Une brève histoire de la religion

Envoyé par Devale le 19 septembre 2017 à 13h11

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Ced Lombrik

Cette histoire est fausse : à l'époque, le Monde était en noir et blanc.
Si vous ne croyez pas aux faits, demandez à le-long-brick un peu pour voir.
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le_freeman En réponse à Ced

Si on demande à Offerus par contre, tout était blanc.
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Ced En réponse à le_freeman Lombrik

Avec des auréoles, point sur la tête mais sous les bras.
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Offerus Ne pas prendre au sérieux

Chose amusante, c'est justement la disparition des religions traditionnelles qui entraîne la résurgence de la superstition et des formes de religiosités primitives (croyance dans les pierres, rituels magiques, divinisation de la nature, etc.).
Image de Offerus
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Guss En réponse à Offerus Corpoworm Interstellar

Pourquoi les gens posent -1 à ton commentaire ? C'est vrai..
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Narf En réponse à Offerus LoMBriK addict !

T'as oublié l’homéopathie.
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Tormante En réponse à Offerus Jeune lombric

"Ne pas prendre au sérieux"
Divinisation de morceaux de bois, de linges mortuaires, de morceaux d'ongles, de bout de pain, y en a plein en fait, c'est vrai ça!
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Offerus En réponse à Tormante Ne pas prendre au sérieux

Aussi curieux que cela puisse paraître, ce que tu décris est pourtant un progrès dans la spiritualité humaine au sens large. Les chrétiens (puisque c'est eux que tu vises ici) ne divinise pas un bout de pain: ils l'offrent en sacrifice. Or, ce sacrifice annule et remplace tous les sacrifices qui étaient jusque là offerts à (aux) Dieu(x). Plus besoin de sacrifier des enfants comme les Gaulois, des vierges comme les Aztèques ou des taureaux comme les Juifs. Il s'agit désormais d'un sacrifice symbolique, par l'image du pain nourricier. Il n'est toutefois pas symbolique du tout pour un chrétien puisque le morceau de pain se transforme réellement dans le corps de son Dieu, avec lequel il va communier. Là encore, c'est un changement énorme (et c'est toute l'originalité du christianisme): ce ne sont plus les hommes qui sacrifient à Dieu, c'est Dieu qui se sacrifie pour les hommes.
Les icônes et les reliques ne sont pas divinisées, elles sont perçues comme des fenêtres vers le divin. Comme toute la liturgie chrétienne. Ce qui n'a d'ailleurs pas empêchés de graves controverses à leur sujet, au sein même du christianisme (crise iconoclaste à Constantinople au VIIIème siècle et réforme protestante).
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Tormante En réponse à Offerus Jeune lombric

Désolé mais je ne suis pas vraiment adepte du progrès, plutôt du changement, du coup je ne peux pas te suivre du tout dans ce que tu dis puisque cela repose sur une idée qui m'apparaît au mieux comme illusoire, au pire comme follement dangereuse.
Je ne dis pas toutefois que sur la forme il n'y a pas de différence entre l'adoration d'un caillou et l'adoration de la croix, sur le fond cela reste pour moi une croyance et un mysticisme (sans que cela soit forcément péjoratif comme terme hein).
Et je me garderais bien de toute forme de hiérarchie dans les religions, primitives ou civilisées, cela n'a guère de sens, elles prennent la forme que les cultures leur imposent, elles changent en même temps que les hommes, on n'adore pas Dieu dans la chrétienté aujourd'hui comme il y a un siècle, pas plus qu'on n'adorait Dieu il y a un siècle comme il y a mille ans.
L'apathie c'est la mort en bref.
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Nap En réponse à Tormante Vermisseau

je ne vois pas beaucoup d'apathie dans son commentaire, du coup j'ai du mal à suivre ton fil conducteur, même si j'en vois les grandes lignes.
mon point de vue est à peu près le même que le tien, cependant je note un écart notable : je considère que le progrès se fait par le changement (c'est le cas en théologie, en sciences, en littérature, en mathématiques), du coup je suis intéressé par ta définition de changement et de progrès, situés dans le cadre de cette discussion bien entendu.
Je ne fais pas ici un "combats de coqs", c'est simplement que ton commentaire m'interpelle, et que j'ouvre un débat afin de comprendre un peu mieux ce que tu penses.
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Tormante En réponse à Nap Jeune lombric

