Je déteste le baseball et ne vais jamais en voir.
Du coup, l'égalité et l'équité m'indiffèrent.
Donc ce serait un système de castes qui me conviendrait, par exemple.
...
C'est fascinant ce qu'on apprend sur nous avec une simple image.
Dans l'éventualité où le match serait payant, l'illégalité serait d'occuper une place dans les gradins sans acheter de billet. Pour le reste, rien n'est moins sûr. D'ailleurs, une palissade jusqu'à hauteur d'épaule étant destinée à empêcher le passage et non pas à cacher la vue, il est fort probable que rien n'interdise de regarder le match depuis cet endroit.
La légalité se définit exclusivement par le respect des règles édictées expressément par les gouvernants.
Dans un état de droit, un acte n'est illégal que si l'on peut désigner la loi ou le règlement qui l'interdit. Même si les lois s'en inspirent souvent, la légalité ne se définit pas directement par les principes moraux de l'idéologie dominante (comme notamment la propension à associer l'acquisition d'un droit au fait de payer... et par extension à arroger tous les droits aux riches et à n'en accorder aucun aux pauvres).
A contrario, sous les dictatures, les règles peuvent être adaptées au cas par cas par les tenants de l'autorité , « à la tête du client » (ce qui leur permet par exemple d'aller violenter et mutiler sans sommation des citoyens pacifiques qui usent de leur droit constitutionnel à manifester).
Conclusion : l'égalité ne sert à rien puisque les écarts restent les mêmes et ne résout pas les problèmes, et l'équité décourage tout esprit d'entrepreneuriat et de dépassement de soi qui forge les grands hommes (ou femmes), puisque de toute manière, l'État pourvoira à tes besoins.
Le truc c'est que dans notre société, on a pas un nombre illimité de caisse (d'argent, de ressources, etc.) Pour moi c'est donc mieux de les répartir "équitablement".
« l'équité décourage tout esprit d'entrepreneuriat et de dépassement de soi qui forge les grands hommes (ou femmes), puisque de toute manière, l'État pourvoira à tes besoins. »
Principe pour l'essentiel erroné, souvent mis en avant par les nantis qui mettent à profit les avantages dont ils disposent pour écraser les autres (la loi de la jungle est bien évidemment la meilleure quand on occupe la position du prédateur) et qui refusent à autrui les soutiens dont ils ont eux-mêmes bénéficié. L'énoncé suggère d'ailleurs des liens entre des notions disparates qui peinent à être établis dans les faits.
Tout d'abord, l'équité ne consiste pas à pourvoir à *tous* les besoins, mais à ne fournir des aides qu'en fonction de nécessités réelles.
Ensuite, l'État n'est pas le seul à œuvrer pour plus d'équité puisque, historiquement, ce sont surtout les institutions religieuses et des acteurs privés qui s'en sont occupés. L'État, qui est en charge de l'intérêt commun et de la régulation des moyens de la société, est juste dans son rôle en le faisant.
Enfin et surtout, l'équité n'a jamais empêché l'entrepreneuriat ni le dépassement de soi. Bien au contraire, elle a généralement fourni aux « grands hommes » les moyens essentiels qui leur ont permis d'aboutir. Par exemple, sans bourse d'étude, point de Marie Curie.
Moins d'équité, c'est refuser au plus grand nombre le coup de pouce possible et nécessaire pour rendre les efforts fournis plus efficaces et leurs objectifs plus utiles à la communauté, ce qui réduit justement les chances de l'émergence de « grands hommes ». Ainsi, l'entreprise et le dépassement de soi sont la règle dans les pays du tiers-monde où l'État est quasi-inexistant, mais ils ne servent qu'à la survie des individus, et connaissent de plus un taux d'échec élevé faute de moyens.
Dans la première image, l’inégalité provient de la différence d’accès au match pour les individus. Or, dans la deuxième image prônant l’équité, l’inégalité résulte de la différence du nombre de caisses par personnes. Dès lors, quelles sont les inégalités justes que l’on accepte? L’équité rentre alors en jeu pour chercher à tendre vers la solution la plus équitable. Cette question se pose pour tous les choix politiques d’ordre économique, social ou environnemental.
Comme le précise Pierre Tourev, « l’équité est un sentiment de justice naturelle et spontanée, fondée sur la reconnaissance des droits de chacun, sans qu’elle soit nécessairement inspirée par les lois en vigueur. L’équité sociale est une « juste mesure », un équilibre, qui permet de rendre acceptable une forme d’inégalité lorsque l’égalité ne serait pas acceptable. »
Il est intéressant de souligner que si la balance de Thémis symbolise l’équité non-violente et que la déesse retire parfois son bandeau de la Justice pour faire preuve d’équité en regardant pleinement les personnes pour prendre une décision; il faut aussi noter que son glaive tend à rappeler que sans force pour trancher et appliquer des choix, la balance est inutile…
"L'équité rentre en jeu quand on veut un résultat équitable"...
