Tiens, ça me fait penser, je viens de relire "De la bonne utilisation d'un lance-flamme" par N.Apalm (la porte est toujours à la même place, OK, OK, je connais le chemin) !
C'est dimanche, c'est le réveillon, paix et bonne humeur, je ne vais pas ridiculiser ton article (déjà fait moult fois même ici) en te parlant de la manipulation des chiffres du chômages ou l'injection de centaines de milliards de $ en bourse pour faire croire à une reprise éco, etc.
Je ne suis pas sur que cela soit de la faute de l'un ou de l'autre. N'étant pas un spécialiste, il est tout à fait possible de me corriger, car je pense que c'est directement une situation imputable au Maire de Los Angeles, par exemple Antonio Villaraigosa et aux différents dirigeants, par exemple Jerry Brown (si se sont bien des images de cette ville à ce jour car se n'est pas un document daté) de la Californie.
C'est aussi une situation qui est imputable à la mentalité américaine qui veut que l'échec social est considéré comme une faute par ceux la même qui échouent. La pauvreté n'est pas un problème social commun mais un problème individuel. On trouve beaucoup d'américains qui pensent de cette façon. Il me semble que c'est une pensée généralisée et partagée par une grande majorité de ces différents groupes de population qui font les USA. Ceux qui réussissent insistent sur le fait que c'est à l'individu de régler son problème et ceux qui sont pauvres insistent pour que cette situation soit la résultante de choix politiques et administratifs.
Je crois qu'au Etat-Unis, le président Américain n'a pas tant de pouvoir sur les Etats qui gèrent leurs barques comme ils leurs semblent.
Obama a commencé son mandat en 2009, avec un taux de chômage record (juqu'à 10%) du fait de la crise des subprimes. Il a fini son mandat avec un taux de chômage revenu à 4.8-4.9%, comparable à ce que connaissait l'économie américaine à son plus haut avant la crise. Taux de chômage qui continue sa tendance à la baisse à l'heure actuelle.
Donc pour moi, ce n'est ni Trump ni Obama, c'est juste le fait que ce pays (comme tous les autres) a toujours eu une partie de sa population en-dessous du seuil de pauvreté. A cela s'ajoutent les migrants qui, ayant tout laissé derrière eux pour venir, n'ont pas grand-chose à l'arrivée.
Quand au fait qu'ils soient dans la rue et pas dans des logements sociaux, ça dépends surtout des municipalités et des états, pas du gouvernement central.
Manipuler les stats, comme nous le faisons si bien, pour faire croire à une baisse du chômage...
Qui plus est, les comparer avec ceux de plusieurs décennies pour prétexter qu'elles sont au plus faibles alors que le contexte est totalement différent... faut oser, ou être débile.
L'économie va bien mieux en 2017 que toutes les autres années depuis la "crise" de 2008, comment ? En créant des milliards de $ qui temporairement fait croire à un "mieux" économique mais qui, au final,va nous créer une crise jamais vue.
"Quand au fait qu'ils soient dans la rue et pas dans des logements sociaux".
Pas besoin de logement sociaux si il y a du travail. Ce vieux réflexe socialo-gauchiste qui en France a produit (sic) 9 millions de pauvres, créer de l'assistanat plutôt que de la valeur...
La baisse officielle du taux de chômage aux États-Unis est due principalement à la manipulation des chiffres et à la généralisation des petits boulots précaires (qu'on doit cumuler pour arriver à l'équivalent d'un emploi digne de ce nom). Sans préjuger du taux de chômage effectivement atteint en 2010, des estimations plus réalistes que les chiffres officiels donnent un taux actuel dépassant les 10% (13,1% pour certaines).
La pauvreté est une conséquence d'un problème de répartition des richesses produites (et on sait qu'en l'espèce, il y a bien surproduction). Ce n'est pas « la faute à pas de chance », mais bien la conséquence de choix politiques qui autorisent les classes moyennes à être poussées vers la pauvreté au profit d'une minorité riche qui s'enrichit davantage.
Quant au problème de logement, il est le résultat direct de cette pauvreté. Si les gens sont dans la rue en si grand nombre, c'est juste parce qu'ils n'ont pas les moyens de se payer un logement. Et en admettant que autorités locales s'en donnent la priorité (car c'est loin d'être le seul problème urgent auxquelles elle doivent faire face), elles risquent d'autant moins d'endiguer le problème que leurs administrés manquent globalement de richesses taxables pour y pourvoir.