On va de suite se débarrasser de l'apathie, c'était juste un petit troll classique à l'encontre des cathos et des conservateurs, c'était gratuit, et y a pas grand chose à dire dessus.
Par contre, pour le progrès, là il y a pas mal de choses à en dire (d'où mon temps de réponse, moto, boulot, dodo). "Je serais bref!"
Le progrès me pose problème car il ne s'agit systématiquement que de la vision d'un changement. Une progression, c'est un cheminement vers un but, vers une fin, vers un objectif: pour pouvoir rendre compte d'un progrès, il faut définir un début et au moins une étape, si ce n'est une finalité définitive, c'est une vision à mon sens restreinte d'un changement.
Pour clarifier, un pourrait dire qu'en Europe les transports humains ont subis un progrès ces derniers millénaires, passant de la marche à la domestication des chevaux, l'invention de la roue permettant la création de calèches, puis de voitures, aujourd'hui motorisés, impliquant un moindre effort pour traverser plus vite de plus longues distances. Le point d'origine en est une marche aventureuse et fastidieuse, et la finalité n'est pas complètement atteinte, mais on peut distinguer des étapes qui nous permettent de dire que nous avons progressé dans l'art d''être plus rapidement en un lieu plus éloigné et cela avec moins d'effort.
Je parle donc là du progrès comme cheminement, sans même faire intervenir l'idée méliorative qu'il peut y avoir derrière l'idée de progrès, mais ma critique va aussi à l'encontre des tenanciers de l'amélioration. Là où l'idée de progrès me semble illusoire, c'est qu'au moment où l'on parle d'un changement comme progression, on implique le but à atteindre dans la définition du-dit changement, et ainsi, non seulement on sélectionne et limite ce que l'on voit du changement en question, on considère un angle comme important ou comme premier, mais en plus on implique une finalité extérieure aux faits pour décrire les dits-faits. Si le véhicule motorisé est un progrès dans le domaine du transport, ce n'est que parce que l'on considère cela sous le phénomène du gain de temps et d'énergie humaine pour le trajet, mais en plus parce que selon cet angle particulier, on peut juger la voiture supérieure au cheval. Mais cela implique en soi de faire abstraction du coût environnemental, du temps et de l'énergie nécessaire pour construire ces objets, des infrastructures à mettre en place pour permettre leur circulation, des accidents, dont on ne saurait réellement dire si ils sont plus nombreux ou plus mortels que si tout le monde se promenait à cheval.
Un progrès, ce n'est que la vision culturelle d'un changement. En cela ce n'est bien évidemment jamais absolu (mais y a t'il franchement de l'absolu?), mais en plus cela me paraît comme allant à l'encontre d'une certaine observation qui se voudrait exhaustive des faits. Les lois qui régissent la matière impliquent que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Qu'il y a un mouvement, mais ce dernier n'est pas linéaire. Le progrès m'apparaît donc comme un mouvement vu d'un point très particulier, qui est le point de vue de celui qui veut voir un progrès. Au sens physique du terme, le progrès n'existe pas. C'est, à mon sens, un mouvement purement fictif, une histoire qu'on se raconte, qui demande parfois d’aplanir les angles du réel, de créer des hiérarchies d'importance, au sein même de ce que l'on observe, hiérarchies qui sont purement induites par l'observateur.
Voili voilou, j'ai essayé d'être clair, j'espère que ce n'est pas trop bourré de fautes et que c'est compréhensible, et je suis toujours partant pour discuter calmement! Au plaisir!
(Et si tu n'es pas d'accord, évidemment je veux lire le pourquoi du comment hein!)
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Nap En réponse à Tormante Vermisseau

bah déjà, merci d'avoir répondu, avec autant de précisions vis à vis de ton point de vue de la chose.

je ne suis pas en désaccord avec ce que tu dis (parce que ça a un certain sens, et ça m'amène à réfléchir, plutôt que : "voilà ma vérité, point")

concernant mon point de vue de ces deux choses, elles sont intriquées.

Le changement est souvent dû au progrès, mais peut également être dû à une régression voire les deux, il ne dépend donc pas du référentiel culturel, pour exemple : la voiture est un changement, c'est un progrès : elle facilite notre transport, mais c'est également une régression : elle pollue et diminue donc la qualité de vie sur terre à long terme.

en mon sens, le progrès ou l'inverse amène au changement, la réciproque de ces deux hypothèses est donc également valable.

cependant, j'ai l'impression que dans ton premier paragraphe, tu ne considère pas le progrès comme acquis tant que son objectif ultime n'est pas atteint (toujours le moyen de transport, la marche à pied en est sa pierre fondamentale, la voiture son état de l'art, la téléportation sa pierre angulaire, du moins son asymptote)
est-ce que j'ai mal compris cette partie, ou alors c'est vraiment ton idée sous-jacente?
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Tormante En réponse à Nap Jeune lombric