"Les pâtes entrent en jeu quand on veut faire une salade de pâtes"...
(merci pour le lien)
yosegaman Jeune lombric
Nutt En réponse à yosegaman Vermisseau
Oblivionis Taret
punk80sBIS Vermisseau
Zap Vermisseau
Necropaf LoMBriK addict !
Du coup, l'égalité et l'équité m'indiffèrent.
Donc ce serait un système de castes qui me conviendrait, par exemple.
...
C'est fascinant ce qu'on apprend sur nous avec une simple image.
Ezellar Lombric Shaolin
_pepe_ En réponse à Ezellar
La légalité se définit exclusivement par le respect des règles édictées expressément par les gouvernants.
Dans un état de droit, un acte n'est illégal que si l'on peut désigner la loi ou le règlement qui l'interdit. Même si les lois s'en inspirent souvent, la légalité ne se définit pas directement par les principes moraux de l'idéologie dominante (comme notamment la propension à associer l'acquisition d'un droit au fait de payer... et par extension à arroger tous les droits aux riches et à n'en accorder aucun aux pauvres).
A contrario, sous les dictatures, les règles peuvent être adaptées au cas par cas par les tenants de l'autorité , « à la tête du client » (ce qui leur permet par exemple d'aller violenter et mutiler sans sommation des citoyens pacifiques qui usent de leur droit constitutionnel à manifester).
le_freeman
Comment ça, c'est pas le message de l'image ?
cougniflette En réponse à le_freeman Asticot
0vermind En réponse à cougniflette Lombric
le_freeman En réponse à cougniflette
Qui les paye, les caisses, à ton avis ?
cougniflette En réponse à le_freeman Asticot
_pepe_ En réponse à le_freeman
Graouh En réponse à cougniflette Asticot
_pepe_ En réponse à le_freeman
Principe pour l'essentiel erroné, souvent mis en avant par les nantis qui mettent à profit les avantages dont ils disposent pour écraser les autres (la loi de la jungle est bien évidemment la meilleure quand on occupe la position du prédateur) et qui refusent à autrui les soutiens dont ils ont eux-mêmes bénéficié. L'énoncé suggère d'ailleurs des liens entre des notions disparates qui peinent à être établis dans les faits.
Tout d'abord, l'équité ne consiste pas à pourvoir à *tous* les besoins, mais à ne fournir des aides qu'en fonction de nécessités réelles.
Ensuite, l'État n'est pas le seul à œuvrer pour plus d'équité puisque, historiquement, ce sont surtout les institutions religieuses et des acteurs privés qui s'en sont occupés. L'État, qui est en charge de l'intérêt commun et de la régulation des moyens de la société, est juste dans son rôle en le faisant.
Enfin et surtout, l'équité n'a jamais empêché l'entrepreneuriat ni le dépassement de soi. Bien au contraire, elle a généralement fourni aux « grands hommes » les moyens essentiels qui leur ont permis d'aboutir. Par exemple, sans bourse d'étude, point de Marie Curie.
Moins d'équité, c'est refuser au plus grand nombre le coup de pouce possible et nécessaire pour rendre les efforts fournis plus efficaces et leurs objectifs plus utiles à la communauté, ce qui réduit justement les chances de l'émergence de « grands hommes ». Ainsi, l'entreprise et le dépassement de soi sont la règle dans les pays du tiers-monde où l'État est quasi-inexistant, mais ils ne servent qu'à la survie des individus, et connaissent de plus un taux d'échec élevé faute de moyens.
Ticket3131 Vermisseau
Comme le précise Pierre Tourev, « l’équité est un sentiment de justice naturelle et spontanée, fondée sur la reconnaissance des droits de chacun, sans qu’elle soit nécessairement inspirée par les lois en vigueur. L’équité sociale est une « juste mesure », un équilibre, qui permet de rendre acceptable une forme d’inégalité lorsque l’égalité ne serait pas acceptable. »
Il est intéressant de souligner que si la balance de Thémis symbolise l’équité non-violente et que la déesse retire parfois son bandeau de la Justice pour faire preuve d’équité en regardant pleinement les personnes pour prendre une décision; il faut aussi noter que son glaive tend à rappeler que sans force pour trancher et appliquer des choix, la balance est inutile…
Kudsak En réponse à Ticket3131 Vermisseau
Qu'est-ce que...
Ticket3131 En réponse à Kudsak Vermisseau
Kudsak En réponse à Ticket3131 Vermisseau
"Les pâtes entrent en jeu quand on veut faire une salade de pâtes"...
(merci pour le lien)
Ezellar Lombric Shaolin