Le péril jeune

Thibault, des cheveux mais pas que !

Envoyé par munch.imp le 31 janvier 2019 à 15h05

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tametame Jeune lombric

Bon il était rigolo avec la blague de "je m'excuse pour les putes" qui à été faites par tout mes camarades quand j'étais au collège mais ça me gonfle réellement de l'écouter parler. Je comprend bien cette soif de vie, d'aimer la vie et la chérir plus que tout. Je ne comprend pas ce désir de forcer quelqu'un a subir un enfant non désiré tout ça pour avoir une bonne conscience.
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munch.imp En réponse à tametame Vermisseau

et voilà comment on décrédibilise toute une parole juste sur un point que l'on ne maîtrise pas...
Tout d'abord oui il y a les radicaux pro-vie(ceux sur lesquels tu as fondé tout ton jugement),on ne les présente plus, mais ils sont minoritaires.
Puis il y a TOUUUUT les autres...
La pénalisation de l'avortement n'est pas pour interdire l'avortement mais pour mieux pouvoir encadrer les intervenants et protéger les médecins qui le pratiquent et ceux qui pour des raisons déontologiques ne veulent pas systématiquement le pratiquer.
Oui le conseil de l'ordre est régulièrement saisi pour des plaintes de """meres"""" et """peres"""qui pour X raisons se sentent lésés.
Avec la pénalisation on prend le tps d'étudier chaque cas, d'autoriser ou pas l'avortement, de forcer la réflexion, bref de bien plus responsabiliser les choix.
Combien de femmes ne sont pas allées se faire avorter sur un coup de tête après une engueulade?!
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tametame En réponse à munch.imp Jeune lombric

Tu as raison mon commentaire tendais a faire une généralité alors qu'a la base je pensais réellement a ces radicaux.
Par contre j'aimerai plus d'explications, aurait tu une source qui me permettrai de mieux comprendre ton point de vue ?
Je ne savais pas qu'un nombre si important de femme s'étaient faites avorter juste après une engueulade et si j'ai bien compris le sous-entendu ces femmes l'ont amèrement regretté par la suite.
Si j'ai bien compris, tu dis que le médecin ne peux pas interdire a quelqu'un qui est dans les temps autorisés par la loi d'avorter.
Encore une fois, si j'ai bien compris, et c'est possible que je n'ai pas bien compris vu mon incompétence dans le domaine.
Elle ne désire plus cet enfant, et elle peut encore retourner en arrière d'après la loi.
Elle a pris cette décision, et ensuite ?
La pénalisation va lui mettre encore plus de bâtons dans les roues ?
Si depuis longtemps elle n'en veut plus, et que le médecin au moment de voir cette femme pense que c'est un coup de tête et refuse en lui disant qu'elle va devoir prendre des dispositions pénales, que va-t-il se passer ?
Bien sûr que le médecin doit aider a responsabiliser la personne, c'est une évidence. Et bien sûr qu'il y a des abus dans ce sens, des gens qui aurait pu avoir une autre vie, avoir d'autre compagne ou compagnon et sont forcé de vivre avec une personne qu'ils n'aiment plus parce que pour eux le développement de cet enfant est plus important qu'eux.
Et cet enfant va souffrir de cette situation, tôt ou tard.
D'un autre côté l'avortement est pour certaine femmes une grande souffrance par la suite, elles n'ont pas voulu écouter le médecin qui l'a prévenue, et maintenant dois assumer son choix.
Mais au moins c'était son choix.
Pénaliser l'avortement me fait terriblement peur car ça donnerai des armes au médecins qu'ils n'avaient plus. J'ai vu cette femme de 20 ans qui s'est rendu compte qu'elle était enceinte de 3 mois, il lui restait deux semaine avant de pouvoir avorter, elle n'avait pas encore fait d'écho.
J'ai vu leurs situation de couple au jour le jour, j'ai vu que son homme ne l'aimais plus, malgré l'amour fou qu'elle portait pour lui. Cet homme qui s'apprêtait à la quitter avant d'apprendre cette nouvelle. J'ai vu l'homme irresponsable qui lors de l'échographie a bien pris soin de montrer chaque organe, ce petit cœur qui bat, pour provoquer la catarsis dans les coeurs de ce couple.
Ce couple qui soudain, s'est rendu compte que même si ils pouvaient encore retourner en arrière, reprendre les rennes de leurs vies, finalement ne pouvaient plus. Regardez cette vie qui pulse ! Comme c'est merveilleux.
J'ai vu la catarsis s'essouffler, doucement comme un matelas gonflable légèrement percé pendant la nuit. Et maintenant je vois cet enfant magnifique qui est là, et ce couple malheureux, qui ne tient que grâce à leurs amour pour cet enfant.
Maintenant peut être que soudain ils vont être heureux, je suis certain que tu as plein d'exemple de couple qui ne s'entendait pas et qui soudain son devenu les plus heureux du monde. Mon expérience m'a montré que les couples qui avaient fait un enfant pour requinquer leurs couples se sont désagrégé.
Tout ça pour dire que j'aimerai vraiment savoir, concrètement ce que ça apportera cette pénalisation.
Et aussi comprendre pourquoi le médecin n'a pas suffisamment de pouvoirs selon toi.
Je précise encore une fois que je cherche a comprendre, et a déclencher un débat. Et je ne souhaite pas te dénigrer, si tu en as le sentiment ce n'est pas voulu.
PS : désolé pour l'orthographe, je suis sur téléphone...
+ 10 -

