J'ai jamais compris l'engouement pour ce mec.
Pour moi il est le block buster de la littérature.
Quand on a du caractère, il est toujours mauvais.
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Pareil, pour moi Werber c'est un peu le niveau zéro de la vulgarisation scientifique et de l'écriture.
Dernière modification par Bonjam (27.08.2012 22:09:45)
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J'ai honte, j'ai presque toute la bibliographie de Werber dans ma bibliothèque. Mais faut dire que j'en ai pas acheté un seul : on me les a tous offert.
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J'en ai lu un, puis un 2ème, puis encore quelques uns en constatant des redites. Puis après avoir L'Encyclopédie .... et encore quelques uns j'en ai eu marre de toujours lire les mêmes trucs donc j'ai arrêté.
Celui avec les dieux m'a ennuyé et j'ai trouvé Le Papillon des étoiles ridicule. Ce qui fait que je ne pense pas lire encore un seul livre de lui.
Edit :
En fait je reproche à Werber de faire ... du Werber.
Et pour préciser quand je parle des éléments qui revienent il y a, entre autres et en vrac : 1+1=1, un tiers des fourmis glande, comment faire de l'hydromel, ...
Dernière modification par Xahendir (27.08.2012 21:48:22)
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en fait je parlais de Bernard WeRber...
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Corrigé. Je pensais à lui mais j'ai été mis en erreur par Bonjam.
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J'ai essayé comme Xahendir. Quelques volumes. Puis j'ai lu "L'Arbre des possibles" et là ! Révélation : en un recueil de nouvelles j'avais lu TOUTE son oeuvre... On y retrouve les Thanatonautes, les fourmis,etc... Affligeant.
Quand on a du caractère, il est toujours mauvais.
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Un autre truc : ses fameuses anecdotes qui peuvent servir à se faire mousser à la table familiale tombent d'on ne sait où et comme elles sont très peu "académiques" on se demande s'il a sorti sa de son imagination ou s'il a une base solide pour l'affirmer. Je pense notamment à la répartition du travail chez les fourmis, à la signification des chiffres (de mémoire les traits représentent l'attache et les boucles l'amour) et les faibles besoin en sommeil d'un individu qui respecte parfaitement ses cycles de sommeil.
Bon, moi je recommande aux amateurs de SF les romans de Cherryh. Ils se déroulent tous dans le même univers même s'ils n'ont pas tous un lien direct entre eux. j'ai particulièrement apprécié la bonne cohérence interne que j'y ai trouvée (par exemple, un voyage de A à B à toujours la même durée) et une assez bonne logique scientifique pour une œuvre de hard-SF (des messages radio qui ne se déplacent pas plus vite que la vitesse de la lumière et plus globalement la prise en compte des limitations de la vitesse de la lumière).
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Merci Xahendir pour la découverte, une fois ce livre terminé je lirai Cherryh.
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Tu risques d'avoir à faire quelques efforts pour te les procurer : ils ne sont plus édités en France, ce qui oblige à passer par l'occasion et certains n'ont apparemment jamais été traduits en français.
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Corrigé. Je pensais à lui mais j'ai été mis en erreur par Bonjam.
Corrigé aussi .
Sur le même thème un livre d'anecdotes scientifiques : "la baignoire d'archimède, petit mythologie de la science" de Sven Ortoli. Ce recueil explique les grands mythes de la science et notamment le pourquoi des explications populaires (ex : le chat de schrödinger, la pomme de newton...)
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Lecture: Qui se souvient des Hommes... de Jean RASPAIL.
Un roman sur les Kaweskars, peuplade sauvage de la Terre de Feu (pointe sud des Amériques).
C'étaient des nomades de la mer, allant d'îles en îles en canot, fuyant sans cesse Ayayéma, leur dieu maléfique. Chez ce peuple, il n'y avait pas de dieu bon, ni de mot pour exprimer la beauté.
Ils ont totalement disparus à la fin du XXème siècle (je crois qu'il en reste une poignée).
Un passage sur l'histoire de leurs relation avec les Blancs:
"Ces outils de fer, ces armes de fer, le besoin de s'en procurer, mais aussi le souvenir des orgies "d'eau rouge" que l'on se raconte inlassablement sous le tchélo, la "mode" des colliers de verroterie, bientôt le goût du tabac, petits désirs qui deviennent la trame de leur vie, et surtout la fascination inconsciente qu'ils éprouvent à l'égard des Blancs les ramèneront inexorablement à la rencontre des navires devenus chaque année plus nombreux dans le détroit.
Quand l'habitude sera prise d'échanger, puis de voler, puis de quémander, puis de mendier, enfin ne subsister qu'en mendiant, leurs canots devenus des poubelles où tomberont, du pont des navires, des rebuts hétéroclites, leur destin sera scellé.
Il s'en faut encore de trois cents ans..."
Avertissement aux lecteurs: Jean Raspail est un auteur d'EXTREME-DROITE. Il se définit lui-même comme royaliste et est régulièrement invité par des groupuscule d'ULTRA-DROITE comme l'Action française (dont le fondateur, Charles Maurras, antisémite virulent, fut condamné en 1945 pour intelligence avec l'ennemi). Il a écrit plusieurs livres et articles où il met en doute les bienfaits de l'immigration massive. Le lire vous rend complice de crime contre la dignité humaine.
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Et l'Homme créa un dieu de Franck Herbert
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The forty thousand of Gehenna de Cherryh.
Depuis des semaines ....
Je ne lis que le soir en ce moment et la lecture en anglais le soir me fait vite sombrer dans la somnolence, à mon grand regret.