Pour préciser un peu la chose, de mon côté le progrès est une modalité de changement, c'est à dire que l'on constate que les choses changent, et ensuite on leur applique une catégorie: régression, adaptation, casse, construction, progression, etc. Le changement est la forme que prend le mouvement, et je pense que tout est mouvement, même ce qui nous apparaît immobile bouge en fait, au niveau moléculaire ou atomique a minima.
En gros je distingue peu changement et mouvement, dans le sens où je considère que le mouvement implique des changements, même parfaitement imperceptibles, et qu'il ne peut y avoir à mon sens de mouvement qui ne fasse littéralement rien changer. Ensuite, on peut faire entrer ces changements/mouvements dans des catégories, et c'est là que pour moi se tient le biais culturel: toute catégorie implique une classification, même en apparence dénuée de sens, et une classification dépend d'une culture, puisqu'elle dépend d'une pensée, donc d'un être pensant (je prends la précaution de ne pas dire humain parce que je ne prétends pas savoir ce que pensent et ressentent les animaux. Je ne peux pas les exclure d'office.).
Du coup ça implique aussi que de ce point de vue, le progrès est défini en tant que catégorie de mouvement qui a tendance à le décrire à partir de son but, mais aussi des étapes atteintes dans ce but. Dans le domaine des transports, pour reprendre l'exemple, on a tendance à retenir (au moins actuellement, je ne sais guère comment on pensait les véhicules il y a trois siècles!) la capacité du véhicule à nous faire atteindre un point plus ou moins distant en un seul morceau le plus rapidement possible comme signe de progrès. Ça ne veut pas dire qu'il y aurait un transport ultime, quoique la téléportation pourrait tenir ce rôle à titre hypothétique, ou que le progrès serait réel quand il aurait accompli son objectif final: le but à atteindre n'est qu'un guide, pas une réelle finalité (et peut-être me suis-je mal exprimer dans mon premier commentaire à ce sujet, pour le coup) en quelque sorte.
Si l'on définit comme but des transports les modalités données plus haut ( "la capacité du véhicule à nous faire atteindre un point plus ou moins distant en un seul morceau le plus rapidement possible" mettons que cela soit satisfaisant pour le moment), alors la voiture est un progrès par rapport à la calèche, elle même progrès de la marche à pieds. Mais il faut d'abord choisir d'analyser ces changements d'outils sous l'angle de ce but précis pour y voir un progrès, nombre d'autre points de vue donnerait une vision inverse ou toute autre: on peut y voir un bouleversement sociologique, une régression de la qualité de l'air, une modification des corps humains qui y sont transportés (on peut considérer par exemple que si la voiture participe à la croissance de l'obésité, la marche à pieds en préserve), etc.
C'est cette question de point de vue qui est importante pour moi. On pourrait arguer que du point de vue humain, la montagne qui subit des changements atomiques constants mais non-perceptibles est parfaitement immobile quand elle ne s'écroule pas. Mais ces mouvements d'atomes sont un fait (du moins jusqu'à ce que la science est démantelée les théories atomiques), qui ne dépendent de l'observateur que pour ce qui est de les percevoir. Ils n'ont pas besoin de lui pour exister, ils se moquent bien de son jugement.
Dire que la capacité à aller plus vite d'un point A à un point B est un progrès peut être débattu, discuter, remis en question. On peut aussi y voir, sans faire intervenir la pollution ou quoi que ce soit, une régression par exemple (on pourrait trouver des prétextes, Le-Long-Brick dirait que ça rapproche sa belle-mère qui n'est jamais assez loin, ou tout simplement considérer que de pouvoir se déplacer vite implique une obligation sociale de devoir le faire, et que les personnes privées de voiture sont défavorisée dans leur recherche de travail de par l'existence même de ce type de véhicule).
Voilà, j'espère avoir répondu à tes questions correctement et ne pas les avoir mal compris! Tu es le genre de personne qui me fait venir sur Lelombrik! :)
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Nap En réponse à Tormante Vermisseau

j'ai dû relire deux fois, parce que j'avais cru au premier abord que tu faisait un genre de troll avec une réponse aussi chargée, et je l'ai relue, comme ça, parce que je ne pense pas que tu rentre dans cette catégorie de personnes.
alors, ça a pas mal de sens en fait, donc soit t'es un génie dans le troll, soit tu sait faire des métaphores et allégories de manière très construite.
( à vrai dire d'une manière générale j'ai du mal à cerner le fond de ta pensée dans les commentaires, mais c'est peut être parce qu'on est noyés de cynisme et de sarcasme, à plusieurs degrés, parfois assez difficiles à repérer sur internet, on a tendance à être prudent, parfois pour pas grand chose)

De toute façon ça m'a intéressé de lire ton commentaire.

juste comme ça: tu as fait des études en sémantique, en langues ou en philosophie? parce que comme ça c'est l'impression que tu me donnes.