krondor En réponse à JeanEude Vermisseau

Dans la vrai vie, on appelle ça "culpabiliser"
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tametame En réponse à JeanEude Jeune lombric

J'attendais cette réponse, et non seulement je suis d'accord avec krondor, et du coup je me pose la question : as tu vécu ou accompagné un avortement ? Ou au moins été un proche de quelqu'un qui a vécu ce moment ?
As tu essayé de te mettre a la place de cette jeune femme de 20 ans, inexpérimenté, qui arrive devant le médecin, l'homme d'expérience, d'autorité médicale, Celui qui Sait.
(Je dis homme mais ça s'applique aux femmes aussi, c'est une facilité d'écriture)
Elle vit dans le doute, a peur, ne sait pas ce qu'elle a le droit de faire.
Elle se demande sérieusement si elle veut garder son bébé ou pas.
Et voilà un médecin fier qui arrive avec son concept de déontologie a lui, qui correspond plus à un complexe de dieu qu'à une déontologie centrée sur le patient.
C'est responsable de la part d'un médecin de ne pas présenter objectivement les choix possible de la patiente ?
On fait comment ?
"Voilà, je suis votre médecin et je dois vous dire que vous avez un beau bébé qui va naître, ooh regardez ce beau cœur qui bat ?(Oui, je sais que vous n'avez pas encore décidé si vous voulez le garder ou pas... mais accessoirement je refuse que quelqu'un ai une conception de la vie différente de la mienne. Donc gardez ce bébé.)"
Ou
"Voilà, je suis votre médecin et je dois vous dire que vous avez plusieurs choix très difficiles face a vous. Vous avez la possibilité de garder ce foetus qui va donner un enfant, mais vous allez devoir vous occuper de lui jusqu'à la FIN de votre vie. Ou vous pouvez avorter et ça va être aussi un moment très difficile pour vous. Ce n'est pas une décision à prendre a la légère vous devez être absolument sûre de vous. Maintenant je vais vous donner toute les réponses les plus objectives possible que je suis en capacité de vous donner. " .
Je trouve ça malsain de parler de "bébé" avant l'heure et surtout avant de connaître le choix du couple alors que les comités d'éthiques qui ont produits les lois sur l'avortement ont statué sur une date précise après des débats interminables. Ça relève du complexe de Dieu a ce niveau.
Un médecin qui a une déontologie centrée sur le patient est conscient qu'il n'est qu'un conseiller. Il doit catalyser la décision du patient, pas la diriger. Il doit faire attention a ses mots, car les mots ont un pouvoir beaucoup trop puissant pour être utilisé a la légère.
En plus, quand je lis vos arguments, je vois que d'après vous le médecin n'a pas de assez de pouvoir ?
Bah purée allez suivre des cours d'éthique de médecine et on en reparle... L'une des premières notions qu'on n'y voit c'est justement ce pouvoir qu'a le médecin sur son patient, même s'il est largement amoindri maintenant du fait qu'un médecin doit se justifier quand il fait un choix.
Même amoindri, je me demande si d'après vous ce pouvoir reste inexistant quand le medecin s'adresse a une gamine inexpérimenté et terrorisée.
+ 10 -

Eutha En réponse à munch.imp Lombric

"Combien de femmes ne sont pas allé se faire avorter sur un coup de tete après une engueulade?!"

