cela fait référence à un évènement récent : un réfugié a obtenu la nationalité française après qu'il ait escaladé un immeuble pour aller sauver un gamin qui allait tomber.
Pour ma part s'il décide de partir de son pays c'est bien pour trouver refuge ailleurs. Il peut être réfugié climatique, économique etc... J'ai l'impression que le terme "migrant" a été de plus en plus utilisé ces dernières années car il tient une consonance plus péjorative que "réfugié". Ces changements de terme sont bien connu pour initier une propagande etc... Bref j'ai juste pas envie d'utiliser un terme qui, selon mon opinion, a été utilisé surtout comme outil de pseudo propagande.
Les termes « migrant » et « réfugié » ont des significations précises, hors de toute connotation ou récupération politique.
Le terme « migrant » est neutre, dans le sens où il ne préjuge pas de la raison pour laquelle la personne a migré.
Au contraire, l'utilisation du terme « réfugié » implique que la personne a fui son pays pour échapper à un danger imminent, comme une guerre, des persécutions politiques ou religieuses, etc. . Et si la définition du dictionnaire ne suffit pas, on peut aussi se référer à celle de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, dite « Convention de Genève ». Quoi qu'il en soit, les migrations pour convenances personnelles ou dans le but d'améliorer une situation économique antérieure qui n'était pas délétère n'entrent pas dans cette catégorie.
Or, compte tenu de la situation de la famille de l'intéressé, on n'a clairement pas affaire à un « réfugié », pas même économique. D'ailleurs, si tel avait été le cas, on n'aurait très certainement pas eu affaire à un sans-papiers, mais au minimum à un demandeur d'asile en attente d'une décision administrative avec des papiers provisoires.
À propos de propagande, celle qu'on subit depuis ces dernières années ne concerne pas le terme « migrant » (qui désigne de manière générique toutes les populations qui changent de pays), mais celui de « réfugié », qui est régulièrement utilisé de façon injustifiée, outrancière, et dans un but de dramatisation (les sentiments suscités servant à faire obstacle à la raison).
Par ce moyen, la mouvance immigrationniste (principalement motivée par la venue d'une main d'œuvre nombreuse, bon marché, corvéable à merci et livrant une concurrence insurpassable aux travailleurs nationaux) cherche à imposer à l'opinion publique l'idée que les populations provenant de contrées économiquement moins favorisées que la France (c'est-à-dire l'immense majorité de la population mondiale) aurait sa place chez nous, sous n'importe quel prétexte.
merde je sais plus si je soutiens les noborders du coup
plus sérieusement merci de ce commentaire même si je ne suis pas sur d'en saisir l'orientation, parce que je n'avais jamais ve ça de cette façon
Peut-être parce qu'il y a pas mal de merde dans ce que raconte _pépé_.
Ci-dessous un lien vers la Cimade qui fait le point sur ces définition. Pour information, la Cimade est le seul organisme à vocation officielle (cad reconnu par l'Etat et les diverses Conventions) en matière de réfugiés, sans-papiers et demandeur d'asile. https://www.lac...-qu-un-migrant/
De la merde dans ce que je dis ? Certainement pour ceux qui sont déjà intoxiqués par la propagande, et pour ceux qui la diffusent.
Ce que j'ai indiqué est exact. Ton lien vers la Cimade (qui le confirme d'ailleurs) ne se contente pas de donner des définitions, il fait également état des ré-interprétations idéologiques, c'est-à-dire des significations dévoyées par des sous-entendus créés et activement entretenus à des fins politiques. Sauf que là, on finit par ne plus parler le français, mais un novlangue médiatique qui se répand depuis quelques années, et qui interdit qu'on puisse seulement évoquer librement certains sujets, en allant parfois jusqu'à remplacer la signification de certains termes par l'inverse de ce qu'ils veulent dire.
Pour ma part, je n'entre pas dans ce petit jeu et je continue de parler normalement le français, sans sous-entendu. J'appelle un chat un chat. Et si, parce que je parle de chat tu en arrive à penser que je suis un nazi, alors l'un de nous deux doit de toute urgence consulter un psy.
Bref, il semble que tu n'arrives même plus à comprendre ce que tu lis.
D'une part, les définitions que j'ai indiquées correspondent à celles données par la Cimade.
