés sont supprimés et dans certaines professions dont on a besoin maintenant il est nécessaire de rallonger la durée du travail temporairement.
J'adore les gens qui beuglent pour plus de support pour l'hopital publique.
Avec quel argent ? Vous vous rappelez, la dernière fois que le diesel à pris 5 centimes ?
Pour rappel, en part du PIB, le budget de la santé est relativement stable.
Les dépenses par contre, augmente, avec le vieillissement de la population.
Bref, c'est comme gueuler sur la pénurie de masques. On aurait fermé des hostos de campagnes pour dégager les millions d'euors nécessaires au stock y'a de ça 1-2 ans, les gens auraient gueulé comme des putois ...
Je ne suis pas un grand fan de Macron, mais j'en ai ras les oreilles des gens pensant que y'aka fokon pour sauver l'hopital publique.
J'en ai des commes ça au boulot. Les mecs tapent des arrêt maladie comme qui rigole, bosse au black en dehors du boulot, gueulent comme des dingues et sympathise avec les gilets jaunes quand le mazout augmente, par contre, c'est un scandale que l'hopital publique ne roule pas sur l'or ... va comprendre !
Kudsak Vermisseau
_pepe_ En réponse à Kudsak
Kudsak En réponse à _pepe_ Vermisseau
TTAK En réponse à Kudsak Vermisseau
Kudsak En réponse à TTAK Vermisseau
Parce que généraliser les tests, je pense que oui; permettre à l'employeur de supprimer les congés et rallonger la durée du travail aussi...
Est-ce qu'on a des lits en réserve, de la place dans les hôpitaux et suffisamment de personnel ?
_pepe_ En réponse à Kudsak
Même si la plupart de nos anciennes infrastructures ont été mises à terre et si notre industrie a été torpillée par la folie néolibérale et européiste, on devrait encore être capable d'améliorer a minima la situation dans les semaines et les mois qui viennent, en réorganisant et en produisant au moins une partie des moyens qui vont nous manquer avant la fin de la pandémie (prioritairement ceux susceptibles de protéger le personnel soignant qui, lui, ne pourra pas être renouvelé dans l'intervalle, et des équipements médicaux vitaux comme les respirateurs).
Comme tu le suggères, c'est avant tout une question politique. La situation d'urgence étant déclarée, il suffit d'une décision pour réaliser ce qui est encore possible de faire.
Après, sur le plus long terme, le choix est également politique. On peut faire re-fonctionner les services publics tout comme on les a ruinés. Ça nous coûterait d'ailleurs moins cher que des services privés dont il faut payer les profits en plus des coûts de fonctionnement. On peut toujours rêver... (si l'on évoque aujourd'hui la possibilité de nationaliser provisoirement des entreprises, c'est certainement avec l'arrière-pensée de faire payer leurs pertes aux contribuables -- la suspension de la privatisation d'ADP va d'ailleurs dans ce sens).
Scramoustache En réponse à Kudsak Vermisseau
Ced En réponse à Kudsak Lombrik
Ombreloup En réponse à Kudsak Lombric Shaolin
tomteub Vermisseau
En gros, pendant ou directement après une crise, tu prends des mesures qui n'auraient jamais été acceptées sans cet évènement, en prétextant résoudre la crise. Et la population est tellement sous le choc que ça passe.
Moossman En réponse à tomteub LoMBriK addict !
hellsfangs En réponse à tomteub Vermisseau
Thiche En réponse à tomteub Colonel Chat-Ver
Le-dodo Lombric
2/annuler la suppression de lit? de toutes façons c'est pas en lit qu'on est limité mais en respirateurs et personnel médical. Et quand bien même les lits ne vont pas réapparaitre magiquement en 10 minutes.....
3/ je vois pas en quoi les congés sont supprimés et dans certaines professions dont on a besoin maintenant il est nécessaire de rallonger la durée du travail temporairement.
Bref encore de la désinformation
BonPublic En réponse à Le-dodo Vermisseau
Maukse Asticot
Avec quel argent ? Vous vous rappelez, la dernière fois que le diesel à pris 5 centimes ?
Pour rappel, en part du PIB, le budget de la santé est relativement stable.
Les dépenses par contre, augmente, avec le vieillissement de la population.
Bref, c'est comme gueuler sur la pénurie de masques. On aurait fermé des hostos de campagnes pour dégager les millions d'euors nécessaires au stock y'a de ça 1-2 ans, les gens auraient gueulé comme des putois ...
Je ne suis pas un grand fan de Macron, mais j'en ai ras les oreilles des gens pensant que y'aka fokon pour sauver l'hopital publique.
J'en ai des commes ça au boulot. Les mecs tapent des arrêt maladie comme qui rigole, bosse au black en dehors du boulot, gueulent comme des dingues et sympathise avec les gilets jaunes quand le mazout augmente, par contre, c'est un scandale que l'hopital publique ne roule pas sur l'or ... va comprendre !