Euhhh what ?
Comment en une phrase ont arrive à sortir tous les poncifs sexistes de notre ère ? :
- les femmes sont hystériques et agissent sans discernement
- l'avortement c'est clairement un truc de confort, un petit cachet et hop on en parle plus
- on utilise le "combien ?" qui ne donne aucun chiffre mais fait penser que c'est énorme.
Alors qu'on en a aucune idée hein.
- je t'invite à prendre connaissance des protocoles de prises en charge des avortements, des risques encourus par les femmes et d'arrêter de croire que c'est un acte bénin que les femmes font sans suivi médical.

Et puis merde quoi, ce n'est pas a des hommes d'aller culpabiliser les femmes pour ce qu'elle font de leur corps. Le jours où les hommes accepterons la pilule contraceptive, la vasectomie, ou d'autres moyens de contraceptions contraignants, ils seront en mesure de l'ouvrir (si déjà ils acceptaient le préservatif et ne reposaient pas toute la contraception sur leur femme...).
+ 3 -

hellsfangs En réponse à Eutha Vermisseau

Je suis totalement d'accord, à la nuance près que la vasectomie, c'est quasi impossible à obtenir si t'as moins de 45 ans et pas d'enfant (pour m'être déjà posé la question et pour en avoir parlé à mon médecin, à 30 balais...)

Et à l'autre nuance que la pilule contraceptive... si elle crée autant de problèmes qu'aux femmes, je ne la prendrais pas, mais en toute cohérence, j'accepte parfaitement que les compagnes n'en veulent pas, c'est un choix totalement respectable.

Pour le sujet de départ, ayant accompagné mon ancienne compagne dans toutes les procédures de l'IVG, je peux pas supporter qu'on fasse passer ca pour un acte non réfléchit et facile (d'autant plus qu'on à eu le droit au gyneco qui voulait absolument montrer le fœtus à l’échographie "vous êtes sur que vous voulez pas voir le petit bébé?" ). Le médecin n'a pas son mot à dire sur le choix de l'IVG - sauf si il y a une raison médicale - et sa morale n'a pas à entrer en ligne de compte. Le choix est déjà assez douloureux, les étapes de visiteS chez le gyneco, prise de RDV à la clinique, etc etc... sont terriblement traumatisantes, pas besoin d'ajouter du pseudo fausse " responsabilisation " des femmes qui veulent avorter.
+ 1 -

Ced En réponse à munch.imp Lombrik

"La pénalisation de l'avortement n'est pas pour interdire l'avortement"
Tu connais la définition de "pénalisation"?
+ 3 -

BonPublic Vermisseau

Aller, POP CORN pour tout le monde.
+ 1 -

Jean-Rachid Vermisseau

Ça brasse du vent quoi...
+ 17 -

jose_cahuette Vermisseau

Ben honnêtement je trouve qu'il est vachement cohérent et honnête dans son propos, après on est d'accord ou pas avec lui c'est un autre sujet.
Mais je trouve que ce gars ferait un carton en politique si il garde cette honnêté intellectuelle et cette verve.
+ -2 -

Batmangouste Vermisseau

Ouais effectivement, pas que des cheveux, une mauvaise foi et une logique complétement bancale qui dissimule mal un profond mépris et une haine virulente. Sympa le moment ou il essaye de prendre les gens pour des mongols avec son coeur vendéen, car comme chacun sait les nazis n'étaient rien d'autre qu'une bande d'Hare Krishna qui déconnaient entre potes, pour rester dans l'argument qui sent mauvais. Ils sont marrants les intégristes avec leur indignation sélective, les cimetières de foetus à côté de certains couvents ça ne les passionne pas des masses je trouve.
Maquiller leur haine et leur perversité pour leur donner l'apparence de la piété et de la pureté.
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