Les aides publiques et privées de la presse en France
un petit résumé d'un article de médiapart ( le truc gaucho islamiste) concernant les aides distribuées à la presse en France :
Les aides publiques :
Bernard Arnault, propriétaire du géant du luxe LVMH et classé première fortune française, avec un capital de 46,9 milliards d’euros, selon le dernier classement du magazine Challenges, est aussi celui qui touche le plus de subventions pour ses journaux (Le Parisien, Aujourd’hui en France, Les Échos) : 12,3 millions d’euros. Ainsi la première fortune française perçoit-elle à elle toute seule 15 % des aides publiques directes.
La suite du classement est à l’avenant. En troisième position se trouve ainsi le milliardaire Patrick Drahi qui, via SFR, contrôle Libération, tous les titres du groupe L’Express, BFM Business, BFM-TV ou encore RMC : lui à qui les banques ont prêté près de 50 milliards d’euros pour se lancer dans une folle boulimie d’achat, notamment dans les télécoms, reçoit de l’État plus de 7 millions d’euros. Et cela continue : 6,3 millions d’euros pour le richissime Serge Dassault, 1,9 million pour Lagardère, 0,8 million pour François Pinault. Si l’on ajoute à cette liste de milliardaires une banque, en l’occurrence le Crédit mutuel, qui possède tous les grands quotidiens régionaux de la façade est de la France, de Metz jusqu’à Avignon, en passant par Lyon et Grenoble, laquelle banque empoche 4,7 millions d’euros… on arrive à un total de 39,1 millions d’euros !
Ce chiffre résume toute la situation de la presse française, : sept milliardaires et une banque – qui ont tous pour point commun de ne pas être des industriel de la presse – empochent à eux seuls 49 % des aides publiques.
Au total, le Fonds pour l’innovation numérique de la presse ( le fond google) a distribué en 2016 très exactement 12 823 514 euros. Sur ce montant, les richissimes hommes d’affaires suivants apparaissent en bonne place : Matthieu Pigasse pour Les Inrocks (264 376 euros) ; le même Matthieu Pigasse et Xavier Niel pour L’Obs (179 117 euros), Courrier international (192 395 euros) et Le Monde (256 408 euros) ; Arnaud Lagardère pour Paris-Match (130 242 euros) et Europe 1 (316 584 euros) ; Patrick Drahi pour L’Express (237 705 euros), Libération (192 900 euros) et BFM-TV (243 590 euros et 119 395 euros) ; François Pinault pour Le Point (396 900 euros) ; Iskandar Safa pour Valeurs actuelles (517 252 euros) ; Bernard Arnault pour Les Échos (897 600 euros) et enfin Serge Dassault pour Le Figaro (189 297 euros).
S'ajoute à cela le fond facebook mais les journaux refusent de communiquer sur ce que cela leur rapporte, et le fond "bill gates"
Je peux comprendre qu'on soit libéral et se dire que finalement, les privés font ce qu'ils veulent entre eux ( quoique le mentionner dans l'ours serait pas mal style "Libé, financé à 20% par Facebook ou Google")... Mais 39 millions d'euros d'argent public pour des gars qui traitent les allocataires d'assistés, veulent moins d’État, veulent privatiser le peu de service public qu'il nous reste... Ce n'est pas très Charlie...
Je poste ça ici pour son côté insolite donc...
Landru Ver au foyer
Landru pour La Femme au Foyer ( xxx xxx euros )
Ced Lombrik
https://www.mon...013-12-19-aides
Au final, le problème n'est pas forcément le financement via des aides de l'état mais la valeur informative qu'y émane de ces journaux. Cependant, il y a des journaux quasiment libres comme le Monde Libertaire, le Canard Enchainé, Reporterre, Bastamag, l'Age de Faire, Fakir, la Décroissance ou le Monde Diplomatique et je laisse les potentiels lecteurs juger de la valeur informative (au delà d'une certaine ligne éditoriale).
Offerus En réponse à Ced Ne pas prendre au sérieux
TheMetroidPrime En réponse à Ced Verxit
Trompoline Vermisseau
Les chèques sont certe faits à des miliardaires, mais comme au final ce sont les corporations qui captent l’argent, on peut dire que le système fonctionne.
magnussoren En réponse à Trompoline Ver (re-)cyclable
Zgru En réponse à Trompoline La voix de son ver
Journaux de gauche?
Zbouboss En réponse à Zgru Vermisseau
gwen En réponse à Zbouboss Vermisseau
Zbouboss En réponse à gwen Vermisseau
Libéralisme = gauche
gwen En réponse à Zbouboss Vermisseau
Et si tu n'y crois pas vérifie les critères politiques dans les autres pays.
