La musique des Shadoks

En avril 1968 naissaient les Shadoks sur l'ORTF. Ce dessin animé complétement absurde et déjanté était accompagné de la musique de Robert Cohen-Solal, élève de Pierre Schaeffer à l'IRCAM.

Envoyé par magnussoren le 7 mars 2018 à 20h01

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Orme Dresseuse de lombriks

Et naturellement, on va tous la pomper
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_pepe_

Je ne sais pas si l'on peut dire que c'était « absurde ». Même si ça le paraissait au premier abord, dans le fond ça parlait de sujets très sérieux et de façon juste et précise. Je me rappelle notamment d'épisodes dans lesquels on expliquait l'informatique, ce que je n'ai compris qu'en les revoyant bien plus tard, sur cassette VHS (vu que j'étais tout gamin à l'époque où ils passaient à la TV).

Je trouve que la diction très particulière de Claude Piéplu, qui faisait la voix, convenait parfaitement au style de l'émission.
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magnussoren En réponse à _pepe_ Ver (re-)cyclable

"contraire au bon sens ou au sens commun"
ça correspond bien je trouve quand meme..le grand théatre de l'absurde..j'aurai pu dire "non sens", assez similaire, avec un petit coté anglais ( le nonsense cher a lewis carroll, que Bakhtine a longuement etudié ). Effectivement, si l'on s'en refére a Kafka ou a beckett, en anglais : theatre of the absurd et non nonsense théatre ( l’expression anglaise esr bien pratique, et n'est pas dans l'absure, mais bien dans le nonsens.
Chez Beckett, l'absurde se présente comme une vision du monde inspirée par une philosophie pessimiste. L'absurdité du monde soumis à la vieillesse et à la mort, l'absurdité du langage qui ne peut que se répéter sans innover, sans rien dire (dans Oh les beaux jours) ont une valeur de preuve ou de démonstration, meme si parfois , dans Beckett on peut rire.
le nonsense s'apparente au paradoxe, au mot d'esprit. Le paradoxe consiste à opposer dans une même phrase deux propositions incompatibles et à présenter leur relation sous l'aspect de la logique; ainsi, Oscar Wilde, grand spécialiste en la matière, peut dire: «Mes goûts sont simples, je me contente du meilleur.» Ce mot d'esprit relève du paradoxe car il se présente comme un pseudo-raisonnement logique, mais il ne correspond pas au nonsense, tant il est lié à un art de la conversation, à une recherche de l'effet. Les aphorismes brillants d'Oscar Wilde cherchent à susciter la surprise et l'admiration: on se dit que c'est bien senti, bien trouvé, «bien rédigé» comme diraient les Guermantes. Le nonsense est plutôt du côté de la surprise sans admiration. Il serait moins intellectuel que le mot d'esprit.
mais la, sur le coup, j'ai eu la flemme...
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_pepe_ En réponse à magnussoren

Ce que je voulais dire, c'est que dans les Shadoks l'absence de sens commun ne se trouve que dans la forme ou dans une compréhension au premier degré du récit (ce qui est d'ailleurs formidable, puisque cela rend le intéressant pour tous les publics). Mais quand on creuse un peu et qu'on parvient à retrouver les références, on s'aperçoit que le discours est très cohérent, a du sens et raconte une toute autre histoire. C'est une sorte d'allégorie.
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alextazy0 Asticot

Autan je suis très content de ce lien et je trouve ça cool de pouvoir obtenir cette super bande-son… autan je trouve que ça a rien à f***tre sur Lelombrik…
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Zoubdi En réponse à alextazy0 Vermisseau

Oten les commentaires précédents étaient intéressants à lire, autemps le tien ne l'est pas.
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alextazy0 En réponse à Zoubdi Asticot

Mhhh… Effectivement. Au temps pour moi. Autant j'étais content du post, autant j'aurais du fermer ma gueule. Autant l'ôter mon com'.
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le-long-brick Longbric

Ga Zo Bu Meu
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Landru Ver au foyer

Cherbourg !!! Maître-Race des Shadocks !
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