Les éditeurs de publications scientifiques

Étant moi-même dans le milieu de la recherche, je peux confirmer ses dires.

Envoyé par pYranha le 25 janvier 2019 à 16h11

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airelle Jeune lombric

Image de airelle
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pYranha En réponse à airelle Lombreek

En même temps, ils seraient plus en-train de chercher si ils avaient trouvé!
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BonPublic Vermisseau

Après les médias, les scientifiques.....tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens.
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Cloudh En réponse à BonPublic Vermisseau

Non, je ne reconnais personne.
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tametame En réponse à Cloudh Jeune lombric

Salut ! Dieu
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magnussoren Ver (re-)cyclable

et PubPeer, on en parle?
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gwen En réponse à magnussoren Vermisseau

C'est quoi ? Un pub en peer to peer ?
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pYranha En réponse à magnussoren Lombreek

C'est très bien PubPeer, mais c'est pas du tout à cette problématique que ça s'addresse?
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shikamo Vermisseau

En 2018, le cnrs a refusé de s'abonner à Springer (du même genre que Elsevier), et ce malgré une contre proposition assez conséquente. Par ailleurs, les chercheurs cnrs ont pour consigne de mettre en ligne leur preprint (version identique à la publication, mais sans les numéros de pages et logos) sur HAL : https://hal.archives-ouvertes.fr/ Leur travaux sont accessible gratuitement, pour tout le monde.
Comme quoi en France, les choses avancent.
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TheMetroidPrime Verxit

Je suis entièrement d’accord avec cette vidéo. Je ne connais pas ailleurs pas UN chercheur n'ayant pas eu recours à des articles "piratés". Parfois les auteurs participaient même au piratage en partageant une version alternative où seule la mise en page et quelques détails changent.

Les éditeurs n'apportent qu'une valeur ajoutée ridicule aux papiers et devraient avoir une marge appropriée (soit entre 0.1 et 1%). Par ailleurs, il s'agit clairement d'un cartel et il devrait être traité comme tel.
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alextazy0 Asticot

Pour avoir sorti quelques publies, ma compagne et moi-même étant physicien et chimiste, je confirme grave.

Les éditeurs se foutent bien profondément de la gueule des chercheurs. Sachant que la plupart ne touchent même pas (ou à peine à peine) à la mise en page, que c'est nous qui nous tapons tout le LaTeX de A à Z, j'ai eu une fois une publie retardée 2 fois car mon TeX était trop récent (!), ou encore les éditeurs pourris qui n’acceptent QUE du *.doc ou *.docx, format propriétaires payants! même pas les formats libres et gratuits openoffice!) ou AUCUN format vectoriel pour les graphs et figures, juste du jpg inexploitables! J'ai même dû payer pour avoir une de mes propres publis, et le PDF hein, pas en version papier!

Ça m'a toujours révolté ces conneries… mais la pression toujours croissante sur le "devoir" de publication pousse violemment les chercheurs à renforcer ce système moisi, il faut une fréquence de publication qui ne correspond pas à la réalité de la science… si je mets 7 ans uniquement sur une publication qui solutionnerai définitivement le problème énergétique et sauverai la planète, je serais un largement moins bon chercheur qu'un clampin escort qui publie 6 fois par ans des résultats "presse-bouttons" qui n'apportent pas grand-chose à la science dans le système actuel d'évaluation des chercheurs…
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