Zbouboss En réponse à gwen Vermisseau
essaie de réfléchir une petite seconde et si tu n'as pas trop mal à la tête tu saisiras
gwen En réponse à Zbouboss Vermisseau
https://fr.m.wi...ite_(politique)
https://fr.m.wi...che_(politique)
(dans ce lien si tu suis le terme communisme tu verras l'influence de l'économie)
https://en.m.wi...t-wing_politics
(left = communism outre Atlantique)
Je n'arrive pas à comprendre comment on peut penser que communisme = liberalisme.
Mets toi à la lecture.
Zbouboss En réponse à gwen Vermisseau
D'un côté ceux qui défendent l'ordre établi, ce qui passe bien souvent par un attachement à la religion, à la monarchie ou à la féodalité selon les régions, qui refusent tout changement de rapport de force etc : les conservateurs.
De l'autre ceux qui considèrent qu'il faut se séparer de ces carcans : les libéraux.
Pour ce qui est de la France, les seconds prennent le pouvoir. C'est ce qu'on appelle la révolution française. Ils mettent donc en œuvre leurs théories en mettant fin à toutes les structures qui figent la société et a fortiori l'économie. Les libertés qu'ils entendent défendre ne sont en rien des libertés individuelles, mais sont l'absence de contrainte pour les acteurs économiques. Cela s'exprime par les deux textes les plus importants et efficaces de la révolution : la loi Le Chapelier et le décret d'Allarde.
Les conservateurs s'opposent à ça et veulent rétablir l'ordre ancien et la bonne moralité. Ils refusent d'envisager l'Homme sous son seul aspect économique.
Cependant une scission s'opère lorsqu'ils reprennent tant bien que mal le pouvoir, et certains adhèrent à l'idée d'une économie de marché, mais restent conservateurs sur les autres questions (sociales, morales, forme de l'Etat) : c'est le centre droit ou orléanisme.
Quelques temps plus tard, une nouvelle idéologie part des mêmes fondements que le libéralisme (envisager l'individu exclusivement à travers des rapport économique et nécessité de mettre fins aux carcans de la tradition, de la religion et de tout ce qui selon eux entrave les individus comme les sociétés), mais propose une solution différente consistant en l'absorption des individus dans un appareil étatique tout puissant : c'est le socialisme.
Nous avons alors : La droite conservatrice ou légitimiste. Le centre droit orléaniste. Le centre gauche libéral. La gauche socialiste. Avec bien entendu des tonnes de nuances selon les partis politiques et les individus.
La division gauche/droite se fait aussi à travers le prisme du républicanisme ou du monarchisme.
Arrive la troisième république : la gauche libérale s'empare du pouvoir et détruit consciencieusement tout ce qui relève de l'ordre ancien. Elle abat la droite, et ses valeurs, fait taire le monarchisme dans les années 30. A l'après guerre, les libéraux devenus libéraux libertaire s'intéressent aux libertés individuelles, y gagnant définitivement la bataille des idées, à tel point que la droite est oubliée et que beaucoup, ne sachant pas différencier leur droite de leur gauche, pensent que la différence se fait entre socialisme et libéralisme, alors qu'il s'agit là de deux gauches.
Ceci vaut pour la France, mais n'est pas si différent aux USA. La gauche (centre gauche), le parti démocrate, est libéral. C'est pour ça que les Etats libéraux du sud ont fait sécession d'avec le nord, par désire de liberté douanière.
Quand à la lecture, je préfère m'instruire avec Aron ou Guillemin qu'avec Wikipédia, question de qualité.
à bon entendeur, bonne nuit.
gwen En réponse à Zbouboss Vermisseau
Tu penses donc que les communistes et les libéraux n'ont pas une vision du monde très différente?
Tu me dis qu'il n'y a pas de lien entre une vision économique et une idéologie politique mais tu utilises le terme "économie" trop souvent (5 fois) pour qu'il n'y ait pas de lien.
Même en prenant le biais historique, tu définis le libéralisme par son positionnement économique.
Et tu conclus donc par le fait qu'il n'y plus de droite en France. Nous n'avons donc qu'un seul côté d'hemicycle ?
Du coup ceux qui sont centre gauche forment la droite de l'hémicycle ?
Du coup le libéralisme est bien à droite dans l'hémicycle ?
Le livres c'est bien, j'en ai plein. Mais ce n'est pas parce que c'est imprimé que c'est vrai. Si c'était vrai on aurait des dragons au dessus de nos têtes(got) , une certitude de l'au dela(bible), des casques à plume chez nos ancêtres (asterix), des trolls mangeraient des pétaures...