>La baisse officielle du taux de chômage aux États-Unis est due principalement à la manipulation des chiffres et à la généralisation des petits boulots précaires.
Non. Ce facteur n'est absolument pas le premier causant la baisse du chomage. En premier lieu, il y a simplement la sortie des chômeurs du marché du travail, soit par abandon, décès ou un âge trop avancé. En effet, si le taux de chômage diminue, le taux de participation au marché du travail reste le même. Ceci est assez logique étant donné qu'une bonne partie de chômeurs sont des anciens ouvriers de la génération des baby boomers (un peu comme en France d'ailleurs).
Ensuite, il y a la création d'emplois. De véritables emplois portés par la croissance du pays (3%), la confiance des investisseurs (la gueule du Dow en est la preuve) et la disparitions de régulations. Et ce ne sont pas de "petits jobs précaires". Les USA ne sont pas l'Allemagne.
Les salaires et le temps de travail moyen par emplois sont tous les deux en augmentation (Bureau of Labor Statistics). Si les emplois créés étaient des minijobs payés une misère, on constaterait l'inverse.
Un taux de chômage supérieure à 10% est fortement douteux en regard de la très grande différence de la santé économique des US entre maintenant et il y a 8 ans. Il dépasse peut-être les 4% annoncés, mais pas de tant que ça.
>Quant au problème de logement, il est le résultat direct de cette pauvreté.
Mouai. Aux US, se loger n'a jamais été réellement un gros problème, même pour les pauvres (par exemple, à population égale, la France a 1.5 fois plus de sans-abris que les US).
Les États les plus pauvres ne sont pas ceux ayant les plus gros problèmes de logements.
Ce qui a fortement contribué à faire augmenter le nombre de SDF aux US est avant tout la crise de 2008 et l'effondrement du marché de l'immobilier. Les boites de constructions ont fait faillite, et les prix ont recommencé à grimper faute d'offre.
Ensuite, presque personne n'a l'argent dans sa poche pour se payer un logement à la sortie de l'école. Le passage presque tout le temps obligé est le prêt hypothécaire. Le gros problème actuellement c'est que les banques ne prêtent plus, encore à cause de la crise de 2008 qui a été précisément causée par un excès de prêts hypothécaires. C'est surtout là que l’État devrait jouer, plutôt que de chier encore une énième taxe sans même réfléchir aux conséquences qu'elle pourrait avoir.
"De véritables emplois portés par la croissance du pays (3%), la confiance des investisseurs (la gueule du Dow en est la preuve) ".
Simulé par l'injection ds milliards de $ venant droit de la planche a billet. Résultat: aucune valeur réelle apportée au pays, juste un reculer pour mieux sauter.
Il y a plusieurs vidéos d'Olivier Delamarche, l'économiste viré de BFM pour avoir dit la vérité.
Dispo sur Youtube, je te laisse chercher il en parle très bien.
L'abandon est l'un des facteurs que j'inclus dans la manipulation des chiffres du chômage. Exclure de ces chiffres une partie de la population active sans emploi qui souhaiterait en occuper un sous prétexte qu'elle ne remplit pas des critères administratifs parfaitement inutiles à ses yeux, c'est un bon moyen de cacher la misère.
On fait d'ailleurs la même chose en France, où les inscrits à Pôle-Emploi (dont seulement 55% sont officiellement qualifiés de chômeurs) représentent moins de 60% des personnes réellement concernées par le manque d'emplois et sont fortement incités à abandonner, la moitié d'entre eux ne touchant pas un centime d'allocation, 300000 à 350000 étant radiés des listes chaque mois pour divers motifs (problème informatique, oubli d'actualisation, radiation administrative, décès/suicide, ...) et seulement un sur cinq quittant PE avec un travail.
On peut également inclure dans le problème du chômage celui des retraités qui recherchent du travail parce que leur pension (quand il en touchent une) ne leur permet tout simplement pas de vivre, et qui n'en trouvent pas. La limite d'âge est un autre critère administratif très pratique pour minimiser la situation.
L'évolution démographique joue certainement sur les résultats, mais sa participation à une éventuelle baisse est loin d'expliquer les chiffres annoncés une fois éliminées les autres causes qui apparaissent finalement comme bidon. C'est un facteur, certes, mais pas parmi les principaux.