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Je ne lis que le soir aussi. Pour un insomniaque comme moi c'est plaisant de sentir la puissance d'apaisement d'une bonne lecture.
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Marbot > Mais mon gros problème c'est que si je me mets à lire un livre intéressant en français à 23h, je peux y être encore à 1h sans ressentir une fatigue suffisante pour me faire éteindre.
Et je lis relativement vite sans que j'aie l'impression de fournir un gros effort.
Par contre, si je me mets à lire un livre intéressant en anglais à 23h, je vais avoir du mal à garder les yeux ouverts et à suivre les lignes à 23h30 ce qui va m'obliger à éteindre.
Et je lis très lentement tout en ayant l'impression de devoir fournir un gros effort pour ne pas passer en "lecture automatique", c'est à dire parcourir les lignes des yeux sans mémoriser le contenu.
Du coup, c'est sacrément frustrant.
Par contre, quand je n'ai pas à lire beaucoup d'une traite je n'ai pas ce problème. Par exemple, pour un article scientifique en anglais, je lis un paragraphe, je souligne les éléments importants, j'annote dans la marge, je vais voir les références, je reviens au corps du texte, je passe au paragraphe suivant .... sans avoir l'impression de devoir fournir un effort pour l'acte de lecture (par contre, pour la compréhension des informations scientifiques, c'est autre chose).
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En ce moment, j'alterne entre :
Le Passager - Grangé et Frotti Frotta - Esparbec (:D)
Pour le dernier... je me passerai de commentaire xD
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Rouge Brésil de Rufin.
Pour l'instant c'est un vrai voyage, une évasion...
Dernière modification par iwAx (18.11.2012 18:41:45)
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La Lune et le Roi-Soleil de Vonda N. McIntyre.
Roman uchronique qui aborde le thème de la naissance de l'esprit scientifique, la tolérance. Beaucoup de détails sur le fonctionnement de la société de cour à Versailles, sur la personnalité de Louis XIV et de son entourage, la condition féminine au XVIIe siècle.... Bref, comme d'habitude un roman qui raconte plus qu'une simple intrigue.
"1693, une créature mystérieuse mi-femme, mi-poisson est ramenée à Versailles. Selon la rumeur, le monstre-marin pourrait apporter l'immortalité au roi de France."
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Un grand merci à Ced pour m'avoir fait découvrir Constantin LEONTIEV.
J'ai lu avec intérêt L'Européen moyen: idéal et outil de la destruction universelle.
L'auteur s'en prend avec beaucoup de lucidité aux principaux penseurs libéraux du XIXème siècle. Il voyait dans le libéralisme un bien plus grand danger que le marxisme ou l'anarchisme. Quelques pages d'anticipation vraiment bluffantes, notamment des conjectures sur l'application marxiste d'une société égalitaire (qui débouche invariablement sur un despotisme inégalitaire).
Je viens de terminer l’Épopée des Croisades de René GROUSSET.
C'est une synthèse de L'histoire des Croisades en trois tomes, du même auteur.
Un style très clair et admirable. Moi que me paume toujours dans les généalogies, il a réussit à me maintenir attentif. Il se réfère autant aux sources chrétiennes (Francs, Arméniens, Byzantins) que musulmanes (Fatimides, Abbassides, Turcs, Arabes, Kurdes).
Incroyable époque que les Croisades où s'illustrent les plus grandes figures de la chevalerie, tant chrétienne que musulmanes.
Trois exemples:
- Baudouin de Boulogne, premier roi de Jérusalem, mène un raid sur un campement musulman. Tous les hommes sont tués sauf quelques chefs arabes qui parviennent à fuir. Dans le camp, Baudoin trouve une noble bédouine, enceinte et sur le point d'accoucher. Il la couvre de son manteau, lui installe une tente avec de riches tapis et coussins et lui laisse une servante et deux chamelles pour le lait. Quelques heures plus tard, le mari de la Bédouine revient dans le camp, fou d'inquiétude. Il trouve sa femme et se jure alors de rendre la pareille à Baudoin. Ce qu'il fera l'année suivante en l'aidant à s'évader d'un encerclement.
- Presque un siècle plus tard, Saladin assiège Richard coeur de Lion et son armée, qui eux assiègent St Jean d'Acre. Apprenant que Richard est malade, Saladin lui fait porter des pêches et des sorbets de neige des Monts du Liban à la rose. Mieux encore, Richard coeur de Lion en pleine bataille se retrouve avec un cheval complètement fourbu. Un mamelouk ennemi lui apporte par la bride un cheval frais en lui disant: "il ne sied pas à un roi de combattre à pied!"
- A un moment des Croisades (vers 1140), les rois Francs furent copains comme cochons (si j'ose dire) avec le sultan de Damas. Celui-ci leur envoya un ambassadeur dans la personne de l'émir Ousâma Ibn Mounkidh. Celui-ci sympathisa avec de nombreux chevaliers francs L'un d'eux lui proposa même de devenir le tuteur de son fils. Je laisse la parole à Ousâma:
"Lorsque je visitais Jérusalem, j'entrais dans la mosquée el-Aqsâ qui était occupée par les Templiers, mes amis. A côté se trouvait une petite mosquée, que les Francs avaient convertie en église. Les Templiers m'assignèrent cette petite mosquée pour faire mes prières".
Un jour, un pèlerin fraîchement débarqué veut empêcher Ousâma de faire ses prières. Les Templiers empoignent le zélé croisé et le flanquent à la porte en se répandant en excuses auprès de leur ami.
Mon Dieu, quelle époque. Décidément, je suis né trop tard.
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