Et vu qu'on ne peut être sûr de ce qui est imprimé (guillemin affirme que certains écrits sont faux (et d'autres affirment que ce qu'écrit guillemin est faux...)) est la vérité, on se doit de recouper les informations. Ce qui est plus simple avec un outil de communication plus rapide et accessible que le papier.
Tu ne veux pas t'ouvrir à d'autres savoirs? Parce que si tu ne te fie qu'à ta bibliothèque (ou même à la bibliothèque municipale) tu ne seras jamais objectif.
Zbouboss En réponse à gwen Vermisseau
Premièrement ravale ta morgue et tes insultes, c'est un mélange extrêmement vulgaire.
Deuxièmement bien sûr que l'économie est déterminante dans la pensée politique, mais la pensée et le positionnement politiques ne se définissent pas exclusivement par une vision économique. Peut-être qu'au bout de la troisième fois à le répéter tu vas le saisir.
Troisièmement évidemment que libéralisme et socialisme partent d'un point de vu commun : la vision des rapports humains uniquement par le biais de groupes économiques (les classes sociales tout ça) et la volonté de s'affranchir de toute les sujétions ou contraintes qui existaient avant eux. Ensuite les solutions varient.
Quatrièmement, non il n'y pas de droite au parlement. Tout juste un peu de centre droit mollasson tel qu'incarné par Fillon. Lorsqu'on sait ce que sont droite et gauche ça n'est pas compliqué à constater.
Enfin, et j'ai justement cité Aron et Guillemin parce qu'ils sont aux antipodes de la pensée. Et oui sans l'ombre d'un doute leurs écrits malgré leurs défauts sont des sources bien plus fiables qu'un article sur wikipédia, rédigé par toi ou n'importe quel autre quidam ignare et qui ne se rend même pas compte de l'idéologie qu'il sert. Ma bibliothèque comme tu dis, et bien plus variée en citant deux noms.
Voilà je ne pense pas que tu réussiras à intégrer tout ça mais tant pis, je te laisse à ton agressivité et ton arrogance ;)
gwen En réponse à Zbouboss Vermisseau
Physiquement il y a bien des gens à droite dans l'hémicycle. Si tu ne veux pas le croire...
Je ne peux rien pour toi si tu ne veux reconnaître l'importance d'une vision économique dans une idéologie politique.
Si tu avais été plus ouvert d'esprit je t'aurais même invité à venir voir ma bibliothèque, (c'est un peu plus axé économie que politique mais bon)
De plus vu que tu rabaisses tout le monde à des quidams ignorants je ne vois pas l'intérêt...
Nainbierophile En réponse à Zbouboss Lombric
Droite et gauche, c'est une différence qu'on ne peut réellement faire que sur un concept précis.
Immigration ? La droite expulse, la gauche accueille.
Libéralisme économique ? La droite oui, la gauche non. Par contre, le PS par exemple est un parti économiquement de droite qui fait semblant d'être à gauche sur certains sujets. Le RPR, par exemple, est un parti économiquement de droite qui est aussi à droite sur les autres sujets.
Les communistes, typiquement, vont limiter la liberté économique pour garantir l'ensemble des sécurités (alimentaire, santée, logement, etc...) aux pécores. Ils vont considérer que quelqu'un de trop riche est un voleur, et qu'il faut protéger le reste de la population de ces voleurs en permettant au voleur en question de vivre correctement et décemment.
Les (économistes) libéraux trouvent ce comportement extrême, ils trouvent ça normal de pouvoir s'enrichir sans limite, ou qu'un actionnaire ou un patron touche un salaire qui n'a aucun rapport avec la richesse physiquement produite par ce patron ou cet actionnaire.
Après, le mot libéral est assez vague. Aujourd'hui, parler de libéralisme c'est implicitement parler de libéralisme économique. Mais on pourrait parler de libéralisme anti frontière pour les humains par exemple (pas pour les capitaux, parce que sinon c'est aussi du libéralisme économique).
Zbouboss En réponse à Nainbierophile Vermisseau
Kim-Jong-un En réponse à gwen Vermisseau
Donc quand j’entends Asselineau qui veut sortir de l'europe, il est de gauche, et le ps ou méluche qui veulent rester dans l'europe et garder la libre circulation sont de droite. J'ai bon ou j'ai rien comrpris ?
gwen En réponse à Kim-Jong-un Vermisseau
Par exemple si on veut garder du service public on est plutôt orienté à gauche car économiquement c'est un système qui fonctionne sur d'autres bases que le libéralisme (les notions de marché libre, de rentabilité, l'utilité sont différentes).
