bane est un bizut
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Déterrage nécessaire : Donnons-nous des idées de films à regarder avec la clim' pendant nos longues journées d'été.
Only God Forgives (2013) de Nicolas Winding Refn.
Le dernier film du réalisateur de la trilogie magnifique des Pusher (1996) ou du musical Bronson (2008) ; après un premier pas dans le cinéma à l'américaine avec Drive (2011), il revient avec Ryan Gosling pour un film plastique tourné en Thailand. Toujours un héros silencieux filmé de dos comme Nicolas sait se réapproprier les codes qui font penser à Little Odessa (1994) de l'américain James Gray. On est obligé de s'idenfier. Les lumières sont belles et font partie intégrante à l'histoire car elles permettent de savoir si nous sommes dans la réalité ou pas comme chez Wong Kar-wai. Du néon dans un univers un peu sombre des rues d'asie, des filles de joie, une école de boxe et un katana. L'histoire reste sommaire mais efficace, on se laisse porter. C'est pas le plus grand film du réal mais il mérite d'être vu.
Mention spéciale à cette vieille fille de joie de Kristin Scott Thomas qui joue la mère, remarquable.
Un monde sans femmes (2011) de Guillaume Brac.
Un moyen métrage où Vincent Macaigne campe le personnage d'un attachant looser. Habitant dans une petite ville balnéaire, l'arrivée de deux jeunes femmes ambiguës en vacances va bousculer le petit gars. C'est juste dans le jeu, très simple et ça donne le sourire. Un très bon souvenir de ce film au rythme belge tourné en 16mm. On reste sur sa fin car ça mériterait de durer le temps d'un été !
Camille Redouble (2011) de et avec Noémie Lvovsky.
J'ai pleuré comme une pucelle pendant la moitié du film. Une oeuvre touchante qui part du idée simple : Camille revit son adolescence avec tout son savoir d'adulte et de mère. Une anomalie temporelle usée qui révèle pourtant le talent de la réal qui a du y mettre beaucoup d'elle même. Je m'attendais à une comédie française sympa sans plus mais je suis resté sur le cul. A voir sans hésiter.
New Kids Turbo (2010) de Steffen Haars, Flip Van der Kuil.
Un vrai film de mongol, j'attend le remake français avec James Darles. Je crois que l'affiche en dit déjà beaucoup de ce film qui n'a pas connus les salles obscures françaises. Le délire viens de vidéos postées sur internet où ces néerlandais jouaient les beaufs, là il y de vrais moyens.
Ces pauvres gars complètement loosers sont dans un monde qui ne les comprend pas depuis que la banane n'est plus à la mode. Les péripéties s’enchaînent, des TIG à l’attaque de zombies.
Le summum du mauvais goût à savourer avec de la bière à bas prix. CUNT !
Rengaine (2010) de Rachid Djaïdani.
Un Romeo et Juliette revisité à la française : un jeune acteur noir chrétien tombe amoureux d'une jeune maghrébine. C'est l'histoire mêlée des jeunes amants et du grand frère de Sabrina que Djaïdani filme en plans très serrés avec une caméra numérique qui bouge beaucoup. La forme aurait pu me rebuter mais ça colle complètement avec la petite mise en abîme des professions du cinéma. Le ton est très bon, le film plein d'énergie, foncez !
J'aurais aussi pu vous parler de L'écume des Jours, le dernier Gondry (adaption du roman lyrique de Boris Vian plutôt réussi malgrès un casting cliché) ou de l'attendu Main dans la Main de Valérie Donzelli (moins dur que son précédent film ainsi qu'un agréable retour de Lemercier) ou encore de Das Wilde Leben (chef d'oeuvre allemand sur la trépidante vie de Uschi Obermaier, la plus grande groupies des années 60) mais j'ai plus envie, je vais finir par parler de navets. Vous avez quoi de beau à conseiller vous?
Dernière modification par vieuxfuret (07.06.2013 03:57:03)
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Shadow dancer
En 1993, à Londres, une jeune mère de famille d'Irlande du Nord est arrêtée et accepte d'espionner ses frères qui participent à la lutte armée.
J'ai bien aimé.
Ne vous attendez pas à un film palpitant : c'est un "film d'ambiance" qui crée un agréable sentiment d'attente mais qui a l'inconvénient de laisser peu de possibilités aux acteurs de développer leurs rôles.
N'hésitez pas à y aller si vous en avez l'occasion (et que ma critique ne vous rebute pas).
(c'est assez secondaire mais j'ai trouvé que les sous-titres manquaient parfois un peu de fidélité à la VO, dans les tournures mais pas dans le sens)
Crazy Joe
Un ancien des forces spéciales anglaises vit sous un carton dans les rues de Londres. Un jour, il se bat contre des raquetteurs, perd sa "colloc' de carton" de vue et se retrouve dans un luxueux appartement. Il se fabrique une nouvelle vie et essaie de retrouver la sus-citée colloc' avec l'aide d'une nonne.
Je me suis retrouvé devant ce film par hasard, j'ai craint le pire en réalisant que l'acteur principal était Jason Statham mais finalement ce n'est pas trop bourrin. Par contre j'ai trouvé le film très décevant : globalement le film est un mélange de plusieurs "types" de film mais ne se donne à fond dans aucun (film de vengeance, film de gangster, film de repentance ...) et est assez glauque. Le personnage principal n'attire aucune sympathie.
Je le déconseille donc.
Prochains films, a priori : Hijacking et Shokuzai.
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"Moon" de Duncan Jones :
Vu hier, j'en ai pleuré tellement ce film m'a bouleversé. Une perle de la science fiction qui n'est pas sorti au cinéma en France.
Huit clos d'un homme seul sur la lune, dont la mission est de récolter l'énergie de la roche de celle-ci et de l'envoyer sur Terre. Il ne lui reste que 3 semaines avant de rentrer sur notre planète et d'être remplacé par un autre. Mais les choses ne vont pas du tout se passer comme prévues...
"L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !" (Pierre Desproges)
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Le blockbuster du moment, Gravity.
Un scénario qui paye pas de mine avec les grosses ficelles du pathos hollywoodien habituelle... mais la qualité technique et l'ambiance qui en ressort, ouah une vraie claque. Pas la peine de se payer des voyages de milliardaires russe sur la station ISS, il suffit de s'acheter un ticket de cinéma et on a 1h30 de sortie spatiale.
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