47 minutes, je pensais que ça ferait un peu trop long pour un tel sujet mais la réalisation (narration voix off + animation) est vraiment bien foutu et pas chiante.
Ça fait penser à Karambolage version longue.
Merci pour ce partage de qualité.
La question n'est pas de savoir si ça existe (ça on le sait), mais ce que cela implique en termes de devoirs et d'attachement nationaux.
Par exemple, il n'est pas difficile d'imaginer le dilemme auquel un militaire franco-irakien aurait pu faire face durant la première Guerre du Golf. Car même si c'est un déchirement, il risque d'arriver un moment où l'on est obligé de choisir son camp.
C'est bien tout le problème de la double nationalité, qui suppose une adhésion à des intérêts nationaux parfois antagonistes, notamment en cas de conflit armé.
Cela dit, aujourd'hui certains mono-nationaux (parfois haut placés) arrivent à trahir leur pays, ouvertement et sans complexe, sous couvert d'une mise en pratique de l'idéologie dominante.
Je n'ai que la nationalité française et pourtant, je n'adhère pas forcément à toutes les décisions de nos élus. Faire partie d'un groupe ou d'une communauté n'implique pas forcément de tout cautionner. C'est exactement ce que je reproche aux politiciens.
Concernant les politiciens, c'est ce que je suggère dans mon second paragraphe.
Pour le reste, il y a une grosse différence entre ne pas cautionner une politique en s'y opposant légalement et, en période de conflit entre deux pays, mais encore plus en temps de guerre déclarée, entreprendre des actions contre le pays dont on est censé défendre les intérêts (éventuellement au péril de sa vie) juste parce qu'on considère que « son » pays c'est l'autre.
Dans ma famille, on a connu des personnes qui ont été tuées par des militaires qui, après avoir été imprudemment engagés et armés, ont « tiré dans le tas » parce qu'ils œuvraient en fait pour le camps d'en face, et des binationaux qui ont été liquidés préventivement, probablement à tort, par crainte qu'un tel événement ne survienne.
Dans les situations de conflit (guerre économique, guerre froide ou conflit armé), la binationalité pose un gros problème de suspicion. Or, tandis que les gens croient pour la plupart que la dernière guerre s'est terminée en 1945, dans notre Histoire récente ces situations critiques n'ont pas cessé de se succéder.
En ce qui me concerne, cette question s'est posée très concrètement du temps où j'étais militaire. Et dans la vie civile, durant une période de fortes tensions internationales, un collègue « français » détenteur de plusieurs passeports nous a même clairement indiqué qu'il ne verrait aucun inconvénient à tuer tout le monde au bureau si « son » chef d'état venait à le demander.
AZIMUT Vermisseau
Ça fait penser à Karambolage version longue.
Merci pour ce partage de qualité.
trucmoi Ver d'os
Yves64 Vermisseau
bebabeloola En réponse à Yves64 Asticot
_pepe_ En réponse à bebabeloola
Par exemple, il n'est pas difficile d'imaginer le dilemme auquel un militaire franco-irakien aurait pu faire face durant la première Guerre du Golf. Car même si c'est un déchirement, il risque d'arriver un moment où l'on est obligé de choisir son camp.
_pepe_ En réponse à Yves64
Cela dit, aujourd'hui certains mono-nationaux (parfois haut placés) arrivent à trahir leur pays, ouvertement et sans complexe, sous couvert d'une mise en pratique de l'idéologie dominante.
bebabeloola En réponse à _pepe_ Asticot
_pepe_ En réponse à bebabeloola
Pour le reste, il y a une grosse différence entre ne pas cautionner une politique en s'y opposant légalement et, en période de conflit entre deux pays, mais encore plus en temps de guerre déclarée, entreprendre des actions contre le pays dont on est censé défendre les intérêts (éventuellement au péril de sa vie) juste parce qu'on considère que « son » pays c'est l'autre.
Dans ma famille, on a connu des personnes qui ont été tuées par des militaires qui, après avoir été imprudemment engagés et armés, ont « tiré dans le tas » parce qu'ils œuvraient en fait pour le camps d'en face, et des binationaux qui ont été liquidés préventivement, probablement à tort, par crainte qu'un tel événement ne survienne.
Dans les situations de conflit (guerre économique, guerre froide ou conflit armé), la binationalité pose un gros problème de suspicion. Or, tandis que les gens croient pour la plupart que la dernière guerre s'est terminée en 1945, dans notre Histoire récente ces situations critiques n'ont pas cessé de se succéder.
En ce qui me concerne, cette question s'est posée très concrètement du temps où j'étais militaire. Et dans la vie civile, durant une période de fortes tensions internationales, un collègue « français » détenteur de plusieurs passeports nous a même clairement indiqué qu'il ne verrait aucun inconvénient à tuer tout le monde au bureau si « son » chef d'état venait à le demander.
eyhtern En réponse à Yves64
Tezota Lombric