Kim-Jong-un En réponse à gwen Vermisseau
Ca se tient, donc la fait deux fois qu'asselineau est de gauche si je suis ta logique et qu'hollande est de droite.
gwen En réponse à Kim-Jong-un Vermisseau
Quand à asselineau, ça dépend du référentiel, en Grèce par exemple il serait d'extrême gauche pour sa position de sortie de l'ue alors qu'en France c'est lié à l'extrême droite.
Trompoline En réponse à Zgru Vermisseau
Ce que je veux dire c’est qu’il ne faut pas voir seulement une seule face du problème et encore et toujours taper sur les vilains patrons sans trop réfléchir. Pour ce qui est de la presse le problème est vaste, et il ne faut pas oublier de voir que ce milieu est très « ancien régime » où les syndicats se bouffent une très grosse part du gateau grâce à un système corporatiste entretenant les privilièges.
Sans leur mainmise sur ce secteur, l’équation économique aurait été bien différente et le subventionnement n’aurait peut être jamais eu lieu.
Je vous invite à lire l’article wikipedia. Du coté des patrons c’est pas tout rose, mais de l’autre coté c’est pas triste non plus :
https://fr.m.wi...ion_écrite_CGT
Ced En réponse à Trompoline Lombrik
Edit: Après, on peut se poser la question d'indépendance de la presse dès lors que des capitaux privés arrivent dans les journaux. Il ne me semble pas que cela soit un problème en terme d'argent public étant donné la volonté de l'Etat mais aussi la loi quant à la pluralité nécessaire des points de vue, mais le fonctionnement interne du journal et la qualité de l'information factuelle devraient être, cependant, pris en compte.
pclt Lombric Shaolin
2nd problème: l'indépendance de la presse. C'est cette concentration de l'information dans les mains de qq uns qui nous donne cette belle 40 et quelques place mondiale en matière de liberté de presse.
Et là que font nos journalistes dont certains sont si prompt à nous faire la leçon. Journaliste (dans le contexte actuel) est une pute ou un chômeur.
Batmangouste Vermisseau
_pepe_ En réponse à Batmangouste
Derrière cette image d'impartialité, qu'il revendiquait en tout cas à une époque (c.f. article « ligne politique » de Véronique Maurus du 30/10/2010, avant la purge rédactionnelle de 2011), cette publication apparaît clairement non seulement comme un journal d'opinion, mais également aujourd'hui comme un organe important dans la manipulation des masses (c'est le deuxième quotidien français le plus lu) au profit de l'oligarchie et des puissances de l'étranger qui lui dictent notre politique intérieure.
Le pire est certainement Le Decodex du journal qui, sous couvert de fournir un « outil de vérification des informations » (conseillé aux élèves dans nos écoles), classe tous ceux qui lui font concurrence dans le domaine de l'information, d'une façon qui apparaît souvent comme partiale, voire de mauvaise foi. Ce classement sert en particulier une véritable chasse aux sorcières contre ceux qui contredisent incidemment les thèses du journal, notamment contre des publications qui, pour leur malheur, ont pour vocation première l'exposé et le débat d'opinion, et qui rapportent pour ces raisons des informations crédibles et/ou vérifiables provenant de différents horizons mais souvent discordantes avec celles des médias mainstream français.
magnussoren En réponse à _pepe_ Ver (re-)cyclable
Batmangouste En réponse à magnussoren Vermisseau
john5 En réponse à _pepe_
Un commentateur avait posté : « ce n'est pas sensé être la définition du travail de journaliste ? »
Trololol.
Batmangouste En réponse à john5 Vermisseau
Nainbierophile En réponse à john5 Lombric
_pepe_ En réponse à john5
john5 En réponse à _pepe_
Batmangouste En réponse à _pepe_ Vermisseau
D'autre part le coup de la manipulation des masses, des riches étrangers qui influent sur la politique nationale, le complot mondial en gros, c'est bon on connait le refrain depuis l'Action Française et les divers pamphlets ou brulots tels que le protocole des sages de Sion.
Nainbierophile En réponse à Batmangouste Lombric
Je suis abonné au diplo, à Fakir, à Médiapart.
Je n'ai pas vu le journal "Les Jours" être cités dans les commentaires. Ils font du bon boulot aussi.
D'autre journaux avec une faible présence en ligne et une ligne éditoriale très marquée : Nantes Révoltée, et la Lettre à Lulu.
_pepe_ En réponse à Batmangouste
C'est d'autant plus inquiétant que les « erreurs » répétées et démontrées du journal ne devraient en toute logique pas lui permettre de se classer lui-même comme les publications fiables (ce qu'il fait néanmoins), et que des sites d'information ont connu une évolution injustifiée de leur prétendue crédibilité du fait de conflits d'intérêts flagrants (c.f. l'évolution du classement du site doctissimo.com, co-fondé par Xavier Niel, et du choix des sources servant à le justifier).
