Une histoire de troc.

Envoyé par Eraul le 10 janvier 2020 à 22h46

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Nilark Vermisseau

Ces gens sont des fou
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BarneyGumbles Lombric Shaolin

Ce n'est bien sûr pas du sérieux (je ne pense pas qu'il veuille renoncer à son restaurant pour gagner le salaire d'un agent de la RATP):
https://tr92.fr...poste-a-la-ratp
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Magret En réponse à BarneyGumbles Vermisseau

Son message :
La pénibilité c’est :
-une perte de 20 000 euros de CA à cause de personnes qui paralysent un pays
-lorsque tes salariés dorment sur leurs lieux de travail
-lorsque tu paies des uber à coût de 120 euros par ci par là de ta poche afin de ne pas laisser tes salariés si méritants dans la galère
-lorsque tes cuisiniers se lèvent également à 4 h 30 du matin pour ne pas être en retard et qu’ils finissent leur nuit sur leur lieu de travail
-lorsque tes clients continuent de t’appeler le matin pour annuler leur réservations et le pire en s’excusant alors qu’ils n’ont rien demandé
-lorsque tes salariés qui font déjà un bon 50 heures par semaine (chose que toi ami cheminot ne vivra jamais) continuent de perdre leurs temps par ta faute
Bref la pénibilité c’est ce que vivent les artisans, infirmiers, policiers, pompiers et j’en passe …..mais la pénibilité ne me dit pas que tu sais ce que c’est vraiment.

Il n'a pas parlé des aides soignants qui bossent en coupure et qui sont bien, bien dans la mouise aussi.
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gwen En réponse à Magret Vermisseau

La police aussi à la retraite à 52 ans...

Et pour les militaires c'est 43 ans.

Et tous tes arguments sont les mêmes que je vais résumer : mes clients et mes employés n'arrivent pas à venir donc je perd de l'argent.

Que le travail de gerant soit pénible c'est possible, mais c'est certain qu'il y a plus pénible, que ce soit la caissière au leclerc avec une coupure de 6 heures dans la journée, le mec qui pose des rails sous le soleil ou la pluie, le poseur de bordure dans le TP, le pompiers qui ne sait pas s'il reviendra d'intervention, le mec qui clou des palettes à la chaîne en usine, et bien eux se plaignent moins que ce monsieur.

Pour info les infirmiers ont été en grève et personne n'en a rien eu à faire, vu que de toute façon les services fonctionnaient normalement.
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Magret En réponse à gwen Vermisseau

Mes arguments ? je n'en ai pas posté un seul...
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eyhtern En réponse à Magret

ça manquait de guillemets après les deux-points et avant ton dernier paragraphe, pour être tout à fait clair
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Magret En réponse à eyhtern Vermisseau

Ah oui, bien vu, désolé.
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Eutha En réponse à gwen Lombric

+1000 nous à l’hôpital on a fait grève. Vous en avez entendu parler ?
Point de départ à 55 ans pour les hospitaliers hein. Juste qu'on sera les grands perdant de cette réforme. Car ne pouvant pas faire "chier" la population et ayant le devoir de poursuivre la continuité des soins, on nous offriras la préservation d'un régime spécial comme pour la police ou l'armée. Point de revalorisation de salaire comme pour les enseignants non plus.
Finit les 6 derniers mois de salaires pour le calcul de la pension. Et comme cela fait des années que le point d'indice est gelé, nos salaires ne suivent plus l'inflation.

Pour rappel, les services d'urgences ont fait grève pendant plusieurs mois, dans de nombreux hôpitaux dans toute la France, pour avoir quoi ? Une prime pour les infirmières parisiennes, plus de téléconsultations et pas d'ouverture de lit (la population diminue c'est bien connu)...

Donc oui, je soutiens pleinement les cheminots, les agents EDF, RATP, etc.. et tout ceux qui ont le pouvoir de faire "chier" le pays, car il n'y a que cela qui fonctionne pour défendre son bout de gras. Et tampis si les nombrilistes en France sont incapable de passer outre leurs galères de transports en étant persuadé que ce que propose le gouvernement (retraite par point, age pivot,...) est l'unique solution pour "sauver" nos retraites et nos générations futures (culpabiliser les actifs d'aujourd'hui ça aide à faire passer les mesures bien capitalistes).
Le privé comme le public seront perdant de toute façon. Le gouvernement cherche à diviser les français pour diminuer la contestation.
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alextazy0 En réponse à Eutha Asticot

Wow, jolie réponse.
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_pepe_ En réponse à Magret

Pour l'anecdote, mon arrière-grand-mère (que j'ai bien connue) était dans la restauration, et elle a dû travailler jusqu'à plus de 80 ans, simultanément en cuisine et en salle, parce que née en Espagne, elle ne pouvait pas bénéficier de notre régime de retraite tant envié que le gouvernement français est aujourd'hui en train de détruire. Quand on allait lui rendre visite au restaurant, la voir suer sang et eau, debout, jusqu'à pas d'heure, était proprement effrayant.