D'autre part, celle-ci met en garde contre les interprétations idéologiques (qui ne sont donc pas des définitions) qui aboutissent à catégoriser *à priori* les « migrants », alors que ce terme est générique et n'opère à lui seul aucune distinction. Les différentes catégories qu'elle cite ensuite tiennent aux qualificatifs qui accompagnent le terme « migrant » (migrant international, travailleur migrant, migrant environnemental, ...) ou aux autres termes plus spécifiques employés (réfugié, demandeur d'asile, déplacé interne, ...).
Le novlangue, ça commence quand on interprète à l'envers ce qui est écrit en bon français.
Merci pour les précisions. Je tiens à dire que je ne me suis pas penché sur le parcours de vie de ce monsieur ni sur celui de sa famille... Cependant l'utilisation de "migrant" est aujourd'hui utilisé pour englober tout le monde qu'ils soient Syrien, Érythréen... Le fait que l'on puisse utiliser le terme "migrant" dans tout les cas donne un effet péjoratif sur ces populations (même si tu dis que le terme est neutre). Je reste d'avis que l'on ne devrait pas faire de distinction entre réfugié "pour raison de guerre" ou migrant "pour raison économique" et que je préfère le terme réfugié.
Il y a surement de la propagande des deux cotés cependant je ne pense pas qu'en france il y ait une "mouvance immigrationniste" comme tu le décris (ou alors ils sont très minoritaire). Cela a peut être été plus le cas en Allemagne ou la protection des travailleurs est encore pire qu'ici mais cela a aussi été fait pour faire face à l'explosion des papy boomer.
Je me méfierais plus de la robotisation/Intelligence artificielle sur l'avenir de nos emplois que sur ces populations.
Enfin d'un point de vue écologique, comme les européens vivent largement au dessus de leur moyens (par conséquent en prenant les ressources ailleurs et à d'autre, en participant à des conflits et en entrainant des désastres écologiques) , je peux comprendre parfaitement le fait que les populations en difficultés puissent avoir des vues sur l'Europe.
« Le fait que l'on puisse utiliser le terme "migrant" dans tout les cas donne un effet péjoratif sur ces populations »
En vertu de quoi ? Le sens péjoratif n'est donné que par le travail de propagande. Le problème ne vient donc pas de ceux qui l'emploient de façon normale et sans sous-entendu, mais de ceux qui souhaitent l'entendre dans un sens dévoyé.
Si des mots tels que « migrant », « immigré » ou « émigré » ne peuvent plus être utilisés sans qu'on y pense à mal, alors quel mot de la langue française peut-on encore employer pour désigner une personne qui change de pays sans préjuger de sa situation ni des raisons qui l'ont poussé à le faire ?
ouai ce mec n'avait pas vraiment grand chose à foutre là à la base, à part voler notre travail, notre argent, nos retraites, et nos femmes, oui parce qu'ils sont polygames dans ces pays en plus ! et après ils ont bien la belle vie, mieux que nous qui nous tuons à la tâches, enfin mieux que vous, parce que moi ça va bien en fait
merci pour la précision en tout cas !
Loreilei Vermisseau
sven.is En réponse à Loreilei Vermisseau
_pepe_ En réponse à sven.is
sven.is En réponse à _pepe_ Vermisseau
_pepe_ En réponse à sven.is
Le terme « migrant » est neutre, dans le sens où il ne préjuge pas de la raison pour laquelle la personne a migré.
Au contraire, l'utilisation du terme « réfugié » implique que la personne a fui son pays pour échapper à un danger imminent, comme une guerre, des persécutions politiques ou religieuses, etc. . Et si la définition du dictionnaire ne suffit pas, on peut aussi se référer à celle de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, dite « Convention de Genève ». Quoi qu'il en soit, les migrations pour convenances personnelles ou dans le but d'améliorer une situation économique antérieure qui n'était pas délétère n'entrent pas dans cette catégorie.
Or, compte tenu de la situation de la famille de l'intéressé, on n'a clairement pas affaire à un « réfugié », pas même économique. D'ailleurs, si tel avait été le cas, on n'aurait très certainement pas eu affaire à un sans-papiers, mais au minimum à un demandeur d'asile en attente d'une décision administrative avec des papiers provisoires.
À propos de propagande, celle qu'on subit depuis ces dernières années ne concerne pas le terme « migrant » (qui désigne de manière générique toutes les populations qui changent de pays), mais celui de « réfugié », qui est régulièrement utilisé de façon injustifiée, outrancière, et dans un but de dramatisation (les sentiments suscités servant à faire obstacle à la raison).