Quant aux statistiques du BLS, ils participent à l'enfumage en suggérant une amélioration, alors que la tendance serait plutôt à l'augmentation forcée des heures travaillées pour les miséreux qui ont la « chance » d'avoir un boulot et à la hausse des revenus pour les privilégiés. Le résultat a d'ailleurs été une disparition constante des classes moyennes, majoritairement dans le sens d'un appauvrissement.
(Bon, je m'arrête là. Je dois sortir, j'ai des courses à faire.)
inclassable2 Vermisseau
jose_cahuette En réponse à inclassable2 Vermisseau
Nilark Vermisseau
xzat En réponse à Nilark Jeune lombric
Nilark En réponse à xzat Vermisseau
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le-long-brick Longbric
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Eutha Lombric
xzat En réponse à Eutha Jeune lombric
Eutha En réponse à xzat Lombric
https://www.cha...ck-obama_447007
xzat En réponse à Eutha Jeune lombric
Bonne année.
Zoubdi En réponse à xzat Vermisseau
xzat En réponse à Zoubdi Jeune lombric
Zoubdi En réponse à xzat Vermisseau
krondor En réponse à xzat Vermisseau
C'est aussi une situation qui est imputable à la mentalité américaine qui veut que l'échec social est considéré comme une faute par ceux la même qui échouent. La pauvreté n'est pas un problème social commun mais un problème individuel. On trouve beaucoup d'américains qui pensent de cette façon. Il me semble que c'est une pensée généralisée et partagée par une grande majorité de ces différents groupes de population qui font les USA. Ceux qui réussissent insistent sur le fait que c'est à l'individu de régler son problème et ceux qui sont pauvres insistent pour que cette situation soit la résultante de choix politiques et administratifs.
Je crois qu'au Etat-Unis, le président Américain n'a pas tant de pouvoir sur les Etats qui gèrent leurs barques comme ils leurs semblent.
pYranha En réponse à xzat Lombreek
Donc pour moi, ce n'est ni Trump ni Obama, c'est juste le fait que ce pays (comme tous les autres) a toujours eu une partie de sa population en-dessous du seuil de pauvreté. A cela s'ajoutent les migrants qui, ayant tout laissé derrière eux pour venir, n'ont pas grand-chose à l'arrivée.
Quand au fait qu'ils soient dans la rue et pas dans des logements sociaux, ça dépends surtout des municipalités et des états, pas du gouvernement central.
https://goo.gl/kwcRc3
xzat En réponse à pYranha Jeune lombric
Qui plus est, les comparer avec ceux de plusieurs décennies pour prétexter qu'elles sont au plus faibles alors que le contexte est totalement différent... faut oser, ou être débile.
L'économie va bien mieux en 2017 que toutes les autres années depuis la "crise" de 2008, comment ? En créant des milliards de $ qui temporairement fait croire à un "mieux" économique mais qui, au final,va nous créer une crise jamais vue.
"Quand au fait qu'ils soient dans la rue et pas dans des logements sociaux".
Pas besoin de logement sociaux si il y a du travail. Ce vieux réflexe socialo-gauchiste qui en France a produit (sic) 9 millions de pauvres, créer de l'assistanat plutôt que de la valeur...
Zoubdi En réponse à xzat Vermisseau
xzat En réponse à Zoubdi Jeune lombric
Zoubdi En réponse à xzat Vermisseau
_pepe_ En réponse à pYranha
La pauvreté est une conséquence d'un problème de répartition des richesses produites (et on sait qu'en l'espèce, il y a bien surproduction). Ce n'est pas « la faute à pas de chance », mais bien la conséquence de choix politiques qui autorisent les classes moyennes à être poussées vers la pauvreté au profit d'une minorité riche qui s'enrichit davantage.
Quant au problème de logement, il est le résultat direct de cette pauvreté. Si les gens sont dans la rue en si grand nombre, c'est juste parce qu'ils n'ont pas les moyens de se payer un logement. Et en admettant que autorités locales s'en donnent la priorité (car c'est loin d'être le seul problème urgent auxquelles elle doivent faire face), elles risquent d'autant moins d'endiguer le problème que leurs administrés manquent globalement de richesses taxables pour y pourvoir.