La véritable pénibilité n'a rien à voir avec le manque à gagner du patron, mais avec les efforts que ce dernier impose aux employés, particulièrement lorsqu'il y a une forte charge de travail.

Car si les employés doivent faire 50 heures par semaine ou passer une partie de la nuit au travail, c'est bien la faute du patron. Particulièrement en période de très faible activité.

Soit dit en passant, pour un employé, la durée maximum légale de travail est de 10 heures par jour, de 48 heures par semaine et de 44 heures par semaine en moyenne pour une période de 12 semaines d’affilée. Le temps dépassant 35 ou 39 heures par semaine doit normalement être compté en heures supplémentaires.

Qu'un esclavagiste puisse discourir sur la pénibilité en parlant d'argent et en accusant les grévistes qui réduisent son activité paraît donc plutôt déplacé.


Quant aux cheminots, tu prouves ici que tu ne sais pas grand chose sur leurs conditions de travail.

Pour rappel, ils sont amenés pour la plupart à travailler la nuit, le week-end et les jours fériés, de manière habituelle ou en astreinte, à faire du travail souvent pénible et dangereux (les accidents du travail, notamment mortels, sont nombreux) avec des horaires irréguliers, à exercer des responsabilités (tenue de caisse, sécurité des personnes et des matériels) et à gérer des situations humainement difficiles (suicides, accidents, agressions, ...), à se déplacer très loin de chez eux pour prendre leur poste, à passer une bonne part de leur temps de repos hors de leur domicile sans voir leur famille, à remplacer des collègues au pied levé (parfois après leur journée de boulot), etc., le tout pour un salaire brut moyen inférieur à la moyenne nationale.

Et avant que tu en fasses la remarque, à côté des soi-disant « privilèges » qui n'existent plus, qu'on invente ou qu'on exagère pour leur porter grief, les avantages consentis par leur statut sont des compensations durement obtenues en compensation des sacrifices qu'on exige d'eux : c'est juste une grande part de leur salaire indirect.

Il n'y a pas que tes cuisiniers se lèvent à 4h30 du matin pour aller travailler. Si eux le font les jours de grève, bon nombre de cheminots le font tous les autres jours de l'année pour que les gens puissent, tôt le matin, trouver les gares ouvertes et les trains prêts à partir. De même tard le soir.

J'ai personnellement travaillé plusieurs années avec des cheminots. En tant que cadre, je faisais parfois plus de 70 heures par semaines, et il arrivait souvent que ces gars n'en fassent pas moins que moi. Alors tu peux remballer tes préjugés.
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Magret En réponse à _pepe_ Vermisseau

"Soit dit en passant, pour un employé, la durée maximum légale de travail est de 10 heures par jour, de 48 heures par semaine et de 44 heures par semaine en moyenne pour une période de 12 semaines d’affilée. Le temps dépassant 35 ou 39 heures par semaine doit normalement être compté en heures supplémentaires."

Je pense qu'il faut éviter de sortir ça dans un hôpital ou une clinique...
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_pepe_ En réponse à Magret

Bien au contraire.

Ça rappellerait à certains à quel point ils se font surexploiter, et qu'il est grand temps d'arrêter d'être trop gentil avec les pourris qui menacent la vie de leurs patients en réduisant drastiquement les moyens et en les confiant à des personnels continuellement poussés à bout, de moins en moins nombreux pour réaliser toujours plus de travail, et qui aujourd'hui sont sur le point de massacrer leur retraite (et je ne parle pas seulement du fait de les faire partir à 60 ans au lieu de 57 ans).

La politique de la rentabilité et du profit est la négation du service public.

L'idéal néolibéral basé sur le fric est décidément mortifère.
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Magret En réponse à _pepe_ Vermisseau

T'y vas un peu fort quand même... Menacer la vie des patients ? Faut pas abuser, c'est clair qu'on se branle pas la nouille au taf, mais le job est fait. En ce qui est des moyens, il faut voir aussi l'évolution des emplois dans un hôpital par exemple. Y'a au bas mot le triple d'administratifs qu'il y a 20 ans, et ça coute une blinde... Tout ça pour des normes alakon.
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_pepe_ En réponse à Magret

Non. Faute de moyens, le travail n'est pas toujours fait correctement et dans de bonnes conditions, et les risques d'accident ne font qu'augmenter. Ce sont les premiers intéressés qui le disent. Les nombreux articles de presse à propos des morts causés par des fautes professionnelles et les manquements à l'obligation de moyen des établissements te le confirmeront. Rajoute à cela que la fermeture du nombreux hôpitaux a rendu les soins de moins en moins accessibles pour les malades et les accidentés.

Ce n'est certainement pas le personnel administratif qui te soigne quand tu es traité en urgence ou que tu te fais hospitaliser. En revanche, pour faire des économies, on n'a cessé de confier de nouvelles tâches, notamment administratives, au personnel soignant en plus de son boulot.