Par ce moyen, la mouvance immigrationniste (principalement motivée par la venue d'une main d'œuvre nombreuse, bon marché, corvéable à merci et livrant une concurrence insurpassable aux travailleurs nationaux) cherche à imposer à l'opinion publique l'idée que les populations provenant de contrées économiquement moins favorisées que la France (c'est-à-dire l'immense majorité de la population mondiale) aurait sa place chez nous, sous n'importe quel prétexte.
latom En réponse à _pepe_ Vermisseau
plus sérieusement merci de ce commentaire même si je ne suis pas sur d'en saisir l'orientation, parce que je n'avais jamais ve ça de cette façon
Ced En réponse à latom Lombrik
Ci-dessous un lien vers la Cimade qui fait le point sur ces définition. Pour information, la Cimade est le seul organisme à vocation officielle (cad reconnu par l'Etat et les diverses Conventions) en matière de réfugiés, sans-papiers et demandeur d'asile.
https://www.lac...-qu-un-migrant/
_pepe_ En réponse à Ced
Ce que j'ai indiqué est exact. Ton lien vers la Cimade (qui le confirme d'ailleurs) ne se contente pas de donner des définitions, il fait également état des ré-interprétations idéologiques, c'est-à-dire des significations dévoyées par des sous-entendus créés et activement entretenus à des fins politiques. Sauf que là, on finit par ne plus parler le français, mais un novlangue médiatique qui se répand depuis quelques années, et qui interdit qu'on puisse seulement évoquer librement certains sujets, en allant parfois jusqu'à remplacer la signification de certains termes par l'inverse de ce qu'ils veulent dire.
Pour ma part, je n'entre pas dans ce petit jeu et je continue de parler normalement le français, sans sous-entendu. J'appelle un chat un chat. Et si, parce que je parle de chat tu en arrive à penser que je suis un nazi, alors l'un de nous deux doit de toute urgence consulter un psy.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
_pepe_ En réponse à Ced
D'une part, les définitions que j'ai indiquées correspondent à celles données par la Cimade.
D'autre part, celle-ci met en garde contre les interprétations idéologiques (qui ne sont donc pas des définitions) qui aboutissent à catégoriser *à priori* les « migrants », alors que ce terme est générique et n'opère à lui seul aucune distinction. Les différentes catégories qu'elle cite ensuite tiennent aux qualificatifs qui accompagnent le terme « migrant » (migrant international, travailleur migrant, migrant environnemental, ...) ou aux autres termes plus spécifiques employés (réfugié, demandeur d'asile, déplacé interne, ...).
Le novlangue, ça commence quand on interprète à l'envers ce qui est écrit en bon français.
Ced En réponse à _pepe_ Lombrik
sven.is En réponse à _pepe_ Vermisseau
Il y a surement de la propagande des deux cotés cependant je ne pense pas qu'en france il y ait une "mouvance immigrationniste" comme tu le décris (ou alors ils sont très minoritaire). Cela a peut être été plus le cas en Allemagne ou la protection des travailleurs est encore pire qu'ici mais cela a aussi été fait pour faire face à l'explosion des papy boomer.
Je me méfierais plus de la robotisation/Intelligence artificielle sur l'avenir de nos emplois que sur ces populations.
Enfin d'un point de vue écologique, comme les européens vivent largement au dessus de leur moyens (par conséquent en prenant les ressources ailleurs et à d'autre, en participant à des conflits et en entrainant des désastres écologiques) , je peux comprendre parfaitement le fait que les populations en difficultés puissent avoir des vues sur l'Europe.
_pepe_ En réponse à sven.is
En vertu de quoi ? Le sens péjoratif n'est donné que par le travail de propagande. Le problème ne vient donc pas de ceux qui l'emploient de façon normale et sans sous-entendu, mais de ceux qui souhaitent l'entendre dans un sens dévoyé.
Si des mots tels que « migrant », « immigré » ou « émigré » ne peuvent plus être utilisés sans qu'on y pense à mal, alors quel mot de la langue française peut-on encore employer pour désigner une personne qui change de pays sans préjuger de sa situation ni des raisons qui l'ont poussé à le faire ?
nimajneB En réponse à _pepe_ LoMBriK addict !
merci pour la précision en tout cas !
sadx En réponse à nimajneB Vermisseau
Loreilei En réponse à sven.is Vermisseau
cemehef Jeune lombric
MonVeloooo Vermisseau