Quant à la chasse aux sorcières, elle est bien réelle.
Un exemple qui revient souvent est le blog les-crises.fr consacré à l'économie et à la géopolitique, fondé et animé par un actuaire régulièrement invité sur des plateaux de TV français, et qui (coincidence ?) est régulièrement attaqué et dénigré sur les réseaux sociaux avec une mauvaise foi patentée par ... des journalistes travaillant au journal Le Monde. Et il est loin d'être le seul dans ce cas, au point qu'il serait presque plus judicieux de prendre le contrepied des indications données par le Decodex pour se faire une première opinion sur une publication.
D'ailleurs, alors que le Decodex est censé s'intéresser aux journaux et sites d'information, il s'avère qu'il se permet également de juger des blogs et des forums de réflexion dont la finalité, au contraire de ces deniers, n'est pas de publier des faits, mais des opinions personnelles clairement présentées comme telles, ou des publications d'horizons et de sensibilités variées, souvent contradictoires, afin de pouvoir débattre de leur crédibilité, de faire surgir des hypothèses, des problématiques et des solutions nouvelles, et d'offrir aux lecteurs des pistes pour se forger eux-mêmes librement leur propre opinion ... bref, de rendre les gens plus intelligents et autonomes.
Il est intéressant de remarquer que c'est un travail auquel participaient auparavant les journalistes, mais qu'ils ont généralement cessé aujourd'hui, en bons serviteurs de leurs maître qu'ils sont : les lecteurs ne doivent plus être informés pour réfléchir en fonction de leurs intérêts propres, ils doivent juste recevoir la Vérité toute crue venue d'en haut et adopter sans pouvoir en douter l'opinion qu'on leur impose. On peut donc comprendre la démarche d'un service dont la finalité n'est que de garantir l'efficacité de la manipulation de masse réalisée par le journal auquel il appartient.
Batmangouste En réponse à _pepe_ Vermisseau
Quand au blog les-crises, mouais, il a fait exploser les fréquentations sur son site en adoptant les éléments de langage du Kremlin à propos de la crise Ukrainienne, en axant sa comm sur le fait que le rôle de l'extrême droite ukrainienne aurait été minorée par la presse, alors que bon tout cela a été bien documenté et que cela servait surtout à détourner l'attention de la source du problème, une invasion orchestrée par une puissance étrangère d'un territoire souverain. Enfin plutôt de soldats russes qui profitaient de leurs RTT pour aller bronzer au front XD
Les journalistes ne cherchent pas à infantiliser leur lectorat mais propose des grilles de lecture et d'analyses leur permettant de mieux s'y retrouver dans le nouveau paysage de l'information. Croire que des journalistes dictent leur opinions intimes aux gens revient aussi à les infantiliser je te ferais remarquer ...
Arsayne En réponse à Batmangouste Jeune asticot
Et nulle part _pepe_ ne prétend que les journalistes "dictent leurS opinions intimes aux gens" : l'influence exercée par les journaux sur leurs lecteurs est bien plus subtile que ça : elle consiste à prendre un point de vue particulier et pas un autre, à (souvent inconsciemment) éluder une information, ou au contraire à choisir un sujet en particulier en Une, à choisir un certain lexique, à tourner la formulation d'un titre d'une certaine manière, etc. Je rajouterai que ce n'est pas problématique EN SOI, (puisqu'un point de vue parfaitement objectif et impartial n'est pas possible) mais le problème c'est que 1/ Le discours de la presse dominante est... dominant. C'est-à-dire qu'il y a un vrai problème de pluralité de la presse - donc quand sur un même fait on rencontre 36 fois la même titraille et le même point de vue, 'y a comme un souci. 2/ Le journal Le Monde n'est ni un journal d'opinion qui serait plus légitime à n'adopter qu'un seul point de vue, ni un "meta-journal" qui aurait une accréditation particulière à apprécier le travail journalistique d'autres organes de presse. Et ces constats n'ont rien d’infantilisant.
desBranchies Vermisseau
raoulduke En réponse à desBranchies Lombric
Mephisto Jeune lombric
Kim-Jong-un Vermisseau
TheMetroidPrime Verxit
Si ça ne tenait qu'à moi, bien peu de journaleux toucheraient des deniers publics de toute manière, c'est pas comme si le pognon du contribuable contribuait à freiner la baisse de qualité du respect de la déontologie journalistique de la presse en général de toute manière.