Quant aux normes « alakon » qui coûtent une blinde, ceux qui les ont décidées sont justement ceux qui considèrent que l'hôpital doit être rentable. Alors fatalement, quand on passe plus de temps à s'occuper des histoires de fric qu'à soigner les gens, il faut du personnel pour s'en occuper.
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Magret En réponse à _pepe_ Vermisseau

Ok, pas de soucis, tu connais mieux mon taf que moi. J’espère ne pas tuer trop de gens en 2020.
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_pepe_ En réponse à Magret

Mon père a failli crever d'une prise en charge tardive puis d'une maladie nosocomiale pas plus tard que le mois dernier. Devais-je en déduire que tu y serais pour quelque chose ?
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Super_King En réponse à _pepe_ Lombric Shaolin

solidaire avec les parasites ratp car ils défendent leur bout de gras!!! non ducon ils piquent le tien
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_pepe_ En réponse à Super_King

Tu devrais prendre un peu de recul pour te rendre compte de la réalité.

Il est facile de comprendre qui sont les véritables parasites. La RAPT ne me pique rien pratiquement rien, au contraire de Macron et de ses copains.
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Super_King En réponse à _pepe_ Lombric Shaolin

Ben tiens les mecs on des statuts en or pour des jobs... bon voilà, pas les pires ni en pénibilité ni en contraintes ni en niveau intellectuel... intenable budgétairement si tu veux faire bénéficier toute la population, ou même juste toute la fonction publique de ces avantages...
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_pepe_ En réponse à Super_King

Petit rappel : https://www.you...h?v=54-T9BMcy6I

L'« intenabilité budgétaire » n'est que la conséquence attendue des choix gouvernementaux et des réformes actuelles, et non pas leur cause. Elle n'apparaît dans le rapport de Delevoye (qui a dû démissionner à cause de conflits d'intérêts inavoués sur la question des retraites) que dans l'hypothèse où le gouvernement continuerait à casser toute le modèle social français.

Sans ces réformes néolibérales (qui consistent à empêcher que les caisses des différents régimes sociaux se remplissent, à venir piquer dedans et à rediriger l'argent dans les poches de la finance et des plus riches), il n'y aurait pas de problème pour assurer une retraite convenable à tous les Français... du simple fait que toutes les dispositions nécessaires ont déjà été prises.

En l'occurrence, le gouvernement ne s'attaque pas aux régimes spéciaux parce qu'ils ne pourraient pas être financés, mais parce qu'il souhaite mettre la main sur le contenu de leurs caisses, auxquels les employés ont cotisé, souvent à un niveau plus élevé que la moyenne, durant toute leur carrière.

Quoi qu'il en soit, on paye pour avoir un service public (ce qui est bien normal), et la participation au financement des régimes spéciaux n'est qu'une partie du salaire indirect promis à ceux qui l'ont assuré.

Que d'autres salariés puissent se retrouver dans des situations moins avantageuses n'entre pas en ligne de compte. Si, sous prétexte d'égalité ou d'équité, il fallait aligner les « privilèges » de tous les Français, alors il serait plus juste de commencer par s'attaquer à ceux du grand patronat et du monde de la finance, qui sont sans commune mesure avec ceux des catégories d'employés les mieux lotis. C'est bizarrement tout le contraire qui se passe actuellement.
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BarneyGumbles En réponse à Magret Lombric Shaolin

Tu me parles des employés du restaurant alors que moi je te parle du patron du restaurant ! opposer les travailleurs du privé (dont ceux de la restauration) et ceux du public (dont RATP) et bien c’est exactement ce que veulent ceux qui ont tout à gagner du démantèlement du modèle social français. Et je ne suis pas cheminot et je travaille plus que 35h par semaine mais je suis solidaire de la lutte des travailleurs pour leurs droits.
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sluzze En réponse à Magret Jeune asticot

Entièrement d'accord !

Donc à bas tous les privilèges de tous les privilégiés ! A bas les congés payés, les 35 heures et le SMIC, ce ne sont pas des droit chèrement acquis, ce sont d'ignobles privilèges d'un autre temps (bah oui les congés payés c'est tellement vieux que plus personne ne sait pourquoi ça existe, il faut donc les supprimer !) qui ne bénéficient qu'à certains nantis !
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AchkaeL En réponse à Magret Vermisseau

les militaires c'est 15 ans de services minimum pour la retraite
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_pepe_ En réponse à BarneyGumbles

Il espère peut-être se faire de l'argent en vendant son fond de commerce. Quoi qu'il en soit, pour le reste le type n'a pas le sens des réalités.

Si c'est vraiment ce qu'il souhaite, la RATP embauche. Malheureusement, la régie peine à trouver des postulants à la hauteur des emplois qu'elle propose. Bien souvent, ceux qui se présentent n'ont pas les compétences et les qualités psychiques requises, et elle doit les refuser.

Or, vu le profil et la mentalité du type, il est fort possible qu'il ne passe pas le premier entretien d'embauche ou le premier test psychologique... même s'il réduit le prix de son fond de commerce ; le fric ne permet pas tout.
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Eraul Suivez le ver

Et sinon les copains, sans faire de débat, c'est juste un fichier drôle...
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