TheMetroidPrime En réponse à _pepe_ Verxit
Non. Ce facteur n'est absolument pas le premier causant la baisse du chomage. En premier lieu, il y a simplement la sortie des chômeurs du marché du travail, soit par abandon, décès ou un âge trop avancé. En effet, si le taux de chômage diminue, le taux de participation au marché du travail reste le même. Ceci est assez logique étant donné qu'une bonne partie de chômeurs sont des anciens ouvriers de la génération des baby boomers (un peu comme en France d'ailleurs).
Ensuite, il y a la création d'emplois. De véritables emplois portés par la croissance du pays (3%), la confiance des investisseurs (la gueule du Dow en est la preuve) et la disparitions de régulations. Et ce ne sont pas de "petits jobs précaires". Les USA ne sont pas l'Allemagne.
Les salaires et le temps de travail moyen par emplois sont tous les deux en augmentation (Bureau of Labor Statistics). Si les emplois créés étaient des minijobs payés une misère, on constaterait l'inverse.
Un taux de chômage supérieure à 10% est fortement douteux en regard de la très grande différence de la santé économique des US entre maintenant et il y a 8 ans. Il dépasse peut-être les 4% annoncés, mais pas de tant que ça.
>Quant au problème de logement, il est le résultat direct de cette pauvreté.
Mouai. Aux US, se loger n'a jamais été réellement un gros problème, même pour les pauvres (par exemple, à population égale, la France a 1.5 fois plus de sans-abris que les US).
Les États les plus pauvres ne sont pas ceux ayant les plus gros problèmes de logements.
Ce qui a fortement contribué à faire augmenter le nombre de SDF aux US est avant tout la crise de 2008 et l'effondrement du marché de l'immobilier. Les boites de constructions ont fait faillite, et les prix ont recommencé à grimper faute d'offre.
Ensuite, presque personne n'a l'argent dans sa poche pour se payer un logement à la sortie de l'école. Le passage presque tout le temps obligé est le prêt hypothécaire. Le gros problème actuellement c'est que les banques ne prêtent plus, encore à cause de la crise de 2008 qui a été précisément causée par un excès de prêts hypothécaires. C'est surtout là que l’État devrait jouer, plutôt que de chier encore une énième taxe sans même réfléchir aux conséquences qu'elle pourrait avoir.
xzat En réponse à TheMetroidPrime Jeune lombric
Simulé par l'injection ds milliards de $ venant droit de la planche a billet. Résultat: aucune valeur réelle apportée au pays, juste un reculer pour mieux sauter.
TheMetroidPrime En réponse à xzat Verxit
xzat En réponse à TheMetroidPrime Jeune lombric
Dispo sur Youtube, je te laisse chercher il en parle très bien.
_pepe_ En réponse à TheMetroidPrime
On fait d'ailleurs la même chose en France, où les inscrits à Pôle-Emploi (dont seulement 55% sont officiellement qualifiés de chômeurs) représentent moins de 60% des personnes réellement concernées par le manque d'emplois et sont fortement incités à abandonner, la moitié d'entre eux ne touchant pas un centime d'allocation, 300000 à 350000 étant radiés des listes chaque mois pour divers motifs (problème informatique, oubli d'actualisation, radiation administrative, décès/suicide, ...) et seulement un sur cinq quittant PE avec un travail.
On peut également inclure dans le problème du chômage celui des retraités qui recherchent du travail parce que leur pension (quand il en touchent une) ne leur permet tout simplement pas de vivre, et qui n'en trouvent pas. La limite d'âge est un autre critère administratif très pratique pour minimiser la situation.
L'évolution démographique joue certainement sur les résultats, mais sa participation à une éventuelle baisse est loin d'expliquer les chiffres annoncés une fois éliminées les autres causes qui apparaissent finalement comme bidon. C'est un facteur, certes, mais pas parmi les principaux.
Quant aux statistiques du BLS, ils participent à l'enfumage en suggérant une amélioration, alors que la tendance serait plutôt à l'augmentation forcée des heures travaillées pour les miséreux qui ont la « chance » d'avoir un boulot et à la hausse des revenus pour les privilégiés. Le résultat a d'ailleurs été une disparition constante des classes moyennes, majoritairement dans le sens d'un appauvrissement.
(Bon, je m'arrête là. Je dois sortir, j'ai des courses à faire.)
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