sinon, je n'ai pas souvent vu de commentaires de toi, je te connais assez mal du coup, mais au plaisir.
tu as l'air d'avoir un esprit d'analyse et de critique qui me plaisent bien au vu des autres commentaires que j'ai vu de toi sur le site.
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john5 En réponse à Offerus

Je vois pas vraiment la différence avec une religion "institutionnelle" mais bon. T'as dis "primitif" donc ça doit être pour les sauvages et pas pour les gens civilisés comme nous.
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Offerus En réponse à john5 Ne pas prendre au sérieux

Au contraire, nous retournons à la sauvagerie spirituelle à grands pas. Il suffit de voir ce que nous divinisons et ce en quoi nous plaçons nos espérances. La grande innovation de notre époque c'est que même la religion devient un "choix de vie personnel" et égoïste, qu'elle prend une forme consumériste. Combien de fois ais-je entendu des phrases comme: "j'ai choisi tel religion parce que ça me correspondait mieux" ou "je prends ce qu'il y a de bons dans chaque religion"...on dirait que les gens parlent de leur opérateur mobile. Les formes de religiosité primitives avaient le mérite d'être un culte tribal ou clanique, collectif, assurant la solidarité du bloc social.
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cocu En réponse à Offerus Lombric Shaolin

Et donc, si le bloc sociale s'effondre ? C'est la porte ouverte à l'anarchie ? La fin de l'humanité ? Laissons les cons dans leurs quincaillerie merdique, c'est pas parce qu'a notre échelle de 20-40 balais on a pu voir les mentalités changer et donc la réapparition des "Cultes primitifs" que ça va de mal en pire. C'est juste que la société change. De plus nos progrès en science lors de ce dernier siècle ne semble pas indiquer que nous retournons à une forme de vie sauvage. Au contraire, on tend à connaitre la vérité.
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Zgru En réponse à cocu La voix de son ver

Nan, certains on trouvé que le point de l'histoire auquel nous sommes arrivé est le meilleur alors on arrête tout, on ne change plus rien. Un peu comme d'autres considèrent que le must de l'humanité est le XVIIème siècle, ils vivent aujourd'hui comme en ce temps là (Amish). Ou encore d'autres pour qui il faut revenir absolument au VIIème siècle (Daech).
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cocu En réponse à Zgru Lombric Shaolin

Peu importe les croyances, le monde change et changera toujours. En bien ou en mal selon nos critères mais au final notre avis importe peu sur l'histoire de l'évolution du vivant. On est trop nombriliste comme espèce. On a tendance à s'imaginer tout en haut de la pyramide alors que c'est une représentation erroné. On peu ne pas changer mais notre environnement changera tout le temps et c'est le facteur environnemental qui est le moteur de l'évolution. Conclusion, on change sans s'en rendre compte.
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Zgru En réponse à cocu La voix de son ver

Sans faire de jeu de mot foireux, tu prêches un converti.
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cocu En réponse à Zgru Lombric Shaolin

Zgru, je sais parfaitement que tu ne fais pas parti du groupe des "Certains" que tu définis plus haut. Tu as simplement exposé leur raisonnement. Je pense qu'il n'y a pas de fanatiques religieux sur lelombrik, ils sont d'une toute autre espèce :).
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john5 En réponse à Offerus

Bien que je sois athée, j'ai toujours reconnu à la chrétienté son caractère collectiviste et solidaire. Les valeurs qu'elle prône (paix, amour, entraide...) sont plutôt sympa aussi. En fait, la seule chose que je lui reproche, c'est... le côté religieux.
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Tormante En réponse à john5 Jeune lombric

Même pas les dogmes prêchant l'absence d'esprit critique et de recul, qui ont amenés quand même à brûler savants et femmes sur des places publiques?
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john5 En réponse à Tormante

J'ai jamais entendu le curé prétendre qu'il fallait s'empêcher d'avoir de l'esprit critique et du recul. Quand aux bûcher public, ça commence à remonter à loin. On peut toujours trouver des reproches à faire à l'église catholique mais si on regarde objectivement ce qu'elle dit et fait aujourd'hui, c'est plutôt positif : charité, engagements sociaux, message de paix... Même le pape commence à se détendre des sphincters sur certains sujets sociétaux.
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Zgru En réponse à john5 La voix de son ver

D'autant qu'il ne se questionne pas sur les institutions. Il aurait pu se réjouir que plein de gens renouent avec la spiritualité et rejettent le dogmatisme, la lourdeur et les abus de certains représentants des religions.
Comme le rappelle si bien le pape "Le cléricalisme oublie que la visibilité et la sacramentalité de l’Église appartiennent à tout le peuple de Dieu (cf. Lumen gentium, nn. 9-14), et pas seulement à quelques élus et personnes éclairées."
https://w2.vati...ica-latina.html
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